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Sahara: un influent journal sud-africain fustige la position de Pretoria sur le conflit, "hérité de la guerre froide"

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  • Sahara: un influent journal sud-africain fustige la position de Pretoria sur le conflit, "hérité de la guerre froide"

    Pour qui roule ce journal fasciste?

    - Le journal sud-africain, Daily Maverick, a critiqué, mardi, l’acharnement de l’Afrique du Sud contre l’intégrité territoriale du Maroc, estimant que le gouvernement de Pretoria, conduit par le parti de l’ANC, préfère aborder la question du Sahara marocain sous le prisme de la guerre froide.

    Sous le titre «le Maroc, le Sahara et la boussole morale inversée de l’Afrique du Sud», le quotidien a donné un aperçu historique de cette question, avant de mettre en avant les derniers développements consacrant l’intégration des provinces du sud au sein de la mère-patrie, le Maroc.

    Sur le plan politique, l’auteur de l’article s’est arrêté en particulier sur le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) en 2017, soulignant que ce retour a eu pour effet de réduire considérablement le soutien dont disposaient les séparatistes du polisario dans le continent africain.

    Seule une minorité de pays reconnaissent à présent l’entité fantomatique auto-proclamée à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, indique le journal.

    Revenant sur la position sud-africaine sur cette question, le quotidien pose la question de savoir si les avancées du Maroc en Afrique, en particulier dans le domaine des investissements, dérangent l’Afrique du Sud. Les derniers développements semblent indiquer que «la marée se déplace dans une direction différente de celle de Pretoria», observe le journal.

    «Le Maroc est un investisseur de plus en plus actif en Afrique, avec une forte présence dans le secteur bancaire de plus de 20 pays», souligne la publication sud-africaine.

    Le Daily Maverick n’a pas manqué de mettre en avant «l’impressionnant taux de développement et de croissance économique» que connaissent les provinces du sud marocain, citant des infrastructures portuaires florissantes, des réseaux routiers développés et un tissu industriel en pleine expansion.

    Ces développements ne semblent pas impressionner le gouvernement sud-africain qui campe sur ses positions soutenant un groupe séparatiste pour des considérations se rapportant à un attachement à «des principes» révolus, note le journal, soulignant que durant les 40 dernières années, le Maroc a enregistré énormément de progrès.

    Le Royaume a déployé des investissements substantiels dans la région du Sahara, notamment dans l’aménagement urbain, l’enseignement, la santé, les infrastructures sportives, les routes, l’extension du réseau de distribution de l’eau potable, les énergies renouvelables, la culture et les infrastructures portuaires et aéroportuaires, indique le Daily Maverick, soulignant que ces avancées ont été favorisées par la politique suivie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

    Aujourd’hui, le Maroc est un pays qui réalise d’important progrès sur la voie de la modernisation sociale et économique, un pays qui se démarque dans une région troublée, enchaine la publication.

    Entretemps, l’Algérie demeure le mentor du polisario pour des raisons qui ne peuvent en tout cas pas être liées à un quelconque souci de défense des droits de l’homme, un domaine où Alger a, au mieux, un bilan incertain, souligne le journal.

    Pour l’auteur de l’article, le souci de rivalité avec le Maroc qui anime l’Algérie est au cœur du conflit crée autour de l’intégrité territoriale du Royaume.

    Et le journal de souligner que l’Afrique du Sud ferait bien d’examiner minutieusement l’ampleur des changements survenus dans la région, relevant que les avancées réalisées par le Maroc dans de nombreux secteurs offrent d’importantes opportunités de coopération entre Rabat et Pretoria.

    Le quotidien cite le domaine du transport aérien et le secteur de l’industrie aéronautique réussi par le Maroc. Le renforcement des liens avec le Maroc, une puissance économique continentale, présente des avantages réels et certains pour l’Afrique du Sud, conclut le journal-.


    Ya...bi

  • #2
    و شهد شاهد من اهلها


    En fait il s'agit d'au moins deux(témoins)

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    • #3
      Et c'est toi rago qui envoie ça?
      Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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      • #4
        UN FILM "HINDOU" ATTEND LE PEUPLE ALGERIEN LORSQU'IL SAURA LE BUDGET RESERVE A LA rasd POUR FAIRE LA GUERRE AU MAROC PAR polisario INTERPOSE

        Qui peut nous dire combien ALGER (gouvernants) FINANCE ET PAYE AU POLISARIO POUR SA MAINTENANCE ET SA SURVIE ???????

