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Appel d’intellectuels et d’universitaires algériens de la diaspora pour le changement

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  • Appel d’intellectuels et d’universitaires algériens de la diaspora pour le changement

    PAR MAGHREB ÉMERGENT
    7 MARS 2019

    Ayant émigré pour des raisons liées à l’histoire, nous universitaires et intellectuels établis à l’étranger, suivons avec inquiétude l’évolution récente de la situation politique du pays.

    Nous appelons les fonctionnaires des forces de l’ordre et les membres de l’armée nationale à être lucides devant les risques qui menacent l’Algérie. Ni le personnel des forces de sécurité ni la population n’ont intérêt à revivre les affres de la tragédie nationale des années 1990. Les officiers ne doivent jamais oublier qu’ils appartiennent à une armée issue de la valeureuse ALN qui, avec le soutien de son peuple, a défait les forces d’occupation coloniale pour libérer le pays.

    Une armée n’est pas forte seulement avec la puissance de feu de ses armes ; elle l’est avec le soutien de son peuple. Face à la tourmente qui s’annonce et qu’il faut à tout prix éviter, l’unité de l’ANP est à sauvegarder comme la prunelle des yeux. En même temps, la solidarité de corps ne doit pas prévaloir au prix de tirer sur les civils. Si l’ordre de tirer était donné, il faut se rappeler que les armes de l’ANP auront tiré sur les petits-enfants des glorieux colonels BenBoulaid, Amirouche et Lotfi.

    Nous voulons croire que l’armée algérienne n’est ni un corps de janissaires, ni une milice armée au service d’un régime impopulaire. Les officiers de l’armée sont les fiers descendants des maquisards de l’ALN et sont des soldats de la république prêts à défendre leur peuple. Entre Algériens, il n’y a pas d’ennemis que l’armée combattrait. Il y a seulement des divergences idéologiques et politiques au sein de la société qui devraient et pourraientêtre résolues par le débat libre et l’alternance électorale. Nous appelons nos frères officiers à être à la hauteur de l’éthique de l’honneur de l’ALN et à ne pas être l’instrument de répression des revendications légitimes des jeunes générations pour la construction de l’Etat de droit et de la démocratie.

    Signataires :
    • Lahouari Addi, Professeur émérite, Sciences Po Lyon, France, former fellow at the Institute for Advanced Study, Princeton, Etats-Unis
    • Rachid Ouaissa, Professeur de science politique, Directeur du Centre d’Etudes sur le Monde Arabe, Université de Marburg, Allemagne
    • Youcef Nedjadi, chercheur en physique nucléaire à l’université de Lausanne, Suisse, former fellow at University of Oxford, membre de l’Institut de Physique britannique, Grande Bretagne
    • Hasni Abdi, Global Studies Institute, Université de Genève, directeur du CERMAM, Suisse
    • Youcef Bouandel, professeur de science politique, Qatar University, Doha, Qatar
    • Abdelkader Charef, professor of political science, State University of New York, Etats-Unis
    • Abdelouahab Dahbi, enseignant-chercheur à l’Ecole Polytechnique de Zurich, Suisse
    • Lakhdar Ghettas, PhD, LSE, Grande Bretagne, Conflict Transformation Advisor, CFG, Suisse,
    • Kaddour Hadri, Professeur émérite, Queen’s University Belfast, Irelande
    • Haoues Seniguer, maître de conférences à Sciences Po Lyon, France
    • Abbas Aroua, Privat-Docent, Faculté de Médecine, Université de Lausanne, Suisse
    • Mohamed Amara, professeur de mathématiques, université de Pau, France
    • Mohamed Benbaali, Médecin anesthésiste-réanimateur, Languedoc-Roussillon, France
    • Farida Djelloul, médecin, Haut Fonctionnaire des Nations Unies à la retraite, Suisse
    • Razika Adnani, philosophe et islamologue, membre du conseil scientifique du Centre civique d’étude du fait religieux (CCEFR), France
    • Sabrina Zeghiche, doctorante en sociologie à l’Université d’Ottawa, Canada
    • Ghalya Djelloul, enseignante-chercheure, CISMOC, Université Catholique de Louvain, Belgique
    • Azzedine Boussekssou, Directeur de recherche au CNRS, Membre de l’Académie des Sciences, Paris, médaille d’argent du CNRS, France
    • Yacine Chitour, Professeur, Université Paris Sud, membre senior de l’IUF, France
    • Nour Meddahi; Professeur, Toulouse School of Economics, fellow de la Econometric Society
    • Raouf Boucekkine, Professeur, directeur de l’Institut d’Etudes Avancées d’Aix-Marseille (IMéRA), membre senior de l’Institut Univeristaire de France
    • Tahar Khalfoune, juriste, affilié à l’université Lyon3, France
    • Abdelakader el Mokhtar, Language Tutor, University of Glasgow, Grande Bretagne
    • Réda Bensmaia, Professor of Francophone Studies and Comparative Literature, Brown University, Etats-Unis

  • #2
    Le mouvement prend de la profondeur c'est bien.

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    • #3
      langue de bois

      il faut se rappeler que les armes de l’ANP auront tiré sur les petits-enfants des glorieux colonels BenBoulaid, Amirouche et Lotfi.
      Pourquoi continuer a parler de la guerre de décolonisation a tout-va. Tguehamna. il y a eu une autre guerre en entracte, et pendant 10 ans, ou l armée a été impliquée...

      C'est une occasion en or pour évoluer, devenir mature et éviter les réflexes pavloviens par panique ou peur.

      A part ca, c'est une bonne initiative.
      البعره تدل على البعير

      Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

      Commentaire


      • #4
        Cette inquietude est legitime mais je crois qu'elle n'est pas d'actualite ... en 30 ans, beaucoup de choses ont change (mon impression) ... Je ne crois pas a cette prophetie de malheur : affrontement armee et peuple ...

        Mais c'est vrai que la presence au pouvoir du duo Bouteflika - Gaid Salah depuis un siecle deja, donne l'impression que le pays est frozen in time


        .
        Dernière modification par Someday, 08 mars 2019, 02h13.
        “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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