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Maroc-production sucrière: couverture du marché domestique à 100%, et 350.000 tonnes exporté en 2018

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  • Maroc-production sucrière: couverture du marché domestique à 100%, et 350.000 tonnes exporté en 2018

    L’industrie sucrière en quête de compétitivité

    Le Maroc cité en modèle lors de la Conférence internationale du sucre
    Les grands producteurs mondiaux s’attendent à un déficit en 2019-2020
    Cosumar a exporté 350.000 tonnes en 2018


    Digitalisation de l’amont agricole, incertitude sur les prix, déficits, changement climatique, innovation, compétitivité… La filière sucrière affronte plusieurs défis.

    Les experts présents à la troisième édition de la Conférence internationale du sucre Maroc (CIS), qui s’est tenue les 27 et 28 février à Casablanca, ont passé au crible les potentialités ainsi que les limites de la production mondiale dont 50% sont produites par l’Inde, le Brésil, la Chine, l’UE, la Thaïlande ou encore les signataires de l'Accord de libre-échange nord-américain Alena (Mexique, Canada et Etats-Unis).

    Couvrant toute la chaîne de valeur de la filière, cette plateforme de rencontre et d’échange s’est imposée comme le rendez-vous de référence du marché dans la zone Mena. «C’est une région prometteuse et émergente par l’importance des producteurs de betterave et de canne à sucre que des opérateurs du raffinage du sucre.

    Elle a sa place sur l’échiquier mondial et représente pas moins du tiers des échanges internationaux», confie Mohamed Fikrat, PDG de Cosumar et président de l’Association professionnelle du sucre (APS).

    Le Maroc a été cité en exemple vu ses réalisations passées et futures. Le taux de couverture du marché domestique est actuellement de 100%. Les récoltes de la dernière campagne agricole ont dépassé les prévisions s’élevant à 556.000 tonnes contre 515.000 prévues. Une augmentation qui a profité à Cosumar qui a exporté 350.000 tonnes en 2018 représentant près de 25% de la production de la compagnie. Ces flux ont approvisionné une quarantaine de pays en Afrique et le bassin méditerranéen.

    Les producteurs nationaux restent optimistes pour l’année 2019/2020. A contrario, les pays de l’UE s’attendent à une baisse de la production due à un climat non favorable. «Les exportations devront également fléchir d’autant plus que les prix sur les marchés internationaux ne sont pas très attractifs», argue Marie-Christine Bibera, DG du Comité européen des fabricants de sucre (CEFS).

    La filière sucrière nationale a bénéficié de plusieurs programmes d'extension de ses capacités et performances. Elle a pu atteindre une capacité industrielle annuelle de 1,65 million de tonnes de sucre blanc. Une production qui assure une disponibilité qui dépasse les besoins du marché, estimés à 1,2 million de tonnes par an.

    Par ailleurs, le secteur poursuit la modernisation de son amont agricole en vue d’atteindre, à l'horizon 2020, un rendement de 11,4 tonnes de sucre/ha pour la betterave à sucre et 8,8 tonnes de sucre/ha pour la canne à sucre. Objectif: assurer 50% des besoins en sucre produit localement au Maroc. Cosumar a également lancé le processus de digitalisation de l’amont agricole.

    Le secteur joue aussi un rôle moteur en matière de création d'emplois et de pôles de développement régionaux. Couvrant les domaines agricole et industriel, la filière génère 5.000 emplois permanents directs et indirects et garantit des revenus à 80.000 partenaires agriculteurs de betterave et canne à sucre.

    Depuis 2015, la culture de la canne à sucre fait également l'objet d'un programme de relance afin est de redynamiser la filière avec un objectif de 19.000 hectares de superficie dédiée en 2019.

    Cosumar, un acteur majeur de la région

    La Cosumar s’impose en tant qu’acteur de référence dans la région Mena. La compagnie mène un projet de construction d’une raffinerie en Arabie Saoudite en partenariat avec Wilmar et le saoudien Consolidated Brothers Company et Industrial Project Development Company. Cette usine sera opérationnelle avant la fin de l’année en cours, a tenu à préciser Mohamed Fikrat. Elle sera dotée d’une capacité de production de 840.000 tonnes. Cette raffinerie devra répondre au besoin des marchés domestiques saoudien et régional. Elle facilitera ainsi l’exportation vers de nouveaux pays de la région.
    A l’issue de son entrée dans le capital de la compagnie maroco-guinéenne de sucre (Comaguis), Cosumar a lancé la construction d’une usine en Guinée-Conakry destinée au conditionnement et à la commercialisation du sucre blanc. Cette unité devra entrer en service au cours du troisième trimestre. Sa production est estimée à 50.000 tonnes par an.

