La mobilisation populaire s’élargit et gagne de plus en plus en vigueur et en maturité. Le passage de la protestation à la contestation est un signe qui ne trompe pas. Elle s’est installé dans la durée et se poursuivra jusqu’à la chute du système. Elle puise sa force dans l’unité des citoyens, leur détermination et le caractère pacifique de l’action. Elle est également immunisée contre les opérations de dévoiement et de dénaturation. Les spectres habituellement brandis par le pouvoir sont totalement usés et ne sont plus d’aucun effet.
La dernière manœuvre du clan Bouteflika consistant à demander un sursis en contrepartie de réformes profondes et d’une élection présidentielle anticipée n’a convaincu personne. Bien au contraire, elle est perçue comme une défiance de plus, une défiance de trop. En effet, pourquoi quémander une prolongation de règne si ce n’est pour mieux organiser l’effondrement du pays ou, tout au moins, effacer les traces et nettoyer la scène du crime. La rue a parfaitement compris.
Elle dit NON !
La lettre rendue publique à l’issue du dépôt clandestin et par procuration de la candidature de Bouteflika révèle de manière claire un état de panique et de désarroi. Le clan présidentiel et ses alliés n’y croient plus. Aussi, il serait insensé de vouloir infliger au pays une énième épreuve dramatique.
La sagesse commande d’arrêter cette machine diabolique et d’aller immédiatement à une transition pour passer sereinement de l’ordre ancien à l’ordre nouveau. C’est l’unique alternative au péril.
Les patriotes, au sein du pouvoir comme dans la société, doivent prendre l’exacte mesure de la gravité du moment. Il est temps pour tout un chacun de prendre ses responsabilités en choisissant entre l’intérêt du pays et celui d’une minorité de malfrats.
L’attitude de l’opposition est pour le moins curieuse. En pareille situation, elle devrait transcender ses différences et se poser en porte-voix de la dynamique populaire. Pouvoir et société se trouvent dans un face-à-face jusque-là prudent.
Mais tout peut basculer à la moindre étincelle. D’où la nécessaire entrée en scène des acteurs politiques constitués et identifiés.
Le système ne doit plus bénéficier d’aucune sorte de légitimité. Il faut le désavouer par des sursauts de dignité. Les candidats à cette élection de la discorde doivent se retirer. Les parlementaires doivent remettre au peuple leur mandat. Les ministres doivent démissionner. Les hauts fonctionnaires de l’Etat doivent publiquement se démarquer de cette aventure périlleuse.
L’institution militaire est particulièrement interpellée. Jamais dans les moments de grande difficulté elle n’a observé un aussi long silence. Elle doit le rompre et agir dans le sens de la sauvegarde de l’intérêt supérieur du pays.
L’Algérie est un grand et beau pays. Ne laissons pas une poignée de brigands la détruire. Nos enfants ne nous le pardonneront jamais.
D.Z
La dernière manœuvre du clan Bouteflika consistant à demander un sursis en contrepartie de réformes profondes et d’une élection présidentielle anticipée n’a convaincu personne. Bien au contraire, elle est perçue comme une défiance de plus, une défiance de trop. En effet, pourquoi quémander une prolongation de règne si ce n’est pour mieux organiser l’effondrement du pays ou, tout au moins, effacer les traces et nettoyer la scène du crime. La rue a parfaitement compris.
Elle dit NON !
La lettre rendue publique à l’issue du dépôt clandestin et par procuration de la candidature de Bouteflika révèle de manière claire un état de panique et de désarroi. Le clan présidentiel et ses alliés n’y croient plus. Aussi, il serait insensé de vouloir infliger au pays une énième épreuve dramatique.
La sagesse commande d’arrêter cette machine diabolique et d’aller immédiatement à une transition pour passer sereinement de l’ordre ancien à l’ordre nouveau. C’est l’unique alternative au péril.
Les patriotes, au sein du pouvoir comme dans la société, doivent prendre l’exacte mesure de la gravité du moment. Il est temps pour tout un chacun de prendre ses responsabilités en choisissant entre l’intérêt du pays et celui d’une minorité de malfrats.
L’attitude de l’opposition est pour le moins curieuse. En pareille situation, elle devrait transcender ses différences et se poser en porte-voix de la dynamique populaire. Pouvoir et société se trouvent dans un face-à-face jusque-là prudent.
Mais tout peut basculer à la moindre étincelle. D’où la nécessaire entrée en scène des acteurs politiques constitués et identifiés.
Le système ne doit plus bénéficier d’aucune sorte de légitimité. Il faut le désavouer par des sursauts de dignité. Les candidats à cette élection de la discorde doivent se retirer. Les parlementaires doivent remettre au peuple leur mandat. Les ministres doivent démissionner. Les hauts fonctionnaires de l’Etat doivent publiquement se démarquer de cette aventure périlleuse.
L’institution militaire est particulièrement interpellée. Jamais dans les moments de grande difficulté elle n’a observé un aussi long silence. Elle doit le rompre et agir dans le sens de la sauvegarde de l’intérêt supérieur du pays.
L’Algérie est un grand et beau pays. Ne laissons pas une poignée de brigands la détruire. Nos enfants ne nous le pardonneront jamais.
D.Z
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