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Le président syrien, Bachar Al Assad, a testé jeudi dernier la première voiture de fabrication syro-iranienne, à l’occasion de l’inauguration, près de Damas, de l’usine automobile qui va produire ce véhicule baptisé Cham.
L’inauguration de l’usine coïncide avec l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir en Syrie du parti Baas en 1963.
Le vice-président iranien, Parviz Davoudi, a assisté à la cérémonie, près d’Adra (40 km de Damas). Le coût de ce projet est de 60 millions de dollars. Le constructeur automobile Iran Khodro y participe à hauteur de 40%, le ministère syrien de l’Industrie à 35% et une entreprise privée syrienne «Sultan» à hauteur de 25%.
La capacité initiale de production est de 10 000 véhicules par an. Dans deux mois, l’usine produira 40 véhicules par jour, a indiqué un directeur de l’usine, Ziad al Qatini. La «Cham» (Damas) est équipée d’un moteur à essence. Elle sera proposée en Syrie pour un prix minimum de 600 000 livres syriennes (12 000 USD).
En 2000, le gouvernement syrien avait mis fin à son monopole sur l’importation de voitures instituée en 1963. Mais les prix des voitures sont restés hors de portée de la plupart des Syriens, le gouvernement imposant des taxes qui représentent jusqu’à deux fois le prix du véhicule. Le salaire moyen en Syrie se situe aux alentours de 200 dollars par mois.
Par la Tribune
L’inauguration de l’usine coïncide avec l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir en Syrie du parti Baas en 1963.
Le vice-président iranien, Parviz Davoudi, a assisté à la cérémonie, près d’Adra (40 km de Damas). Le coût de ce projet est de 60 millions de dollars. Le constructeur automobile Iran Khodro y participe à hauteur de 40%, le ministère syrien de l’Industrie à 35% et une entreprise privée syrienne «Sultan» à hauteur de 25%.
La capacité initiale de production est de 10 000 véhicules par an. Dans deux mois, l’usine produira 40 véhicules par jour, a indiqué un directeur de l’usine, Ziad al Qatini. La «Cham» (Damas) est équipée d’un moteur à essence. Elle sera proposée en Syrie pour un prix minimum de 600 000 livres syriennes (12 000 USD).
En 2000, le gouvernement syrien avait mis fin à son monopole sur l’importation de voitures instituée en 1963. Mais les prix des voitures sont restés hors de portée de la plupart des Syriens, le gouvernement imposant des taxes qui représentent jusqu’à deux fois le prix du véhicule. Le salaire moyen en Syrie se situe aux alentours de 200 dollars par mois.
Par la Tribune
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