        Sachant que le parlement ALGERIEN lui même n'a aucune idée !!!!!!


        RABAT N'A AUCUN INTERET DE METTRE FIN A CE CONFLIT ET NON PLUS DE DETRONER BOUTEF ET SES GENERAUX !!!!!!!

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        • #5
          Code HTML:
          Et c'est toi rago qui envoie ça?
          @

          SALAM SSI: il doit être un Marocain type MSAHAL, ZERHOUNIs (frères) OULD KABLIA, BEN SALAH, 3IDOUNI, RAHHAL, GA3MOSSI ET LA LISTE EST BEAUCOUP TROP LONGUE ........

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          • #6
            AGHBAL @

            Il est pardonné notre girouette rago. Parce que ce n'est pas la girouette qui tourne mais c'est le vent qui la fait tourner.
            Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

            Commentaire


            • #7
              La traduction entreprise par Ya...bi de l'article est incomplète! Maroquin un jour, maroquin pour toujours!

              - Même si, comme le reconnaît volontiers M. Aziz Pahad, ancien vice-ministre des affaires étrangères sud-africain chargé du Proche-Orient, on ne peut nier le poids de la realpolitik et la « contradiction entre le réalisme de la politique étrangère officielle et les positions de principe prises par l’ANC [soutien à la Palestine, à l’indépendance du Sahara occidental] ».

              Cette realpolitik indigne les mouvements de solidarité avec la Palestine, comme en témoigne un document à charge intitulé — rien que cela — « La complicité de l’Afrique du Sud démocratique avec l’occupation israélienne, le colonialisme et l’apartheid (10) ». M. Na’eem Jeenah, directeur exécutif du centre Afrique - Proche-Orient à Johannesburg, estime que l’ancien président Thabo Mbeki était « pour une forme de normalisation avec Israël. Le commerce entre les deux pays a d’ailleurs crû de 15 % à 20 % cette année, notamment dans le domaine de la sécurité des personnes et des biens. Des tentatives ont même été faites pour ranimer les relations militaires ». Quant à imposer des sanctions à Israël, il n’en est pas question, même si c’est M. Richard Goldstone, un juge sud-africain, qui préside la commission d’enquête des Nations unies sur les crimes commis à Gaza...-.


              Le Monde diplomatique

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              • #8
                OP-ED
                Morocco, the Western Sahara and SA’s inverted moral compass
                By Greg Mills• 26 February 2019

                Sand, sand everywhere, and not a grain of food … . The fourth least populated territory world-wide. (Greg Mills)

                South Africa’s foreign policy is my moral compass. Whatever it is vociferously for, I am instinctively against. This is not only down to its ambivalence towards human rights abuses and electoral niceties (which it once deemed to make a policy lodestar) over at least two decades in Zimbabwe, but its spectacular record in supporting authoritarian regimes across the globe, from voting in the United Nations to selling arms.
                Follow Save

                In fact, South Africa appears to be clearer on what it is against than what it stands for. So, when Pretoria bangs on about independence for the Western Sahara and the Sahrawi people from Morocco, an old drum absorbing much ANC foreign policy literature and statements, is this because of old liberation ties, or its cosy relationship with Algiers, or is there really a case to be made for independence?

                Western Sahara is a harsh place of desert flatlands and searing temperatures, of a nomadic people legendary for toughness as much as the colourful flowing Mahlfa robes “with built-in air conditioning” worn by its women. It is one of the world’s most sparsely populated areas with just two people in each of its 266,000km2, ranking it just above the three less populated areas: Mongolia, the Falklands and Greenland.

                Half the population lives in Laayoune on the Atlantic coast, and another 150,000 in the coastal cities of Dakhla and Boujdor, 60,000 in the inland town of Smara, and perhaps 60,000 in the refugee camps in Tindouf in Algeria. The desert is virtually unpopulated, divided down its length by a giant sand berm demarcating the territory under the control of the Kingdom of Morocco, to the west, and the Polisario Front to the east.