    Nadia DREF
    l'économiste
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"

  • #2
    Cosumar a exporté 350.000 tonnes en 2018
    Le Maroc ayant importé plus d'un million de tonnes. Ce qui rend le 100% du titre incompréhensible.

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    • #3
      il faut bien lire l'article avant de commenter jawzia.

      La filière sucrière nationale a bénéficié de plusieurs programmes d'extension de ses capacités et performances. Elle a pu atteindre une capacité industrielle annuelle de 1,65 million de tonnes de sucre blanc. Une production qui assure une disponibilité qui dépasse les besoins du marché, estimés à 1,2 million de tonnes par an.

      Par ailleurs, le secteur poursuit la modernisation de son amont agricole en vue d’atteindre, à l'horizon 2020, un rendement de 11,4 tonnes de sucre/ha pour la betterave à sucre et 8,8 tonnes de sucre/ha pour la canne à sucre. Objectif: assurer 50% des besoins en sucre produit localement au Maroc. Cosumar a également lancé le processus de digitalisation de l’amont agricole.

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      • #4
        Mille excuses je me suis fait avoir par l'article ...

        comme quoi le diable se cache toujours dans les détailles...

        bon, sa veux dire que le Maroc produit 50 % des besoins et exportation de 350 Milles tonnes pour l'année 2018.
        Droite des Valeurs
        Gauche du Travail
        Centre "Intérêt de Mon Pays"

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        • #5
          Mille excuses je me suis fait avoir par l'article ...

          comme quoi le diable se cache toujours dans les détailles...

          bon, sa veux dire que le Maroc produit 50 % des besoins et exportation de 350 Milles tonnes pour l'année 2018.
          ca c'est connu depuis longtemps, le maroc a toujours produit 50% de ses besoins en canne/betterave à sucre. il n'a jamais atteint l'autosuffisance et il ne l'atteindra jamais.

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          • #6
            il faut bien lire l'article avant de commenter jawzia.
            Justement, j'ai bien lu. Et ...
            Maroc-production sucrière: couverture du marché domestique à 100%
            Reste incompréhensible au vu des données. Ta citation
            Objectif: assurer 50% des besoins en sucre produit localement au Maroc.
            ne fait que confirmer ma remarque.

            Mais bon, c'est juste un correctif que je voulais apporter ! Allez, retour à la rubrique "Actualités". C'est bien plus important.

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            • #7
              et pourtant

              on peut atteindre les 100% d'autosuffisance en sucre produit localement juste en réduisant notre consommation de 50%

              ce qui faisable et même souhaitable



              entre temps, le peuple continue de s'intoxiquer avec le poison blanc
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                il est vrai que le maroc a fait des efforts concernant la culture de la betterave sucrière . assurer 50% des besoins c'est déja très bien.


                l'algérie avait commencé aussi cette culture mais l'a très vite abandonné. (suite a une mauvaise récolte)alors qu'il fallait persévérer comme l'a fait le pays voisin.

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                • #9
                  La bettrave à sucre est une culture très consommatrice d'eau comme la pomme de terre elle se cultive essentiellement dans les périmètres irriguées, disposant d'important moyen mécanisé pour l'épandage des engrais, des herbicides et les récoltes !

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                  • #10
                    Pihman

                    Il faudrait déjà que l'Etat arrête de subventionné...
                    Droite des Valeurs
                    Gauche du Travail
                    Centre "Intérêt de Mon Pays"

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                    • #11
                      HAND

                      effectivement
                      le gouvernement subventionne les complications du diabète et des maladies cardiovasculaires des caries dentaires

                      C'est un non sens absolu
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        les marocains avec votre thé vous prenez trop de sucre.....
                        chez nous c'est le café...

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                        • #13
                          les marocains avec votre thé vous prenez trop de sucre.....
                          chez nous c'est le café...
                          Ce n'est pas le thé le responsable c'est surtout une alimentation riche et non équilibrée ça touche tout le Maghreb !

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