Annonce

Réduire
Aucune annonce.

En Direct de l'ex Palais de Saddam (Allahe Yarrahemahe!)

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • En Direct de l'ex Palais de Saddam (Allahe Yarrahemahe!)

    Salamalikoumme .

    Je ne trouve pas de commentaires ... En avez-vous ?












    Dernière modification par Necromancer, 13 mars 2007, 14h12. Motif: Corrigé le titre ...

  • #2








    Commentaire


    • #3




      Wassallamme !

      Commentaire


      • #4
        Des petits kons dans le palais d'un grand kon, voila ce que ca m'inspire.
        Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)

        Commentaire


        • #5
          Détrompes-toi , ils sont tout , mais surement ni de petits **** , ni des **** tout court comme tu dis ...

          Commentaire


          • #6
            ben ils ont gagné non??? pourquoi éxiger d'eux qu'ils soient magnanimes.leur adversaire allah yrahmou était un boucher,c'est la vengeance de dieu qui s'accomplit en quelques sortes.

            Commentaire


            • #7
              Le Berceau des Civilisations ...

              Qui ? "ils ont gagné " ? Quoi ?

              Oublions Saddamme Allahe Yarrahemahe ou Yaghfarre Lahe ...
              Un peu d'Histoire


              La civilisation arabo-islamique

              Le rôle qu’a joué l’Irak dans l’émergence et le développement de la civilisation arabo-islamique est de première importance. Il a servi, en effet, de berceau à l’Etat arabo-islamique qui a très vite évolué et s’est étendu, consolidant ses fondements et affermissant ses différentes structures. Cet essor s’est répercuté sur les mosquées qui, rénovées et élargies, devinrent de vrais centres de rayonnement scientifique. Bagdad, Bassora , Wasset, Koufa, Mossoul et d’autres villes irakiennes devinrent célèbres par leur style de vie moderne et la qualité des nombreux édifices civils et religieux à tel point que les historiens et les célèbres voyageurs les ont toujours cités dans leurs récits et mémoires.

              De fait, l’architecture et les arts islamiques en Irak sont un reflet du génie et de la créativité de la oumma islamique sous l’étendard de l’islam. Le tracé des villes, l’architecture des édifices et les motifs ornementaux sont autant d’éléments attestant d’une authenticité plus qu’évidente, en harmonie avec la grandeur du message divin dont les Arabes musulmans sont dépositaires, à savoir montrer le droit chemin et enseigner la parole de Dieu à l’humanité toute entière.


              Bassora (637 / 16 de l’hégire) :

              Unique issue maritime de l’Irak vers les pays du Golfe arabe et l’Extrême-Orient, la ville de Bassora est située sur la rive ouest de Chatt al-Arab, à environ 67 km du Golfe arabe et 549 km au sud de Bagdad.

              Les Arabes musulmans conquirent l’Irak en 636/ 14H sous le commandement de Sâad Ibn Abi Waqqas, qui parvint à s’emparer de la ville d’Al Madain après la célèbre bataille d’Al Qadissiya. Sur le lieu même de la bataille, il fera édifier deux ans plus tard la ville de Bassora par l’intermédiaire de Otba Ibn Ghazouane Al Mazini, gouverneur du calife Omar Ibn Al Khattab, pour servir de quartiers à ses troupes. Par la suite, le calife nomma Abou Moussa Al Achâari gouverneur de Bassora et fixa ses émoluments à 600 dirhams par mois. Il désigna en outre Charih Ibn Al Harith cadi principal de la ville.

              Au centre de la ville, le calife fit construire la mosquée, Dar al Imara (mairie) et Baït Al mal (trésor public). Toutes les routes et les avenues étaient tracées de façon à mener directement à la mosquée. Les vieux édifices et les palais éparpillés tout le long de la route Bassora-Nassiriya témoignent encore aujourd’hui de la magnificence qui caractérisait cette ville arabo-islamique.


              Koufa (638 / 17 de l’hégire) :

              Koufa est située sur la rive ouest de l’Euphrate, à quelques miles au nord-est de la ville antique d’Al Héra. Elle est également à 156 km au sud de Bagdad et à 18 km à l’est de la ville sainte de Najaf.

