Tu seras libre comme 1er mars! N'est-ce pas le 18 mars 1962 (à minuit) plutôt? Une seule révolution s'est faite en date d'un premier mars et non celle algérienne.
- Tu es grande comme un 1er novembre, tu es jeune comme un 5 juillet, et dorénavant tu es belle comme un 22 février. Algérie, tu seras libre comme un 1er mars et toutes les journées qui suivront.
Entends-tu ? Là, juste là. Ce bruit, ce murmure, ce fracas. Ce vent de liberté qui souffle fort sur toi. Respire-le à pleins poumons. Ce sont des youyous, ce sont des slogans, ce sont des cris, des hurlements de joie, des pieds qui battent le pavé, c’est la liesse de tes filles, de tes fils. C’est ce peuple que tu as enfanté. Maintenant, c’est lui qui accouche de son destin.
Entends-tu ? C’est ce peuple qu’on a voulu faire te tourner le dos. Mais c’était ignorer tout ce que vous vous êtes donné. Il a souffert, longtemps souffert, puis il t’a libérée et de nouveau souffert sans jamais t’abandonner. Tu l’as comblé de richesses, tu lui as donné ta terre, fertile, puissante, généreuse. Tu l’as éduqué, instruit, guidé.
Entends-tu ? Ce sont les murs de tes palais qui tremblent. C’est le vernis de leurs dorures qui craque. Ce sont leurs lustres qui vacillent. Ce sont leurs grilles qui s’ouvrent pour laisser pénétrer les cortèges populaires. Là est leur place, dans la grandeur, pour admirer les portraits de leurs héros, de leurs martyrs.
C’est notre Nation que nous nous approprions
Entends-tu ? C’est ton hymne que nous chantons, c’est ton drapeau qui flotte, qui fouette l’air fièrement, ce sont tes chaînes que nous brisons.
Entends-tu ? Ce sont tes filles, tes femmes, tes vieilles, tes garçons, tes hommes, tes vieux, tes enfants, tes couples, tes familles, c’est notre union, c’est notre Nation que nous nous approprions enfin-.
Par Anys Mezzaour in Jeune Afrique
- Tu es grande comme un 1er novembre, tu es jeune comme un 5 juillet, et dorénavant tu es belle comme un 22 février. Algérie, tu seras libre comme un 1er mars et toutes les journées qui suivront.
Entends-tu ? Là, juste là. Ce bruit, ce murmure, ce fracas. Ce vent de liberté qui souffle fort sur toi. Respire-le à pleins poumons. Ce sont des youyous, ce sont des slogans, ce sont des cris, des hurlements de joie, des pieds qui battent le pavé, c’est la liesse de tes filles, de tes fils. C’est ce peuple que tu as enfanté. Maintenant, c’est lui qui accouche de son destin.
Entends-tu ? C’est ce peuple qu’on a voulu faire te tourner le dos. Mais c’était ignorer tout ce que vous vous êtes donné. Il a souffert, longtemps souffert, puis il t’a libérée et de nouveau souffert sans jamais t’abandonner. Tu l’as comblé de richesses, tu lui as donné ta terre, fertile, puissante, généreuse. Tu l’as éduqué, instruit, guidé.
Entends-tu ? Ce sont les murs de tes palais qui tremblent. C’est le vernis de leurs dorures qui craque. Ce sont leurs lustres qui vacillent. Ce sont leurs grilles qui s’ouvrent pour laisser pénétrer les cortèges populaires. Là est leur place, dans la grandeur, pour admirer les portraits de leurs héros, de leurs martyrs.
C’est notre Nation que nous nous approprions
Entends-tu ? C’est ton hymne que nous chantons, c’est ton drapeau qui flotte, qui fouette l’air fièrement, ce sont tes chaînes que nous brisons.
Entends-tu ? Ce sont tes filles, tes femmes, tes vieilles, tes garçons, tes hommes, tes vieux, tes enfants, tes couples, tes familles, c’est notre union, c’est notre Nation que nous nous approprions enfin-.
Par Anys Mezzaour in Jeune Afrique
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