                It is divided since there is a difference of opinion about what to do about it. Spain gave up colonial control of the territory in 1975 to a joint administration of Morocco and Mauritania. The pro-independence Polisario proclaimed the Sahrawi Arab Democratic Republic (SADR) with a government in exile based in the Algerian town of Tindouf.

                Half the population lives in Laayoune on the Atlantic coast, and another 150,000 in the coastal cities of Dakhla and Boujdor, 60,000 in the inland town of Smara, and perhaps 60,000 in the refugee camps in Tindouf in Algeria. (Greg Mills)
                In November 1975, 350,000 unarmed Moroccans launched the “Green March” into the south of Western Sahara following an invasion of the north by Moroccan troops. Rabat eventually secured de facto control of two-thirds of the area, with the territory divided along the lines of a 1991 ceasefire administered by a United Nations peacekeeping mission.



                Morocco: Marching to a different beat

                In the court of international opinion, the Western Sahara remains a territory in limbo. Various plans to determine its future status through a referendum have fallen foul of the impasse between Algeria and the Polisario on the one hand, and Morocco on the other. The former wants a list of 74,000, based on the original Spanish census, to contest the vote; Morocco a figure closer to one million including all of the 32 tribes of the territory, including those who have decamped to other areas in Morocco and Mauritania.

                And now, in a new twist, Rabat insists there should be no vote over independence. From their perspective, there should be a choice only over levels of autonomy within a Moroccan family.

                200 million cans of Mackerel are processed in El-Marsa each year. (Greg Mills)
                It seems that, to parody Kipling, Algeria is east, and Morocco is west, and never the twain shall meet.

                With Morocco’s 2017 readmission to the African Union, the Western Sahara issue is once more on the diplomatic table. Rabat has used its influence to squeeze African support for the Polisario.

                According to Rabat’s figures, the number of AU member-states recognising the SADR has shrunk from 36 to just 15, eight of which are in Southern Africa, the others being Ghana, Uganda, regional powerhouses Nigeria and Ethiopia, Algeria of course, Libya and Mauritania.



                South Africa recognised the SADR in 2004, after which time relations deteriorated to where they remain today — without ambassadors, with no direct air links, and with, at best, prickly exchanges. Senior figures in Rabat, somewhat dramatically, believe that “South Africa is boycotting Morocco, continuing a process of apartheid.”

                The population has grown perhaps as much as ten-fold since 1975, though there is still a whole lot of nothing in most of the territory. (Greg Mills)
                Pretoria is portrayed as threatened by Morocco’s growing store of African engagements and investments.

                The tide is moving in a different direction to Pretoria. Originally 83 countries recognised the SADR across the world. This has reduced to 32 today. Morocco is increasingly an active investor in Africa, with a stake in the banking sector in more than 20 countries, to the extent that one in every three Dirham earned by the banking sector is from elsewhere in Africa. Royal Air Maroc now flies to 24 African countries and has an ambitious expansion plan to match its new aircraft inventory.

                At the same time, no other UN member-state has recognised Moroccan sovereignty over the territory.

                The UN, for its part, is intent on trying to get the sides together to discuss a solution — an outcome that is less likely now than it was 40 years ago when it was improbable. As such, it is a frozen conflict, where the 500 members of the optimistically termed UN Mission for the Referendum in Western Sahara (Minurso) spend $50 million annually in trying to prepare the territory for the referendum — a number ensconced in Laayoune’s Hotel Al Mirassa, or “Green March”. In international relations, it appears there is no sense of irony.

                In the interim, the Western Sahara chunders on, and at an impressive rate of development and growth.

                The port town of El-Marsa is an example of this progress. From a few fishing boats and no paved roads at the time of independence from Spain, today there are 40 fish factories, four of which process and package nearly 200 million cans of sardines and mackerel mostly for the European market. The remainder focus on fish meal and oils, and frozen fish. Down the road is a fully fledged $30-million reverse osmosis desalination plant capable of producing 26,000m3 of fresh water daily, “which has turned our water from a salty trickle from boreholes”, says Mansour Lamina of the office of the local Wali (Governor), “to something we can at last drink.”



                She should know, having spent a childhood in the far southern oasis town of Assa, 550km away, where her father was a goat and camel trader.

