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Tribune de Genève : le président algérien est «sous menace vitale permanente»

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  • Tribune de Genève : le président algérien est «sous menace vitale permanente»

    Bouteflika nécessite des soins constants. Révélations

    Affaibli, souffrant de problème neurologiques et respiratoires, le président algérien est «sous menace vitale permanente», selon nos informations.

    Il est toujours là, au huitième des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) mais pourrait quitter l’établissement genevois sous peu. Dans quel état de santé est vraiment Abdelaziz Bouteflika, président de l'Algérie et candidat à sa propre succession à l'élection du 18 avril?

    Les rumeurs les plus folles ont couru dans son pays. On l’a dit très amaigri, menacé par un cancer ou sous assistance respiratoire permanente. En réalité, selon les informations de la Tribune de Genève, le chef de l’Etat se trouve «sous menace vitale permanente» en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques. Il ne souffre d’aucun mal mortel à court terme, mais c’est un vieux monsieur qui peine à se remettre des conséquences de son attaque cérébrale de 2013. Car c’est bien en raison des compétences des HUG en matière de neurologie qu’Abdelaziz Bouteflika y séjourne depuis le 24 février.

    Sa santé s'est dégradée

    En 2016, le président algérien avait subi un examen assez invasif du côlon, nécessitant une anesthésie générale. Cette année, c’est un examen des voies respiratoires qui était au programme. Cette bronchoscopie a permis de faire un bilan de santé approfondi du patient Bouteflika. Et en trois ans, sa situation s’est dégradée de manière perceptible. D’un état de fragilité, mais permettant une vie à peu près normale, il s’est transformé en patient dont l’état est très précaire et nécessite des soins constants.

    Selon nos informations, Abdelaziz Bouteflika est sous «menace vitale permanente» en raison d’une atteinte systémique à ses réflexes corporels. Son problème principal: il présente de hauts risque de faire des fausses routes, c’est-à-dire que des aliments peuvent être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut entraîner une infection pulmonaire grave. En langage médical, on parle de «broncho-aspiration».

    Ce trouble est un résultat de l’âge, mais aussi de son attaque cérébrale qui a dégradé ses fonctions neurologiques. Dont celle qui permet au corps d’empêcher l’ingestion d’aliments ou de liquides dans les poumons. Pour se protéger des infections pulmonaires - une cause majeure de mortalité chez les personnes âgées - Abdelaziz Bouteflika subit des cures d’antibiotiques régulières. Il reçoit aussi des soins de physiothérapie respiratoire.

    Moins grave, mais tout de même préoccupant dans l’exercice de ses fonctions politiques, le président algérien est atteint d’aphasie, soit de perte partielle du langage. Il semble réceptif à ce qu’on lui dit, mais on le comprend à peine. Il faut pratiquement lire sur ses lèvres. Son imposante équipe médicale - quatre médecins algériens, dont un cardiologue, un anesthésiste et un interniste - lui sert d’interprète avec le monde extérieur et parle souvent à sa place.

    Ce constat d’aphasie coïncide avec le diagnostic posé à distance par un médecin algérien que nous avons contacté, Horacine Bouraoui. Il dit s’être basé sur les images d’Abdelaziz Bouteflika vue dans les médias, suffisamment éloquentes à ses yeux. Ce spécialiste en neurologie fait le constat «de l'impotence fonctionnelle effective et définitive, des troubles intellectuels, aphasiques et articulatoires» du président et déclare que son état de santé ne lui «permet pas l'exercice des hautes fonctions inhérentes à la magistrature suprême».

    Aux HUG, la présence de ce patient hors du commun suscite une mobilisation inhabituelle. Abdelaziz Bouteflika est au 8e étage des HUG, au sein du service de médecine interne générale. Plusieurs chambres ont été réservées au bout du couloir, gardé par la police. L'entrée de la division privée de l’hôpital est gardée par un vigile armé. L'extrémité du couloir où se trouve le président est inaccessible et placée elle aussi sous bonne garde.

    Hier après midi et soir, une dizaine de manifestants algériens étaient devant les HUG. À 15h, ils ont vu un chauffeur d'une de ces limousines noires près de l’hôpital sortir avec un fauteuil roulant et des costumes repassés.

    Quant à l'équipe médicale algérienne et aux médecins suisses qui s'occupent du président, une personne qui se trouve sur place décrit leur fonctionnement comme étant «en vase clos». Les Algériens sont extrêmement discrets et ne se montrent pas dans le couloir.

