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Nekkaz se rend à Genève pour voir si Bouteflika "va bien" mais pense qu'il est "mort depuis longtemps"
Jeudi soir, l'homme d'affaires Rachid Nekkaz, dont la candidature à la présidentielle algérienne a été retoquée, a annoncé qu'il se rendrait ce vendredi à Genève où le président algérien est hospitalisé.
Rachid Nekkaz, homme d'affaires, qui a cherché sans succès à se présenter à la présidentielle algérienne après avoir vainement voulu il y a quelques années participer à la présidentielle française, doit se rendre à Genève ce vendredi. C'est en tout cas ce qu'il a annoncé ce jeudi soir sur Europe 1. Il a expliqué le sens de sa démarche:
Son interlocuteur lui a alors répondu que selon la Tribune de Genève le pronostic vital d'Abdelaziz Bouteflika, dont l'état est censé n'inspirer "aucune inquiétude" d'après l'exécutif algérien, était seulement engagé à ce stade. Rachid Nekkaz ne s'est pas démonté:
Cousinade
L'homme a encore surpris son monde dimanche dernier au moment de déposer sa propre candidature à la présidentielle algérienne. Ne remplissant pas les critères d'éligibilité, il s'est effacé au profit de son cousin et homonyme, dont il se propose de diriger la campagne. L'idée est selon lui de créer le poste de vice-président en cas de victoire dudit cousin, d'y être nommé avant de passer à la présidence de la République algérienne elle-même, après la démission de l'autre Rachid Nekkaz.
BFM TV
Rachid Nekkaz, homme d'affaires, qui a cherché sans succès à se présenter à la présidentielle algérienne après avoir vainement voulu il y a quelques années participer à la présidentielle française, doit se rendre à Genève ce vendredi. C'est en tout cas ce qu'il a annoncé ce jeudi soir sur Europe 1. Il a expliqué le sens de sa démarche:
"Je serai à Genève pour voir si le président algérien va bien car son dossier de candidature a été présenté alors que tout le monde sait qu’il est mort depuis déjà assez longtemps."
Le soupçon de Nekkaz à l'égard de la SuisseSon interlocuteur lui a alors répondu que selon la Tribune de Genève le pronostic vital d'Abdelaziz Bouteflika, dont l'état est censé n'inspirer "aucune inquiétude" d'après l'exécutif algérien, était seulement engagé à ce stade. Rachid Nekkaz ne s'est pas démonté:
"La Tribune de Genève, c’est en Suisse. La Suisse regorge de la fortune algérienne depuis des années. Il faut savoir que quand il était ministre des Affaires étrangères, il avait caché l’équivalent de quinze milliards de centimes algériens en Suisse, la diplomatie suisse a vocation à garder les secrets bien cachés de la diplomatie algérienne."
Ce n'est pas la première fois que Rachid Nekkaz assure qu'Abdelaziz Bouteflika est mort. Il déclarait ainsi à la télévision algérienne il y a un an environ: "Il est décédé et n'a même pas eu droit à des funérailles". Il ajoutait alors qu'il avait été remplacé par un homme pourvu d'un "masque 3-D".Cousinade
L'homme a encore surpris son monde dimanche dernier au moment de déposer sa propre candidature à la présidentielle algérienne. Ne remplissant pas les critères d'éligibilité, il s'est effacé au profit de son cousin et homonyme, dont il se propose de diriger la campagne. L'idée est selon lui de créer le poste de vice-président en cas de victoire dudit cousin, d'y être nommé avant de passer à la présidence de la République algérienne elle-même, après la démission de l'autre Rachid Nekkaz.
BFM TV
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