                And short distance south is the OCP port through which two million tons of phosphate are exported annually along a 100km conveyor belt. This totals about 8% of Morocco’s annual production, the kingdom possessing 70% of the world’s reserves.

                We’re here to help. Minurso has effectively frozen but not resolved the conflict. (Greg Mills)
                None of this seems to impress the SA government, however. Pretoria still prefers to view the issue through a Cold War lens, as a radical, Manichean choice between colonialism and liberation.

                But this is off the contemporary mark for at least three reasons.

                The first is SA’s professed support for conflict resolution and negotiation. There is not much to be negotiated if Polisario rule is Pretoria’s bottom-line at the outset.

                Second, Morocco has moved along a great deal in the past 40 years.

                Rabat has put substantially more into the region than it is taking out, a net inflow of several hundred million dollars into parks, schools, hospitals, sports facilities, highways, waste management and potable water, library and cultural centres, renewable energy generation, ports and airports.



                This is in part down to King Mohammed VI’s more liberal attitude than his father, Hassan II, who in the words of one contemporary report was then “obsessed with the preservation of his power rather than with its application toward the resolution of Morocco’s multiplying domestic problems”.

                Today Rabat is a modernising social and economic stand-out nation in what is, admittedly, a troubled region. And Algeria is the Polisario’s benefactor for reasons that have less to do with questions of principle and practices of human rights, where it has an uncertain record, at best. The rivalry with Morocco lies at the heart of this struggle.

                Pretoria would do well to take a good look at the extent of these changes. It might even learn and possibly even gain something. Just imagine a codeshare agreement between struggling SAA and RAM, or an expansion of the successful Maroc aerospace industrial model southwards? There are real benefits to be gained by SA from closer ties with Africa’s fifth-largest economy.

                Currently, however, there is no agrément by Pretoria even on the nomination of a new Moroccan ambassador. That he is a respected former deputy minister of foreign affairs is an indication of how seriously Rabat takes bilateral relations, even if Pretoria does not.

                And third, SA business is taking its lead from these developments, not from Pretoria’s polemic. For example, Sanlam concluded a billion-dollar insurance deal in 2018 with the confusingly named Saham company, SA fishing companies are working in partnership with their Marsa-based counterparts and there are substantial SA investments in tourism, furniture and education, among other sectors.

                The Moroccans, for their part, would do well to stop presenting the Western Sahara a referendum on bilateral relations, the health of which is dependent on where partners stand on the issue. They too need to develop a fresh narrative on the region.

                Catching up is hard. Founded as the capital of the Spanish colony in 1938, there was just five km of roads in Laayoune in 1975. Today a network of 900km of tarred highway joins the territory, though still around one-third of Morocco’s density. (Greg Mills)
                Hamdi Ould Errachid has been Mayor of Laayoune for 20 years. He speaks of the territory acquiring “independence in 1975”. In Tindouf they continue to see an independence postponed. Even if the Polisario was to win the day and achieve its dream of independence, it is uncertain if this would amount to anything more than Algerian neo-colonialism. A case of ‘colonialism is dead, long live colonialism’?

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                • #9
                  - Le fil de la relation entre Mandela et le Maroc allait être brutalement interrompu un certain 12 juillet 1963, jour de l’arrestation du leader de l’ANC. Durant les 27 longues années de détention, l'ANC se rapprochera sensiblement des pays communistes alors que le Maroc flirtera avec le régime sud-africain au sein du Club Safari. Rabat soutiendra même Pretoria dans la crise angolaise : Jonas Savimbi contre son grand rival José Edouardo Dos Santos, actuel président de l’Angola-


                  Ya..bi

                  Commentaire


                  • #10
                    Qui aurait la patience de traduire tout l'article de l'anglais en français? Pour ma part, je n'en aurais la patience.


