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STABILITÉ, GRATUITÉ DES SOINS, LOGEMENTS... Ouyahia: que reproche-t-on au président?

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    STABILITÉ, GRATUITÉ DES SOINS, LOGEMENTS...
    Ouyahia: que reproche-t-on au président?
    Par Mohamed TOUATI - Samedi 02 Mars 2019
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    La campagne contre la candidature du président de la République qualifiée de «haineuse» par le Premier ministre, a été orchestrée par certains cercles politiques et remonte à la fin de son 2ème mandat

    La campagne menée contre la candidature du président de la République a dominé le bilan de politique générale présenté ce week-end par le chef de l'Exécutif devant les députés. Une campagne qualifiée de «haineuse», orchestrée par certains cercles politiques, qui remonte au second mandat de Abdelaziz Bouteflika a indiqué le Premier ministre. «L'opposition de certains à la candidature du président Bouteflika avait déjà commencé lorsqu'il avait brigué un troisième mandat» et n'a donc rien à voir avec son état de santé actuel, a indiqué Ahmed Ouyahia qui a rappelé que le chef de l'Etat qui avait été victime d'un AVC en 2013 s'était porté candidat en 2014 et avait été plébiscité pour un nouveau mandat. Le chef de l'Exécutif a mis en exergue les réalisations de ces 20 dernières années tout en appelant à leur préservation. La relance de l'économie qui était sinistrée, l'éradication des bidonvilles et la construction de millions de logements figurent parmi les objectifs qui se sont concrétisés durant les quatre mandats exercés par Bouteflika à la tête du pays soulignera-t-il. Un effort qui sera soutenu malgré la baisse des revenus pétroliers due à la dégringolade des cours de l'or noir qui a dans un premier temps conduit à geler certains projets. Cette contrainte sera toutefois allégée avec l'amélioration du niveau du prix du baril.

    Relance des projets
    2000 projets inscrits aux différents programmes publics de développement, depuis septembre 2017, à travers l'affectation d'une enveloppe de plus de 2500 milliards de dinars ont été réactivés. La levée du gel a concerné 1500 projets relevant du secteur de l'éducation nationale avec un total de 1 200 milliards de dinars, 250 projets du secteur de la santé d'un montant de 70 milliards, 110 projets du secteur des ressources en eau d'une valeur de 120 milliards, ainsi que 60 projets du secteur de l'enseignement supérieur, avec 10 milliards selon le bilan présenté jeudi par le Premier ministre, devant les députés, dans le cadre du débat de la Déclaration de politique générale du gouvernement. «Le processus de levée du gel se poursuivra, durant les prochaines années, en fonction des moyens financiers du pays» a-t-il souligné. Dans quel état se trouvent les finances du pays qui a opté pour le financement non conventionnel pour renflouer les caisses du Trésor? Le volume global du financement non conventionnel a atteint 6556 milliards de dinars jusqu'au 31 janvier 2019, a indiqué Ahmed Ouyahia qui a assuré que la gratuité des soins médicaux demeure «un principe sacré» pour l'Algérie, apportant ainsi «un démenti» formel sur ce qui se dit sur l'intention de l'Etat algérien «d'abandonner» ce principe. «Malgré les manques constatés en matière de prestations de service et des équipements, cela ne doit semer le doute quant au principe sacré de la gratuité des soins pour les Algériens» assurera-t-il.

    Appels à la vigilance
    Concernant l'élection présidentielle, le peuple algérien choisira «souverainement» le 18 avril prochain son président de la République, a affirmé le Premier ministre qui a appelé à la «vigilance» pour préserver ce qui a été réalisé au cours de ces 20 dernières années. Un «message» pour que les marches en faveur du changement préservent leur caractère exceptionnellement pacifique. Les soubresauts qui ont secoué l'école ces derniers jours suite à la polémique suscitée par la question de la prière dans l'enceinte des établissements scolaires se sont inévitablement invités au débat. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de préserver l'école des tiraillements politiques. Les élèves «en ont assez avec les perturbations et les grèves qui secouent l'école, il devient nécessaire de les laisser se concentrer sur leurs études», a souligné le patron de l'éxécutif. L'islam, qui est enseigné dans les différents cycles de l'éducation, «n'a pas besoin d'une nouvelle conquête en Algérie...» Le pays qui dispose de «plus de 20.000 mosquées, va avoir la troisième plus grande mosquée au monde (La Grande mosquée d'Alger)», ajoutera Ahmed Ouyahia.
    L'expresion.
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