              Koufa fut construite en 638 (17 de l’hégire) par le chef musulman Sâad Ibn Abi Waqqas deux ans après l’édification de Bassora dont il reproduit le même plan. On raconte que Sâad, après avoir vaincu les Persans et conquis l’Irak, s’installa à Al Madain et fit construire Koufa qui s’élargit ensuite et connut un véritable essor urbanistique et atteignit son apogée pendant le règne des Omeyyades. Après la construction de la ville de Bagdad par le calife Al Mansour, Koufa perdit de sa splendeur mais demeura néanmoins un important centre stratégique sur les plans militaire, commercial et culturel.


              Bataille d’Al Qadissiya

              Bagdad (762 / 145 de l’hégire)
              (Dar As Salam- la ville ronde - la ville d’Al Mansour)


              Bagdad fut construite en l’an 762 (145 de l’hégire) sur la rive ouest du Tigre, à l’époque du calife Abbasside Abou Jâafar Al Mansour. Sa construction fut un événement majeur dans l’histoire des villes arabes et de la civilisation islamique. Car elle joua un rôle de première importance dans les évènements politiques et intellectuels qui ont marqué le monde arabo-islamique en particulier et le monde en général.

              Bagdad fut construite selon un schéma circulaire, avec quatre portes : Bab Echam, Bab Khorassane, Bab Bassora et Bab Al Koufa. Au début, la ville était entourée d’un mur extérieur. Mais l’activité urbanistique gagna progressivement les ailes ouest et est, et c’est sous cette pression que furent ajoutés les portes de Bab Al Mâazam, bab Chamassia et Al Mokhram. Parallèlement, on construit de somptueux palais, de grands édifices, des mosquées, des hospices, des abreuvoirs, des caravansérails, des camps de troupes, des souks, des écoles religieuses, des instituts d’enseignement…et la ville devint avec le temps un centre de rayonnement intellectuel et le lieu de prédilection des étudiants et chercheurs en quête du savoir des quatre coins du monde.

              Mais vint une époque ou Bagdad connut une période noire de son histoire, quand elle fut envahie et détruite par les envahisseurs Tatars sous le commandement de Hulagu (1258 / 656 de l’hégire), puis par les Timorais sous le commandement de Tamerlan (795 de l’hégire), avant d’être encore la cible des invasions des Galériens, des Séfévides et des Ottomans. Néanmoins, ses monuments civilisationnels demeurent témoins de sa gloire d’antan

              De nos jours, au XXIe siècle, Dar Es-Salam (Bagdad) est l’objet d’une nouvelle agression, celle de la coalition américano-britannique !


              Principaux monuments témoins de la civilisation islamique à Bagdad :

              L’école Mustansiriya à Bagdad (1227 / 625 de l’hégire)

              L’école Mustansiriya à Bagdad est considérée comme l’une des plus vieilles universités arabo-islamiques où on enseignait les sciences du Coran de la tradition du Prophète, les doctrines islamiques, les sciences de la langue arabe, les mathématiques, les préceptes de l’islam et les différentes disciplines de la médecine. Mais ce qui distingue peut-être cette école de toutes celles qui l’avaient précédé et même de celles de son époque est l’existence d’un bâtiment spécial annexé à l’établissement. De plus, il y avait en face de l’entrée principale de l’école une horloge qu’on consultait pour connaître les horaires de la prière et des cours, laquelle fut conçue par l’horloger Noureddine Ali Ben Taghleb qui assurait également son entretien.

              Construite près de Rossafa sur le Tigre par le calife Abbasside Al Mustansir Billah au cours de la période entre 1227 (625 de l’hégire) et 1234 (631 de l’hégire), l’école est de forme rectangulaire, composée d’une grande cour entourée de portiques Au milieu de chacun des quatre côtés se trouve une plate-forme élevée de six mètres de largeur, entourée de deux classes d’étude. Quant aux salles des étudiants, elles occupaient deux étages à l’extrémité de chaque plate-forme. L’architecte a entouré toutes les dépendances de l’école, telles les salles, les classes, les plates-formes et les halls, d’une enceinte qui les protège des quatre côtés, alors que le centre de l’édifice est occupé par une grande et large cour.