                    - L’Afrique du Sud a reconnu la RASD en 2004, après quoi les relations se sont détériorées au point où elles demeurent aujourd’hui - sans ambassadeurs, sans liaisons aériennes directes, et avec, au mieux, des échanges épineux. Les hauts responsables de Rabat estiment que « l’Afrique du Sud boycotte le Maroc et poursuit un processus d’apartheid ».-


                    -

                    Commentaire


                    • #11
                      Le Maroc, le Sahara occidental et la boussole morale inversée de l'Afrique du Sud
                      Par Greg Mills • 26 février 2019.Daily Maverick


                      Du sable, du sable partout et pas un grain de nourriture…. Le quatrième territoire le moins peuplé au monde. (Greg Mills)

                      La politique étrangère de l'Afrique du Sud est ma boussole morale. Quoi qu’il en soit, je suis instinctivement contre. Cela tient non seulement à son ambivalence vis-à-vis des violations des droits de l’homme et des subtilités électorales (qu’il considérait autrefois comme une décision politique) pendant au moins deux décennies au Zimbabwe, mais aussi de son spectaculaire bilan en matière de soutien aux régimes autoritaires du monde Nations Unies à vendre des armes.


                      En fait, l'Afrique du Sud semble être plus claire sur ce qu'elle est contre que ce qu'elle représente. Ainsi, lorsque Pretoria parle de l’indépendance du Sahara occidental et du peuple sahraoui du Maroc, un vieux tambour absorbant une grande partie de la littérature et des déclarations de l’ANC en matière de politique étrangère, est-ce à cause des anciens liens de libération, ou de sa relation intime avec Alger, ou une affaire à défendre?

                      Le Sahara occidental est un lieu rude de plateaux désertiques et de températures brûlantes, d'un peuple nomade légendaire pour sa dureté autant que les robes colorées et coulantes de la Mahlfa «avec climatisation intégrée» portées par ses femmes. C’est l’une des régions les moins peuplées au monde, avec seulement deux habitants dans chacun des 266 000 km 2 , ce qui la place juste au-dessus des trois régions les moins peuplées: la Mongolie, les Malouines et le Groenland.

                      La moitié de la population vit à Laayoune, sur la côte atlantique, et 150 000 autres dans les villes côtières de Dakhla et de Boujdor, 60 000 dans la ville de Smara, et peut-être 60 000 dans les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie. Le désert est pratiquement inoccupé, divisé sur toute sa longueur par une immense berme de sable délimitant le territoire sous le contrôle du Royaume du Maroc, à l'ouest, et du Front Polisario, à l'est.



                      Il est divisé car il y a une divergence d'opinions sur ce qu'il faut faire à ce sujet. L'Espagne a cédé le contrôle colonial du territoire en 1975 à une administration conjointe du Maroc et de la Mauritanie. Le Polisario, indépendantiste, a proclamé la République démocratique arabe sahraouie (RASD) avec un gouvernement en exil basé à Tindouf, en Algérie.

                      La moitié de la population vit à Laayoune, sur la côte atlantique, et 150 000 autres dans les villes côtières de Dakhla et de Boujdor, 60 000 dans la ville de Smara, et peut-être 60 000 dans les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie. (Greg Mills)
                      En novembre 1975, 350 000 Marocains non armés lancèrent la «Marche verte» dans le sud du Sahara occidental à la suite d'une invasion du nord par les troupes marocaines. Rabat a finalement obtenu le contrôle de facto des deux tiers de la zone, divisée sur le modèle du cessez-le-feu signé en 1991 par une mission de maintien de la paix des Nations Unies.





                      Maroc: un rythme différent

                      Au tribunal de l'opinion internationale, le Sahara occidental reste un territoire dans les limbes. Différents projets visant à déterminer son statut futur par référendum ont échoué dans l'impasse entre l'Algérie et le Polisario, d'un côté, et le Maroc, de l'autre. Le premier souhaite une liste de 74 000 personnes, basée sur le recensement espagnol original, pour contester le vote; Le Maroc est un chiffre proche du million, incluant les 32 tribus du territoire, y compris celles qui se sont installées dans d’autres régions du Maroc et de la Mauritanie.

                      Et maintenant, dans une nouvelle tournure, Rabat insiste sur le fait qu'il ne devrait pas y avoir de vote sur l'indépendance. De leur point de vue, il ne devrait y avoir de choix que sur les niveaux d'autonomie au sein d'une famille marocaine.

                      Chaque année, 200 millions de conserves de maquereau sont traitées à El-Marsa. (Greg Mills)
                      Il semble que, pour parodier Kipling, l’Algérie est à l’est et le Maroc à l’ouest, et les deux ne se rencontreront jamais.

