Abelaziz Z. nommé au Conseil Consultatif d’Al Qaïda Maghreb
Un Marocain à un haut poste d’Al Qaïda
MI
Sheikh Ahmed Abu al-Baraa avec le chef du GSPC
algérien Abu Musaab
Le Maroc aurait certainement espéré un meilleur coup de pub que celui-là, quelque temps seulement après le procès des auteurs présumés des attentas terroristes de Madrid de mars 2004. Un marocain originaire de Tétouan, Abelaziz Z., alias Abou El Baraa pour les intimes, vient en effet, selon toute vraisemblance, d’être désigné pour siéger au sein du Conseil Consultatif de l’Organisation Al Qaïda aux pays du Maghreb islamique (ex GSPC, dite aussi Al Qaïda Maghreb), une instance de haute-décision dans l’organigramme de la nébuleuse intégriste.
Cette nomination a créé de nouveaux remous au sein des services sécuritaires internationaux. Ceux-ci estiment en effet que c’est là une nouvelle preuve du resserrement des liens entre les organisations terroristes islamistes à travers le monde et notamment au Maghreb. Le Conseil Consultatif d’Al Qaïda Maghreb, dont le QG se trouve dans le sud-est algérien, se composerait de 16 membres, parmi lesquels, mise à part “la nouvelle recrue” marocaine Abou El Baraa, des Tunisiens, des Algériens et des Libyens, sous la direction de l’Algérien Abdelmalek Droukdal, alias cheikh Abou Moussaab Abdel Ouadoud. Ce dernier prévoirait une toute nouvelle stratégie pour Al Qaïda au Maghreb, stratégie qui tiendra désormais compte de la nouvelle donne sécuritaire mondiale et s’attachera «à ne pas reproduire les erreurs du passé». Les services sécuritaires marocains, la CIA et les renseignements belges, desquels émaneraient ces informations, auraient par ailleurs débusqué de nouveaux camps d’entraînement militaires d’Al Qaïda en Mauritanie à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Nouakchott, mais aussi au Tchad, en Algérie et au Mali.
Al Qaïda Maghreb prévoirait même l’ouverture d’un autre camp similaire dans le Sahara marocain, ce qui expliquerait la vigilance accrue des autorités du Royaume dans les provinces du Sud. Une union terrible et terrifiante... Les “frères maghrébins unis” doivent certainement, à l’heure qu’il est, se réjouir d’avoir réussi là où leurs pays respectifs ont échoué.
SOURCE:Maroc Hebdo.
Un Marocain à un haut poste d’Al Qaïda
MI
Sheikh Ahmed Abu al-Baraa avec le chef du GSPC
algérien Abu Musaab
Le Maroc aurait certainement espéré un meilleur coup de pub que celui-là, quelque temps seulement après le procès des auteurs présumés des attentas terroristes de Madrid de mars 2004. Un marocain originaire de Tétouan, Abelaziz Z., alias Abou El Baraa pour les intimes, vient en effet, selon toute vraisemblance, d’être désigné pour siéger au sein du Conseil Consultatif de l’Organisation Al Qaïda aux pays du Maghreb islamique (ex GSPC, dite aussi Al Qaïda Maghreb), une instance de haute-décision dans l’organigramme de la nébuleuse intégriste.
Cette nomination a créé de nouveaux remous au sein des services sécuritaires internationaux. Ceux-ci estiment en effet que c’est là une nouvelle preuve du resserrement des liens entre les organisations terroristes islamistes à travers le monde et notamment au Maghreb. Le Conseil Consultatif d’Al Qaïda Maghreb, dont le QG se trouve dans le sud-est algérien, se composerait de 16 membres, parmi lesquels, mise à part “la nouvelle recrue” marocaine Abou El Baraa, des Tunisiens, des Algériens et des Libyens, sous la direction de l’Algérien Abdelmalek Droukdal, alias cheikh Abou Moussaab Abdel Ouadoud. Ce dernier prévoirait une toute nouvelle stratégie pour Al Qaïda au Maghreb, stratégie qui tiendra désormais compte de la nouvelle donne sécuritaire mondiale et s’attachera «à ne pas reproduire les erreurs du passé». Les services sécuritaires marocains, la CIA et les renseignements belges, desquels émaneraient ces informations, auraient par ailleurs débusqué de nouveaux camps d’entraînement militaires d’Al Qaïda en Mauritanie à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Nouakchott, mais aussi au Tchad, en Algérie et au Mali.
Al Qaïda Maghreb prévoirait même l’ouverture d’un autre camp similaire dans le Sahara marocain, ce qui expliquerait la vigilance accrue des autorités du Royaume dans les provinces du Sud. Une union terrible et terrifiante... Les “frères maghrébins unis” doivent certainement, à l’heure qu’il est, se réjouir d’avoir réussi là où leurs pays respectifs ont échoué.
SOURCE:Maroc Hebdo.
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