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La première étape du processus électoral qui nous conduira au 18 avril s’achève aujourd’hui à minuit, avec la fin du dépôt des candidatures auprès du Conseil constitutionnel. Ce dernier statuera sur la validité des candidatures par décision, dans un délai de 10 jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. L'acceptation ou le refus du dossier sera notifié au concerné par une décision qui sera publiée au Journal officiel. Jusqu’à hier, la décantation à ce niveau voit la participation officielle d’au moins cinq postulants, et tout porte à croire que ce nombre va dépasser la dizaine, ce qui est un bon départ pour une compétition qui s’annonce plutôt prometteuse, au vu des récentes manifestations pacifiques qui demandent des réformes politiques profondes dans le sens de la démocratie sans atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays. Car, qu’on le veuille ou pas, c’est sur ce fond d’une exigence de réformes plus approfondies que le débat des compétiteurs va s’articuler, au grand dam de ceux qui, il y a à peine deux semaines, traitaient, presque avec mépris, le peuple algérien d’être indifférent à la chose politique, et qui, maintenant, ne cessent, par pur opportunisme, de l’encenser… y compris une partie de l’opposition qui a préféré la non-participation, parce qu’elle est consciente de son ancrage tout à fait symbolique. Ceux qui ont conditionné leur participation au retrait de la candidature du Président de la République, sans le moindre scrupule, pour le respect des règles de la compétition politique en démocratie, seront non seulement déçus, mais doivent savoir, une fois pour toutes, qu’aucune tutelle sur le peuple n’est tolérable et que l’élection n’est pas une option, mais un élément essentiel sans lequel aucune société ne peut prétendre être démocratique, même si beaucoup de travail reste à faire en amont et en aval, pour que la consultation soit davantage crédible et transparente.
À l’évidence, et à l’issue de cette première étape charnière, il devient clair que le choix devant les vingt-quatre millions d’électrices et d’électeurs sera pluriel. Les candidats engagés dans la course représentent différentes alternatives, et il appartient à chacun de s’investir dans l’exposé de son programme et de clarifier, avec le plus de précision possible, bien loin des slogans aux contours imprécis ou ambivalents, les moyens et les échéances de le réaliser. Et de répondre ainsi aux ambitions légitimes de la jeunesse et de relever les défis majeurs auxquels le pays est confronté. L’Algérie se fera ainsi dans la solidarité et l’inclusion, avec l’apport de toutes les énergies et de toutes les compétences, et non dans la rivalité, l’arrogance et l’autoflagellation. Oui, l’Algérie, malgré parfois des moments de doute ou de mal-être qui l’ont traversée, ne manque pas pour autant de confiance en elle, et elle saura, grâce à l’ensemble de ses enfants, surmonter toutes les adversités.
EL MOUDJAHID
À l’évidence, et à l’issue de cette première étape charnière, il devient clair que le choix devant les vingt-quatre millions d’électrices et d’électeurs sera pluriel. Les candidats engagés dans la course représentent différentes alternatives, et il appartient à chacun de s’investir dans l’exposé de son programme et de clarifier, avec le plus de précision possible, bien loin des slogans aux contours imprécis ou ambivalents, les moyens et les échéances de le réaliser. Et de répondre ainsi aux ambitions légitimes de la jeunesse et de relever les défis majeurs auxquels le pays est confronté. L’Algérie se fera ainsi dans la solidarité et l’inclusion, avec l’apport de toutes les énergies et de toutes les compétences, et non dans la rivalité, l’arrogance et l’autoflagellation. Oui, l’Algérie, malgré parfois des moments de doute ou de mal-être qui l’ont traversée, ne manque pas pour autant de confiance en elle, et elle saura, grâce à l’ensemble de ses enfants, surmonter toutes les adversités.
EL MOUDJAHID
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