                      Avec la réadmission du Maroc en 2017 dans l'Union africaine, la question du Sahara occidental est une nouvelle fois sur la table diplomatique. Rabat a utilisé son influence pour presser le soutien africain au Polisario.

                      Selon les chiffres de Rabat, le nombre d'Etats membres de l'UA reconnaissant la RASD est passé de 36 à seulement 15, dont huit en Afrique australe, les autres étant le Ghana, l'Ouganda, les puissances régionales Nigeria et Ethiopie, l'Algérie bien sûr, la Libye et Mauritanie.



                      L’Afrique du Sud a reconnu la RASD en 2004, après quoi les relations se sont détériorées et sont restées inchangées - sans ambassadeurs, sans liaisons aériennes directes et, au mieux, avec des échanges épineux. Les hauts responsables de Rabat estiment, de manière assez dramatique, que «l'Afrique du Sud boycotte le Maroc et poursuit un processus d'apartheid».

                      La population a peut-être été multipliée par dix depuis 1975, mais il n’ya toujours rien dans la majeure partie du territoire. (Greg Mills)
                      Pretoria est présentée comme menacée par le nombre croissant d'engagements et d'investissements africains au Maroc.

                      La marée se déplace dans une direction différente de celle de Pretoria. À l'origine, 83 pays ont reconnu la RASD dans le monde. Cela a réduit à 32 aujourd'hui. Le Maroc est un investisseur de plus en plus actif en Afrique, avec une participation dans le secteur bancaire dans plus de 20 pays, à tel point qu'un dirham sur trois gagné par le secteur bancaire provient d'ailleurs en Afrique. Royal Air Maroc dessert désormais 24 pays africains et dispose d'un plan d'expansion ambitieux pour faire correspondre ses nouveaux stocks d'avions.

                      Dans le même temps, aucun autre État membre de l'ONU n'a reconnu la souveraineté marocaine sur le territoire.

                      L'ONU, pour sa part, a la ferme intention d'essayer de réunir les parties pour discuter d'une solution - un résultat qui est moins probable aujourd'hui qu'il ne l'était il y a 40 ans, quand c'était improbable. En tant que tel, il s’agit d’un conflit gelé dans lequel les 500 membres de la Mission onusienne pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) ont dépensé 50 millions de dollars par an pour tenter de préparer le territoire au référendum, chiffre situé à l’Hôtel Al Mirassa de Laayoune. ou «Marche verte». Dans les relations internationales, il semble qu’il n’y ait pas d’ironie.

                      Dans l'intervalle, le Sahara occidental fonctionne à un rythme impressionnant de développement et de croissance.

                      La ville portuaire d'El-Marsa est un exemple de ce progrès. Il y a aujourd'hui 40 usines de transformation du poisson, dont quatre traitent et conditionnent près de 200 millions de boîtes de sardines et de maquereaux destinées principalement au marché européen. Le reste se concentre sur la farine et les huiles de poisson et le poisson congelé. Une usine à part entière de dessalement par osmose capable de produire 26 000 m3 d’eau douce par jour est actuellement dotée de 30 millions de dollars . «Cette eau est passée d’un filet salé provenant de forages», a déclaré Mansour Lamina, du bureau du Wali local ( Gouverneur), "à quelque chose que nous pouvons enfin boire."



                      Elle devrait savoir qu'elle a passé son enfance à Assa (550 km), une oasis du sud du sud du pays, où son père était commerçant de chèvres et de chameaux.

                      Et le sud de l'OCP est le port OCP par lequel deux millions de tonnes de phosphate sont exportées chaque année sur une bande transporteuse de 100 km. Cela représente environ 8% de la production annuelle du Maroc, le royaume possédant 70% des réserves mondiales.

                      Nous sommes là pour vous aider. Minurso a effectivement gelé mais pas résolu le conflit. (Greg Mills)
                      Rien de tout cela ne semble cependant impressionner le gouvernement de l'Afrique du Sud. Pretoria préfère toujours voir la question sous l’angle de la guerre froide, comme un choix manichéen radical entre le colonialisme et la libération.

                      Mais ce n'est pas la marque contemporaine pour au moins trois raisons.

                      Le premier est le soutien déclaré de SA à la résolution de conflits et à la négociation. Il n'y a pas grand chose à négocier si la règle du Polisario est la ligne de fond de Pretoria au début.