    Dimanche soir, la présidence algérienne a officialisé la candidature d'Abedalziz Bouteflika à sa propre succession. Dans une lettre, un porte-parole a annoncé que le président s’engagerait, s'il devait être réélu, à rapidement quitter le pouvoir. Un communiqué laconique de la présidence algérienne avait annoncé le 21 février que le président se rendrait à Genève trois jours plus tard «pour un court séjour afin d'y effectuer des contrôles médicaux périodiques». Un Gulfstream immatriculé en Algérie a atterri à Cointrin le 24 février pour vraisemblablement déposer le patient et ses proches. L'avion n'a pas été revu depuis et il n'a pas annoncé son retour. Mais le président algérien pourrait quitter le territoire suisse très prochainement.

    Le DFAE ne s'exprime pas

    La Suisse officielle ne se prononce pas, ni sur les événements en Algérie ni sur la visite médicale de son président-candidat à Genève. «Le DFAE (ndlr: Département fédéral des affaires étrangères) ne souhaite pas s’exprimer sur la situation actuelle», nous écrit par email sa porte-parole Noémie Charton. «Le DFAE ne souhaite pas s’exprimer sur la situation actuelle.»

    Sur son site, le DFAE indique que «les relations entre l'Algérie et la Suisse sont bonnes» et précise qu'elles remontent à l'époque de la guerre d'indépendance. La Suisse avait alors joué un rôle dans les négociations menées à Évian entre le gouvernement provisoire algérien et la France coloniale.

    Les rencontres entre les deux pays sont régulières. En novembre dernier, Alain Berset (alors président de la Confédération) a rencontré Ahmed Ouyahia, le premier ministre algérien, en marge d'une conférence sur la Libye à Palerme. Quelques mois plus tôt, le conseiller fédéral Ignazio Cassis échangeait avec le ministre algérien des affaires étrangères Abdelkader Messahel dans le cadre de l’assemblée générale de l’ONU. En mars 2018, la conseillère nationale Isabelle Moret s'est rendue à Alger pour la Conférence internationale sur la participation politique des femmes. En 2015, la Suisse a inauguré une ambassade à Alger.

    Les échanges commerciaux sont stables. Les entreprises helvétiques y ont exporté pour plus de 400 millions de francs en Algérie, selon les douanes. Les importations de pétrole algérien, importantes jusqu'en 2014, ont depuis diminué. À la fin 2017, 4247 Algériens vivaient en Suisse, selon l'Office fédéral de la statistique, un chiffre stable.


    Tribune de Genève
    06.03.2019
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Ce constat d’aphasie coïncide avec le diagnostic posé à distance par un médecin algérien que nous avons contacté, Horacine Bouraoui.

    Il dit s’être basé sur les images d’Abdelaziz Bouteflika vue dans les médias, suffisamment éloquentes à ses yeux.

    Ce spécialiste en neurologie fait le constat «de l'impotence fonctionnelle effective et définitive, des troubles intellectuels, aphasiques et articulatoires» du président et déclare que son état de santé ne lui «permet pas l'exercice des hautes fonctions inhérentes à la magistrature suprême».

    Le présent certificat est adressé par le Professeur BOURAOUI

    au Président du CONSEIL CONSTITUTIONNEL



    Dernière modification par Pomaria, 06 mars 2019, 12h47.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Merci shadok !

      Je suis en déplacement et je n'arrivais pas à ouvrir le site de la tdg.

      Bravo
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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      • #4
        Dans tout un état normalement constitué, une enquête aurait dû avoir lieu pour savoir qui a écrit la lettre de candidature suite à la communication du journal ci dessus.

        Si cela s'avère exact, ces personnes se doivent d'être condamnées pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l'état (fameuse raison d'état).

        La suite : potence ou peloton d'exécution. C'est au choix.

        Mais ça c'est le rôle du sergent garcia de nommer cette équipe.

        Et il n'a pas été mis là pour ça. Sa fonction : ombre du défunt.
        Dernière modification par Chif, 06 mars 2019, 13h34.
        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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        • #5
          De rien Chif.

