Par La Rédaction -26/02/201910
abdou semmar
Les manifestations contre le 5e mandat qui sont en train de secouer l’Algérie depuis plusieurs jours ont incité les décideurs du pouvoir algérien à accélérer de nombreux chantiers socio-économiques dont le lancement était prévu après le 18 avril 2019.
Face à la contestation populaire qui prend de l’ampleur, la Présidence de la République a mis en place une cellule de crise qui doit pondre dans les jours à venir une feuille de route pour annoncer de nouvelles mesures socio-économiques. Ainsi, toute une batterie de ces nouvelles mesures devra voir le jour dans l’optique de calmer et rassurer la rue, a-t-on de plusieurs sources proches du Palais d’El-Mouradia.
D’après nos sources, la cellule mis en place par la Présidence travaille sur l’option de l’effacement des dettes des jeunes ayant contracté des crédits de l’ANSEJ. Au Palais d’El-Mouradia, on pense que ces jeunes étranglés par les dettes ont participé activement aux manifestations contre le 5e mandat. Par ailleurs, les autorités algériennes envisagent aussi de décréter la baisse de plusieurs taxes pour réduire la cherté de la vie et relancer le pouvoir d’achat. Des discussions sont menés ces jours-ci pour aboutir à des solutions concrètes dans ce sens, assurent nos sources.
D’autre part, des instructions fermes vont être données aux Walis pour revoir la gestion de la distribution des logements sociaux. Les fichiers des bénéficiaires de ces logements seront soigneusement auscultés et révisés. Les « profiteurs » issus des milieux aisés seront pourchassés et poursuivis en justice. Les « zawalis », nécessiteux, seront privilégiés et leurs dossiers seront traités en priorité.
Nos sources ont confié enfin qu’un nouveau dispositif va être mis en place pour obliger les grands groupes publics et privés comme l’ETRHB d’Ali Haddad de partager les marchés publics avec des micro-entreprises créées par des jeunes diplômés chômeurs. Chaque groupe privé ou public aura l’obligation de choisir des sous-traitants parmi les petites sociétés lancées par ces jeunes algériens. Ce qui leur permettra de leur offrir des marchés et des perspectives de développement. Les groupes publics et privés qui ne respecteront pas cette mesure seront exclus de l’attribution des marchés publics en Algérie.
Ces mesures devront voir le jour dans les semaines à venir pour tenter de ralentir cette vague de colère populaire. Le pouvoir réussira-t-il à renverser la vapeur ?
abdou semmar
Les manifestations contre le 5e mandat qui sont en train de secouer l’Algérie depuis plusieurs jours ont incité les décideurs du pouvoir algérien à accélérer de nombreux chantiers socio-économiques dont le lancement était prévu après le 18 avril 2019.
Face à la contestation populaire qui prend de l’ampleur, la Présidence de la République a mis en place une cellule de crise qui doit pondre dans les jours à venir une feuille de route pour annoncer de nouvelles mesures socio-économiques. Ainsi, toute une batterie de ces nouvelles mesures devra voir le jour dans l’optique de calmer et rassurer la rue, a-t-on de plusieurs sources proches du Palais d’El-Mouradia.
D’après nos sources, la cellule mis en place par la Présidence travaille sur l’option de l’effacement des dettes des jeunes ayant contracté des crédits de l’ANSEJ. Au Palais d’El-Mouradia, on pense que ces jeunes étranglés par les dettes ont participé activement aux manifestations contre le 5e mandat. Par ailleurs, les autorités algériennes envisagent aussi de décréter la baisse de plusieurs taxes pour réduire la cherté de la vie et relancer le pouvoir d’achat. Des discussions sont menés ces jours-ci pour aboutir à des solutions concrètes dans ce sens, assurent nos sources.
D’autre part, des instructions fermes vont être données aux Walis pour revoir la gestion de la distribution des logements sociaux. Les fichiers des bénéficiaires de ces logements seront soigneusement auscultés et révisés. Les « profiteurs » issus des milieux aisés seront pourchassés et poursuivis en justice. Les « zawalis », nécessiteux, seront privilégiés et leurs dossiers seront traités en priorité.
Nos sources ont confié enfin qu’un nouveau dispositif va être mis en place pour obliger les grands groupes publics et privés comme l’ETRHB d’Ali Haddad de partager les marchés publics avec des micro-entreprises créées par des jeunes diplômés chômeurs. Chaque groupe privé ou public aura l’obligation de choisir des sous-traitants parmi les petites sociétés lancées par ces jeunes algériens. Ce qui leur permettra de leur offrir des marchés et des perspectives de développement. Les groupes publics et privés qui ne respecteront pas cette mesure seront exclus de l’attribution des marchés publics en Algérie.
Ces mesures devront voir le jour dans les semaines à venir pour tenter de ralentir cette vague de colère populaire. Le pouvoir réussira-t-il à renverser la vapeur ?
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