              Quant aux salles des conférences, elles se situent du côté sud de l’école dont les plafonds s’élèvent à une hauteur égale à celle des deux étages du bâtiment d’en face, composé, quant à lui, de salles surmontées de [baikats]* d’une hauteur égale à celle des salles de conférences. Les deux blocs sont reliés par un couloir de deux bouches de hauteur également, lequel communique avec la cour extérieur au travers de deux trous d’aération latérales faisant face au vent soufflant. Ainsi, poussé par les vents extérieurs, l’air s’engouffre dans les deux trous pour remplir et aérer le couloir. Conçu de la sorte, l’édifice a tout l’air d’un dispositif d’aération horizontal et fournit ainsi l’évidence que l’architecte musulman de l’époque maîtrisait parfaitement le concept et les principes de l’aérodynamisme.


              Vestiges de la Porte Centrale à Bagdad.

              Samarra (863 / 221 de l’hégire)

              [I]Considérée parmi les villes arabo-islamiques importantes en Irak, Samarra fut à une certaine époque la capitale des Abbassides après Bagdad. Aujourd’hui encore, avec d’autres villes et cités, elle continue à occuper une place de choix dans le cœur des Arabes et des musulmans. C’est dans cette ville que se trouvent en effet les sépultures des Imams Ali Al-Hadi et de son fils Hassan Al Askari.

              Samarra est située sur la rive gauche du Tigre, à 135 km au nord de Bagdad. Sa fondation remonte à l’an 836 (221 de l’hégire), et fut l’œuvre du Calife Al Môatassim Billah, huitième calife Abbasside, qui fit entreprendre son édification pour des raisons politiques et sociales qui sont bien détaillées dans les livres de l’histoire.

              La ville a par ailleurs servi de lieu de résidence à sept des califes Abbassides : Al Ouatik, Al Moutawakkil, Al Mountassir, Al Moustaîne, AL Mouâtazz, Al Mouhtadi et Al Mouâtamid qui y résida pendant un certain temps avant de retourner à Bagdad.

              Par ailleurs, les fouilles archéologiques qui ont été effectuées à Samarra ont permis de déterrer les vestiges des palais des califes qui ont résidé dans la ville, tels le palais Al Achiq, le palais Al Billawra, le palais Foukani, le palais Al Badiâ, le palais Al Jaousaq Al Khakani et autres monuments islamiques historiques. De même, les arts islamiques spécifiques à la ville de Samarra représentent, à coup sûr, une étape importante dans l’évolution des arts islamiques à l’est comme à l’ouest du monde islamique.

              La preuve en est la grande mosquée de Samarra, construite durant la période 852-849 (234-237 de l’hégire) par le calife Al Moutawakkil Ala’llah. De forme rectangulaire (240 x 158 m), elle fut conçue pour accueillir 80 000 fidèles, et son plan ressemble fort bien à celui des moquées de Bassora, Koufa et Wasit. En effet, elle est formée d’une salle de prière, de deux [majnabat]* et d’une arrière-cour entourant une esplanade rectangulaire au milieu de laquelle se dressait une fontaine ronde coupée dans un seul bloc de granite. On raconte qu’elle avait été ramenée d’Egypte pour être installée à la mosquée avant d’être transportée à l’école Charrabiya à Bagdad.

              Commentaire


              • #8
                Le Berceau des Civilisations ...

                La mosquée de Samarra se distingue également par son minaret en calimaçon, qu’on considère comme le plus ancien minaret d’Irak. En effet, il est unique en son genre dans le monde islamique et est situé à 27 mètres environ du mur nord de la mosquée, sur l’axe de son mihrab. Quant au corps du minaret, il s’élève en volute, reposant sur une plate-forme carrée, construite sur deux niveaux : un niveau inférieur qui atteint 31,80 m de longueur et un niveau supérieur de 30,50 m. La plate-forme mesure également 4,20 m de hauteur et est ornée de voûtes au nombre de neuf sur chaque côté, à l’exception du côté sud où elles ne sont que sept, la place des deux manquants étant occupée par l’escalier d’accès à la plate-forme. Mais le plus beau dans la partie supérieure de ce minaret est sans nul doute cette rangée de lanternes qui, au nombre de huit, couronnent le corps du minaret et dont les voûtes reposent sur des piliers en terre cuite semi-cylindriques. La hauteur du minaret est d’environ cinquante mètres, sans compter la plate-forme, ce qui le rend unique en son genre et le distingue des minarets du monde islamique, qu’ils soient anciens ou modernes.[/I]

                Mosquée Abi Dalf en Irak

                A Al-Jâfariya, le calife Al Moutawakkil âla Allah fit construire une mosquée qu’il voulut une copie de celle de Samarra tant au niveau de la forme que du minaret. Il l’appela mosquée Abi Dalf, du nom du commandant Abbasside qui s’illustra fort bien durant le règne du calife Harun Al-Rachid (décédé à Bagdad en 841 / 266 de l’hégire).

