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Des dizaines de milliers d'Algériens manifestent contre le cinquième mandat de Bouteflika

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  • Des dizaines de milliers d'Algériens manifestent contre le cinquième mandat de Bouteflika

    ALGER, 1 mars (Reuters) - Des dizaines de milliers d’Algériens ont manifesté vendredi contre le projet du président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat au pouvoir lors de la plus grande manifestation organisée depuis huit ans dans la capitale.
    Le rassemblement, comme d’autres manifestations autour du grand pays d’Afrique du Nord, était essentiellement pacifique, mais la police a tiré une fois au gaz lacrymogène pour tenter de disperser des manifestants rassemblés à Alger après les prières du vendredi.
    En scandant «Bye, bye Bouteflika», «pacifique, pacifique» et avec certains portant des roses, la foule a exprimé sa frustration face au projet du dirigeant âgé de 81 ans de prolonger son règne de 20 ans lors des élections d'avril.
    Moins d'une heure après le début de la manifestation, la manifestation a rapidement attiré des dizaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des jeunes, des familles et des personnes âgées, le plus grand rassemblement depuis 2011 dans le cadre des manifestations du «Printemps arabe».

    "Nous avons livré un message" Non à plus de Bouteflika "", a déclaré à Reuters le manifestant Khaled Amrani, âgé de 38 ans."Regardez la jeunesse algérienne, tout ce qu'il demande, c'est un président valide qui puisse parler à la population", a déclaré Hamdane Salim, un employé du secteur public âgé de 45 ans. «Vingt ans suffisent», a déclaré Khadidja, une femme accompagnée de son mari et de ses enfants.
    Djamila Bouhired, une héroïne de la guerre d’indépendance de 1954-1962 contre la France, figurait parmi la foule. Elle a déclaré à la presse: «Je suis heureuse d’être ici.»
    Des manifestations ont également eu lieu dans d'autres villes, telles qu'Oran, Constantine, Sétif, Tizi Ouzou et Bouira, ont indiqué les habitants.

    Bouteflika n'a pas abordé directement les manifestations. Les autorités ont indiqué qu'il se rendrait à Genève pour des examens médicaux non spécifiés, bien qu'aucune confirmation officielle ne lui soit parvenue.
    Depuis vendredi dernier, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations anti-gouvernementales rarement vues. Bouteflika a été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2013, n'a été vue en public que quelques fois depuis et n'a prononcé aucun discours connu depuis des années.
    Pendant des années, de nombreux Algériens ont évité la politique en public, craignant des ennuis de la part des services de sécurité omniprésents ou désillusionnés, le pays étant dirigé par le même groupe d'anciens combattants depuis la guerre d'indépendance de 1954-1962 avec la France.

    Il semble y avoir peu d'inhibitions de ce type vendredi.

    «Les gens veulent renverser le régime», ont scandé certains, utilisant un slogan tiré de la tourmente du «printemps arabe» de 2011 qui avait renversé les dirigeants égyptiens, libyens et tunisiens.
    Bouteflika lui-même a régné depuis 1999 et a réprimé une insurrection islamiste qui a duré une décennie au début de son règne. De nombreux Algériens ont longtemps toléré un système politique laissant peu de place à la dissidence, un prix à payer pour la paix et la stabilité.
    Mais les nouvelles vagues de protestation semblent avoir brisé le long tabou du débat public sur la politique.
    Selon les opposants de Bouteflika, rien n’indique qu’il est suffisamment en forme pour diriger le pays et que des conseillers le dirigent en son nom. Les autorités affirment qu'il conserve une solide emprise sur les affaires publiques malgré la rareté de ses apparitions.

    Une opposition faible et divisée se heurte à de gros obstacles pour relever le défi électoral. Depuis que le parti au pouvoir, le parti au pouvoir, a de nouveau choisi Bouteflika comme candidat à la présidence, plusieurs partis, syndicats et groupes d’affaires l’ont endossé.
    La baisse des prix du pétrole au cours des dernières années a nui à l’économie algérienne, ravivant le mécontentement.

  • #2
    Le peuple algérien a fait le travail, il va finir pas dégommer le régime.

    Mais après ?

    Une opposition faible et divisée...

    Il est bien là, le malheur.

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    • #3
      C'est grillé pour le 5e mandat. Ce que je crains vivement actuellement est le report des élections ce qui fera gagner encore de temps à ces brigands pour encore piller, massacrer et même préparer leurs fuites.
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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      • #4
        " Une opposition faible et divisée...

        Il est bien là, le malheur.
        ".

        Effectivement. Une opposition au 5eme mandat n'est pas crédible foncièrement. Mais que cette jeunesse algérienne manifeste pour un candidat de rupture définitive avec la junte militaire algérienne et le "patrimoine national" qu'est le FLN.

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        • #5
          ALGER, 1 mars (Reuters) - La police algérienne a tiré au gaz lacrymo sur des manifestants qui ont lancé des pierres près du palais présidentiel au centre d'Alger, faisant plusieurs blessés des deux côtés, ont déclaré des témoins.
          Les affrontements interviennent à la fin d’une manifestation contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à se présenter pour un cinquième mandat aux élections d’avril.
          Des dizaines de milliers de personnes ont pris part à des marches de protestation à Alger et dans d'autres villes qui ont débuté en début d'après-midi après les prières du vendredi.

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          • #6
            Ce n'est pas une chose d'avoir lancé des pierres sur nos policiers à moins que ce soit préparé d'avance par notre pouvoir mafieux :22:

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            • #7
              Ce n'est pas une chose d'avoir lancé des pierres sur nos policiers à moins que ce soit préparé d'avance par notre pouvoir mafieux
              Ces pratiques sont vieilles comme le diable sur terre. Il suffit de quelques infiltrés et le tour est joué. Ce n'est pas de la complotite, mais de la réalité.

              Une bête blesssée est capable de tous les coups.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                À RACO

                nous les Algériens on a bougé et on va degome ce régime, et vous c est quand c est quand vous allez faire la fête à votre roi porte jartelles .
                Faute de grives , nous mangeons des Merles

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                • #9
                  Tu remarques que les marocains ont complètement disparu. Ils ne sont là que quand il y a matière pour nous narguer
                  La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                  • #10
                    Désormais l’après Boutef et sa clique est irréversible. Le tout est de veiller à ce que les embusqués (les islamistes ou autres... mais surtout les islamistes) ne nous entourloupent pas pour s' engouffrés récupéré et dévié le changement ! ...

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                    • #11
                      Mais quelle déchéance pour Bouteflika ! il a réussi à faire sortir tous les algériens le même jour, et ce contre lui. C'est la pire des fins. C'est comme le voleur qui se fait prendre pour sa gourmandise.
                      Il reste un dernier combat à mener, empêcher le report des élections.
                      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                      • #12
                        Enfin un miracle de sedna abdelaziz effectivement....
                        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                        • #13
                          Boutef , il avait jeté la proposition des charognards ( 5 ieme mandat ) dans la rue pour discréditer les charognards
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Boutef il avait jeté la proposition des charognards ( 5 ieme mandat ) dans la rue pour discréditer les charognards
                            Résultat: le voila contraint de mourir en exil ! ...

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                            • #15
                              C'est vrai qu'il s'est sauvé déjà sous prétexte de soins
                              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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