                      Deuxièmement, le Maroc a beaucoup évolué au cours des 40 dernières années.

                      Rabat a investi beaucoup plus dans la région qu'elle n'en a dépensé, un apport net de plusieurs centaines de millions de dollars dans les parcs, les écoles, les hôpitaux, les installations sportives, les autoroutes, la gestion des déchets et de l'eau potable, les centres de bibliothèque et de culture, la production d'énergie renouvelable, les ports et les aéroports.



                      Cela tient en partie à l'attitude plus libérale du roi Mohammed VI que son père, Hassan II, qui, selon les termes d'un rapport contemporain, était alors « obsédé par la préservation de son pouvoir plutôt que par son application à la résolution des problèmes internes grandissants du Maroc». ”

                      Aujourd’hui, Rabat est un pays social et économique moderniste qui se démarque dans une région certes troublée. Et l'Algérie est le bienfaiteur du Polisario pour des raisons qui ont moins à voir avec des questions de principes et de pratiques des droits de l'homme, où elle a au mieux un bilan incertain. La rivalité avec le Maroc est au cœur de cette lutte.

                      Pretoria ferait bien de bien examiner l’ampleur de ces changements. Cela pourrait même apprendre et peut-être même gagner quelque chose. Imaginez un accord de partage de code entre SAA et RAM, en difficulté, ou une extension du modèle industriel réussi de Maroc aerospace au sud? Le renforcement des liens avec la cinquième économie en importance de l'Afrique offre des avantages réels pour l'Afrique du Sud.

                      Actuellement, cependant, il n’ya pas d’ accord de Pretoria même sur la nomination d’un nouvel ambassadeur marocain. Le fait qu'il soit un ancien sous-ministre des Affaires étrangères respecté montre à quel point Rabat prend au sérieux les relations bilatérales, même si Pretoria ne le fait pas.

                      Troisièmement, les activités d’Afrique subsaharienne tiennent compte de ces développements et non de la polémique de Pretoria. Par exemple, Sanlam a conclu un contrat d'assurance d'un milliard de dollars en 2018 avec la société Saham, qui porte un nom déroutant. Les sociétés de pêche sud-africaines travaillent en partenariat avec leurs homologues basées à Marsa et d'importants investissements sud-africains dans le tourisme, l'ameublement et l'éducation, entre autres secteurs.

                      Les Marocains, pour leur part, feraient bien de ne plus présenter au Sahara occidental un référendum sur les relations bilatérales, dont la santé dépend de la position des partenaires sur la question. Eux aussi ont besoin de développer un nouveau récit sur la région.

                      Rattraper est difficile. Fondée en tant que capitale de la colonie espagnole en 1938, Laayoune ne comptait que cinq km de routes en 1975. Aujourd'hui, un réseau de 900 km d'autoroutes goudronnées rejoint le territoire, tout en maintenant environ le tiers de la densité du Maroc. (Greg Mills)
                      Hamdi Ould Errachid est maire de Laayoune depuis 20 ans. Il parle de «l’indépendance en 1975» du territoire. À Tindouf, ils continuent de voir une indépendance différée. Même si le Polisario devait remporter la victoire et réaliser son rêve d’indépendance, il n’est pas certain que cela représente plus que le néo-colonialisme algérien. Un cas de "colonialisme est mort, vive le colonialisme"?

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                      • #12
                        Merci bien! Il s'agit maintenant de comparer l'orignal article avec celui de Ya...bi.

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                        • #13
                          A toi l'honneur fais nous un petit tableau comparatif.

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                          • #14
                            « La marée se déplace dans une direction différente de celle de Pretoria. À l'origine, 83 pays ont reconnu la RASD dans le monde. Cela a réduit à 32 aujourd'hui. »

                            Version Ya..bi:

                            " Seule une minorité de pays reconnaissent à présent l’entité fantomatique auto-proclamée à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, indique le journal."

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                            • #15
                              C'est tout ce que t'as relevé,
                              Supposons le et faisant un petit calcul d'épicier,
                              Il y a 324 pays dans le monde et d'après l'article 32 reconnaissent (a vérifier)les harkis traîtres,ce qui un rapport de plus de dix pour un.
                              Je te laisse en déduire ce que te dicte le bon sens.

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