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Par R. Mahmoudi – Dans un article rendant compte de l’évolution de la situation en Algérie, l’agence britannique Reuters n’exclut pas que, devant l’impasse actuelle, le président Abdelaziz Bouteflika décide de remettre le pouvoir à un successeur, citant le nom de l’ex-chef de la diplomatie Ramtane Lamamra, rappelé récemment pour occuper le poste de conseiller diplomatique du chef de l’Etat et conduire éventuellement la campagne électorale à l’étranger.
Se référant à des analystes, l’auteur de l’article de Reuters estime qu’une éventuelle désignation de Ramtane Lamamra comme candidat de substitution «est susceptible d’apaiser les esprits, à l’heure actuelle, tout en garantissant la cohésion du système politique».
L’agence rappelle que Lamamra est relativement jeune (66 ans) et, «contrairement au président Bouteflika, utilise les réseaux sociaux qui constituent la principale source d’information pour les jeunes en Algérie», souligne l’auteur de l’article.
Cette soudaine référence à l’ex-ministre des Affaires étrangères s’expliquerait, selon Reuters, par l’incertitude qui pèse à nouveau sur la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, en raison de la poursuite des manifestations populaires contre le cinquième mandat, renforcées depuis quelques jours par une vague de contestations au sein de certaines corporations mais, aussi, dans les écoles qui menacent, comme le redoutent nombre d’observateurs, de se transformer en mouvement de désobéissance civile aux conséquences incalculables.
L’agence cite le politologue algérien établi en Suisse Hassan Abidi, qui juge que le voyage médical du président Bouteflika à Genève sera «décisif».
R. M.
dzpat
Se référant à des analystes, l’auteur de l’article de Reuters estime qu’une éventuelle désignation de Ramtane Lamamra comme candidat de substitution «est susceptible d’apaiser les esprits, à l’heure actuelle, tout en garantissant la cohésion du système politique».
L’agence rappelle que Lamamra est relativement jeune (66 ans) et, «contrairement au président Bouteflika, utilise les réseaux sociaux qui constituent la principale source d’information pour les jeunes en Algérie», souligne l’auteur de l’article.
Cette soudaine référence à l’ex-ministre des Affaires étrangères s’expliquerait, selon Reuters, par l’incertitude qui pèse à nouveau sur la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, en raison de la poursuite des manifestations populaires contre le cinquième mandat, renforcées depuis quelques jours par une vague de contestations au sein de certaines corporations mais, aussi, dans les écoles qui menacent, comme le redoutent nombre d’observateurs, de se transformer en mouvement de désobéissance civile aux conséquences incalculables.
L’agence cite le politologue algérien établi en Suisse Hassan Abidi, qui juge que le voyage médical du président Bouteflika à Genève sera «décisif».
R. M.
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