                Située au nord-est d’Al-Jâfariya, la mosquée est de forme rectangulaire, mais elle est plus petite que celle de Samarra. Ses murs extérieurs sont faits en argile, comme la plupart des constructions réalisées sous le règne d’Al Moutawakkil. Quant aux poutres, arcades et minaret, ils sont en briques et en plâtre. Avec le temps, les murs extérieurs n’ont pas résidé à l’usure du temps mais la plupart des parties construites en briques et en plâtre sont restées intactes.

                La construction de la mosquée Abi Dalf fut d’ailleurs l’occasion pour introduire de nouveaux éléments architecturaux dans le domaine, telle l’arc pointu et renflé, qui a été conçu ainsi pour aller en harmonie avec la largeur des corridors. En outre, le mihrab de la mosquée est en saillie par rapport au plan du mur de la qibla vu de l’extérieur, ce qui constitue un nouvel apport à l’architecture islamique.

                Brièvement, voici d’autres joyaux de la civilisation islamique en Irak, à savoir :Fort Abbasside d’Al Okhaydar.


                Fort abbasside d’Al Okhaydar :

                Le fort d’Al Okhaydar est considéré parmi les forts distingués du monde entier, en raison de ses caractéristiques exceptionnelles sur le plan de l’architecture arabo-islamique, voire de toute l’architecture orientale du Moyen-Age. La plupart des études scientifiques à l’époque abbasside, plus précisément au règne du calife Al Mansour Billah.

                Situé dans une zone d’une importance historique, au croisement des chemins qu’empruntaient jadis les caravanes commerciales entre autres le chemin reliant Koufa à la Syrie, la place forte constitue le trait d’union entre le style du palais Al Machta, modèle des constructions Omeyyades, et celui des palais et forteresses de Samarra bâtis par les califes abbassides. Il serait l’œuvre, du prince abbasside Issa Ibn Moussa. De forme quadrilatérale, le fort ressemble au palais Al Machta et sa longueur est d’environ 170 m sur chaque côté. De plus, il est entouré d’une enceinte appuyée par des tours demi-circulaires et abrite dans son centre un ensemble d’habitations fortement symétriques, des édifices latéraux ainsi que de grandes cours. Au centre de la façade nord de l’enceinte se situe un portail donnant sur un long corridor séparant deux ensembles d’habitations.

                En dépit de la simplicité des constructions, l’édifice, d’une apparence impressionnante, nous offre une importante série diversifiée de voûtes, allant de voûtes semi-cylindriques à celles supportées par des arcs doublés et des voûtes ornées en passant par des coupoles juxtaposées et des voûtes croisées.


                Ville de Najaf :

                Située à 180 km au sud-ouest de Bagdad, Najaf est parmi les villes islamiques les plus connues dans le monde arabo-islamique, eu égard au fait qu’elle abrite le tombeau de l’imam Ali Ibn Abi Talib, cousin du Prophète Mohamed.

                Mais Najaf était aussi un centre commercial pour toute la région de l’Euphrate central, de même qu’elle fut une importante station parmi celles qui ponctuaient les routes du pèlerinage (route Zoubaïda) venant de la Syrie et passant par Najaf et Haïl avant d’atteindre Médine puis la Mecque.


                Mausolée de l’imam Ali Ibn Abi Talib à Najaf.

                Karbala :

                Située à 105 km au sud-ouest de Bagdad, la ville de Karbala compte, au même titre que Najaf, parmi les cités islamiques sacrées chez les arabes musulmans, en raison également des mausolées de membres de la famille du prophète qui s’y trouvent, en l’occurrence ceux des imams Hussein Ibn Ali et Al Abbas Ibn Ali.

                Mausolée de l’imam Hussein Ibn Ali Ibn Abi Talib à Karbala.