          Ils sont dans de beaux draps maintenant. Dans cet état, il est impossible de déplacer Bouteflika. Il va rester la bas, ce qui va compliquer leur tache de mensonge. Le Timing est excellent. La justice divine s'abat sur eux
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Mon Dieu !
            Malgré cela il insiste toujours, Allah isterna !
            « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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            • #7
              Un Gulfstream immatriculé en Algérie a atterri à Cointrin le 24 février pour vraisemblablement déposer le patient et ses proches. L'avion n'a pas été revu depuis et il n'a pas annoncé son retour. Mais le président algérien pourrait quitter le territoire suisse très prochainement.
              Il est chez Macron... à l’aéroport d'Avignon


              ça rime

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              • #8
                Certificat médical de Bouteflika : l’Ordre des médecins met en garde

                L’Ordre des médecins algériens a abordé, le mardi 5 mars, la question des certificats médicaux d’aptitude à la fonction de président, nécessaires à chaque candidat à l’élection présidentielle du 18 avril 2019.

                L’Ordre des médecins « rappelle les règles de déontologie médicale nationales et universelles ayant présidé à la rédaction des certificats médicaux pour les candidats à la Présidence de la République », tout en mettant en garde les institutions nationales chargées d’examiner la validité de ces documents « de l’obligation pour le ou les auteurs d’être inscrits au tableau de l’ordre des médecins ».

                Dans le communiqué du Conseil national de l’ordre des médecins, l’allusion au candidat Abdelaziz Bouteflika est flagrante, même si le Président sortant, toujours hospitalisé en Suisse, n’a à aucun moment été cité par les rédacteurs du communiqué.

                Le Conseil constitutionnel est donc averti quant à une falsification possible de ce document, suggérant à l’institution présidée par Tayeb Belaiz de vérifier l’authenticité et la validité du dossier de candidature de Abdelaziz Bouteflika, même si cela n’a pas été dit de façon explicite.

                L’Ordre des médecins n’a pas manqué d’exprimer son soutien à la mobilisation populaire contre le système et le cinquième mandat de Bouteflika. « Le Conseil national de l’ordre des médecins salue le mouvement populaire pacifique du 22 février et du 1er mars 2019, il est partie prenante de toutes les positions exprimées par le peuple algérien dont il fait partie », a affirmé l’Ordre dans son communiqué.

                Observ algerie
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Le courage et/ou la peur continuent à gagner les ventres et c'est très bon signe.

                  Les ordres (médecins, avocats....) qui se prononcent et/ou se désolidarisent.

                  L'intelligentsia rejoint la jeunesse...

                  Bon après, les maux de ventre, soit cela donne des sueurs froides soit... on doit aller fréquemment aux WC.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                  • #10
                    Le conseil de l'ordre doit denoncer ce certificat et non faire dans la "solidarité" de comptoir, et comme dit CHIF il est etabli rien que par les video existante que le president ne peut rediger une lettre (physiquement diminué) ni meme signer alors que l'ART 139 l'éxige aussi celui déposé est un faux qui doit obliger le procureur a s'autosaisir et mettre en garde à vue le directeur de campagne

                    Commentaire


                    • #11
                      danube
                      Le conseil de l'ordre doit denoncer ce certificat et non faire dans la "solidarité" de comptoir, et comme dit CHIF il est etabli rien que par les video existante que le president ne peut rediger une lettre (physiquement diminué) ni meme signer alors que l'ART 139 l'éxige aussi celui déposé est un faux
                      A mon avis, sans éléments de preuves factuels et tangibles en leur possession, ils ne peuvent se prononcer.

                      Mais ils peuvent exiger de voir le contenu du certificat médical délivrés et mis dans le dossier de candidature, et en demander une expertise comme le propose le Professeur BOURAOUI !

                      qui doit obliger le procureur a s'autosaisir et mettre en garde à vue le directeur de campagne
                      s'autosaisir dis-tu ?

                      On n'a pas de vraie justice ni de vraie institution qui exécute la loi et rien que la loi ?

                      On a une justice du téléphone, à la merci de ceux qui tiennent le pouvoir !
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                      Commentaire


                      • #12
                        Vous ne faites que vous répéter! Le sérieux vous a lâché.
                        Vous n’êtes assez maligne!
                        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                        • #13
                          El_Hour1
                          Vous ne faites que vous répéter! Le sérieux vous a lâché.
                          ca vous gêne tant ?
                          D'ailleurs où dans mes écrits, tu vois que ne suis pas sérieuse.


                          El_Hour1
                          Vous n’êtes assez maligne!
                          Je n'ai pas à être maligne. Ce n'est pas un jeu.
                          Dernière modification par Pomaria, 06 mars 2019, 16h19.
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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