                Kazimiya :

                Située à 5 km seulement à l’ouest de la capitale irakienne Bagdad, la cité de Kazimiya est aussi l’une des ville islamiques et culturelles importantes dans le monde arabo-islamique. On y trouve les tombeaux des imams Moussa Al Kazem et Mohamed Al Jawad.

                Le calife Al Mansour avait fait de Kazimiya un lieu de sépulture pour sa famille et ses proches parents, ce qui lui a valu l’appellation de cimetière de Qoraïch. Ainsi, y ont été inhumés Abou Jâafar Ibn Al Mansour, le calife Al Amine, Zobaïda, femme du calife Haroun Ar Rachid ainsi que les imams Abou Yousouf et Ahmed Ibn Hanbal. La ville fut appelée Kazimiya du nom de l’imam Moussa Al Kazem dont le mausolée est surmonté de deux coupoles recouvertes d’or pur, en plus de quatre minarets en or également. Le mausolée est orné de pièces rares et précieuses ; ses murs et ses entrées sont émaillées d’ornementations de faïence colorée ainsi que de textes coraniques. A proximité du tombeau de l’imam Moussa Al Kazem se trouve celui de l’imam Mohamed Al Jawad.


                Mausolée des deux imams à Kazimiya.

                Ville de Mossoul :

                Construite sur la rive ouest du Tigre, la ville de Mossoul avait plus d’une appellation puisqu’on l’appelait Oum Rabïan, Al Hadba, Al Fayha ou encore Al Khadra. Elle était entourée d’une grande muraille en pierre comprenant de plusieurs portails dont les plus connus sont Sinjar, Likch, Al Bid, sans oublier d’autres monuments historiques dont il ne reste plus que la tour de Bach Tabya.

                Conquise en l’an 20 de l’hégire durant le règne du calife Omar Ibn Al Khattab, Mossoul a, depuis, joué un rôle de première importance dans l’histoire arabo-islamique.

                Aujourd’hui, la ville de Mossoul conserve toujours des traces de sa gloire d’antan incarnée, à titre d’exemple, par la mosquée omeyyade considérée comme la plus ancienne des mosquées de la ville. Sa construction remonte à l’an 20 de l’hégire et fut l’œuvre de Otba Ibn Farqad As-Salami. On la qualifie d’omeyyade car elle fut rénovée et élargie durant le règne de Marouane Ibn Mohamed, dernier des califes omeyyades. Plus tard, la mosquée sera rénovée à plusieurs reprises, mais aujourd’hui, il n’en reste plus que le minaret connu sous le nom de minaret cisaillé ou minaret de la mosquée Al Kaouazine.

                La ville compte d’autres mosquées non moins importantes, dont notamment la mosquée Nouri ou encore la mosquée Al Hadba située au centre de la ville et connue pour son minaret convexe. En outre, Mossoul abrite plusieurs mausolées dont le plus connu est celui de l’imam Yahya Ibn Al Kacem, situé tout près de Bach Tayba.

                Mossoul abrite également quelques monastères et églises anciennes, telles les églises Simon Safa, considérée comme la plus antique des églises chaldéennes Al Tahira Marithion, Al Bïa et Al Atiqa. Parmi les monastères, on citera, entre autres, Mar Meta, Machorquis.

                De plus, Mossoul compte un musée d’antiquités classé deuxième en importance après celui de Bagdad. Il renferme des trésors rares et des pièces antiques d’une valeur inestimable, remontant à l’époque des Assyriens et des autres civilisations antiques qui se sont succédées sur le sol de l’Irak, en plus d’antiquités arabo-islamiques.


                Références bibliographiques :

                Atasoy, N., A. Bahnassi, M. Rogers : L'art de l'islam, Paris, 1990.

                Bammate, H. : Apports des Musulmans à la Civilisation, Genéve, 1962.

                Creswell, K. A. C., Early Muslim Architecture, Oxford,1940.

                Creswell, K. A. C., A Short Account of Early Muslim Architecture, Londres, 1958.

                Encyclopedia of Archaeological Excavations In The Holy Land. Oxford 1978.

                Ettinghausen,R.et O . Grabar : The Art and Architecture of Islam 650- 1250 , Harmondsworth,1987.

                Grabar,O. Et D. Hill : Islamic Architecture and Decoration A.D. 800- 1500, Londres , 1964.

                Marçais, G. : L' Architecture musulman d' Occident, Paris , 1954

                Michael Rogers, The Spread of Islam, Elsevier Phaidon, 1976

                Papadopoule, A.: L' Islam et l'art musulman, Paris, 1076.

                Petersen, A. Dictionary of Islamic Architecture. London, 1999.

                Sourdel, D. er j. Sourdel-Thomine : La civilisation de l'Islam classique, Paris, 1968 .

                Stierlin Henri , Islam de Badgad à Cordove,Taschen,2002.


                Commentaire


                • #9
                  je ne voie pas le rapport entre l'histoire de l'irak et sa grandeur passée avec saddam
                  ça ne change pas le faite que saddam est un déctateur et criminal et que c'est lui qui a ruiné son pays par ses bétises.

                  si non pour les images; des vinqueurs qui narguent et provoquent les arabes. C'est patétique.

                  Commentaire


                  • #10
                    Salamalikoumme.

                    Ce topic n'est pas pour discuter de Saddam , celà ne servirait à rien d'ailleurs et puis ... Le sujet n'est pas cette personne qui à été assassinée en pleine fête Musulmane par ces Majousse ...

                    Quand j'ai écrit "ex Palais de Saddam" , il fallait comprendre terre d'Irak , je suis sûr que vous voyez à peu prés ...

                    Je souhaite que l'on discute de la situation au présent ...


                    J'ai oublié d'ajouter ce lien



                    Wassallamme !

                    Commentaire


                    • #11
                      saddam a été executé par son peuple et ca je le respecte, ceci dit le titre que tu as choisi n'est pas clair du tout.

                      Commentaire


                      • #12
                        J'ai essayé de le modifier contre "En Direct de l'Irak " mais pas moyen :22:

                        Commentaire


                        • #13
                          Les réves de certains finissent souvent en cauchemars surtout s'ils les batissent avec le sang des innocents,ils devraient s'inspirer des leçons de l'ancien locataire:22: .
                          Personne ne peut étre de bonne foi,s'il vous arrive armer.
                          Les donneurs de leçon de "bonne moralité" on entre autre fait venir ces loups,dans la bergerie.
                          je suis du peuple des humains,et notre patrie s'appelle:terre

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonsoir!
                            Des images qui parlent d'elles-mêmes:ahurissantes, déconcertantes et arrogantes. Je me permets de joindre le texte suivant:

                            Le mensonge comme arme de guerre.
                            "On ne peut s'empêcher de se demander pourquoi il n'y a pas plus de militaires qui « refusent de la faire », comme le chante Boris Vian. Une guerre illégale, illégitime contre un pays souverain, condamnée par le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale des Nations-Unies et l'opinion publique internationale. Pourquoi sont-ils encore si nombreux à obéir, à marcher au pas, à croire ce qu'on leur dit sans voir ce qu'on leur cache ?
                            On peut aussi se demander pourquoi un pays veut encore en envahir un autre alors que toute l'histoire du monde montre que les peuples envahis finissent toujours par chasser les envahisseurs quelles que soient la durée ou la dureté de la résistance nécessaire pour y arriver. C'est à cette détermination que les Anglo-américains sont en butte, eux qui croyaient être accueillis en libérateurs et voir la défense militaire irakienne s'écrouler comme un château de cartes.
                            On n'a pu établir à ce jour aucun lien entre l'Irak et Al Qaeda, ni que ce pays possédait des armes chimiques et de destruction massive, ni que ses fusées avaient une portée suffisante pour atteindre les États-Unis. On peut même présumer que l'Irak, affaibli et appauvri par la guerre du Golfe en 1991, les attaques américaines répétées depuis ainsi qu'un embargo dévastateur n'a tout simplement pas les moyens de posséder de telles armes. À moins que quelque riche pays, ami de circonstance, lui en ait jadis fait cadeau, par exemple, du temps de la guerre contre l'Iran…
                            Pourtant, sans aucune preuve, l'administration Bush n'a cessé de déclarer le contraire pour justifier, à l'encontre du droit international, la "légitime défense" et sa politique d'invasion préventive. Tel est, en ce moment, « l'axe » de la désinformation et du mensonge et il ne date pas d'hier.
                            "

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X