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Hocine Benhadid Genéral à la retraite : Les Algériens ne doivent pas croire aux affabulations de Gaïd Salah

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  • Hocine Benhadid Genéral à la retraite : Les Algériens ne doivent pas croire aux affabulations de Gaïd Salah

    Hocine Benhadid Genéral à la retraite : Les Algériens ne doivent pas croire aux affabulations de Gaïd Salah


    El Watan - MEZIANE ABANE 08 MARS 2019 À 10 H 50 MIN 21532

    Le général à la retraite, Hocine Benhadid, a accepté de répondre à nos questions. Son analyse reste radicale. Il propose une solution à la situation actuelle en exigeant le départ de tout le système.

    Quelle est votre position par rapport à cette révolte populaire contre la candidature de Bouteflika au 5e mandat ?

    Je salue les jeunes manifestants, les personnes âgées, les femmes et tous ceux qui se sont levés pour tout ce qu’ils ont fait depuis le 22 février. Je salue leur courage pour dénoncer l’injustice qu’ils subissent tous les jours et pour leur position historique sur la situation de l’Algérie.

    Je suis en totale adhésion avec le peuple à travers le territoire national et dans toutes les willayas du pays. Notre peuple a tranché.

    Il a donné son verdict contre les dépassements de nos gouvernants. Il refuse un mandat de plus pour le président de la République. Il veut s’en débarrasser gentiment et pacifiquement.

    Le président Bouteflika est malade. Il est absent de la scène politique depuis 2005. Sa situation s’est aggravée depuis 2013. Quant à sa candidature, elle illégale et anti-constitutionnelle. Elle a d’ailleurs été présentée par procuration au Conseil constitutionnel, ce qui est totalement contraire à la loi.

    Que pensez-vous du candidat Ali Ghediri, général lui aussi à la retraite ? Le soutenez-vous ?

    J’ai assisté à sa conférence de presse au Forum du quotidien Liberté et je peux vous dire que je ne partage ni ses convictions ni son programme. Je ne soutiens personne.

    Vous qualifiez de prédateurs et d’Apaches les gens qui, selon vous, font tout pour maintenir Bouteflika au pouvoir. Qui sont ces gens-là ?

    Le principal, c’est son frère Saïd. Même s’il a commencé bien avant à s’intéresser au pouvoir, il a réussi à s’imposer en profitant de l’état de santé compliqué de Bouteflika en 2005. Gaïd Salah, en place depuis 2004, en a fait de même.

    Depuis, ce sont ces deux hommes qui gèrent le pays. Gaïd a consolidé les positions de Saïd. Ce dernier a fait pareil et c’est ainsi qu’il est devenu le patron de la présidence.

    Tout le monde lui obéit, y compris Gaïd Salah. Saïd a continué jusqu’à modifier la Constitution de 2008 pour permettre à son frère de briguer un 3e mandat, puis un 4e. C’est lui le principal ordonnateur et c’est lui qui commande ces Apaches dont les oligarques, comme les qualifie Louisa Hanoun. Je cite ici Ali Haddad, Tahkout, Kouninef et d’autres.

    Ouyahia aussi. C’est ce dernier qui a créé l’empire Tahkout en lui octroyant des terrains et des usines prêtes au dinar symbolique, comme celle de Tiaret. C’est Ouyahia qui lui a donné 3000 ou 4000 bus d’étudiants.

    En tant que Premier ministre, il a profité lui aussi de cette situation pour devenir un réel oligarque. C’est un bon exécutant discipliné. Il a étudié le personnage du frère du président, Saïd. Il l’a bien cerné, au point de le manipuler.

    C’est la raison pour laquelle Ouyahia est resté au pouvoir jusqu’à ce jour. Le pouvoir connaît aussi son histoire. Ils ont trouvé un terrain d’entente pour rallonger le règne de Bouteflika. Mais il n’y a pas qu’Ouyahia, il y a aussi tous les gouvernements successifs du temps de Bouteflika. Ces derniers ont profité aussi de la situation. Ils sont devenus, en quelque sorte, les esclaves des Bouteflika.

    Puis, il y a aussi les partis politiques créés par le pouvoir, dont celui du dissident du MSP, Amar Ghoul, de Amara Benyounes, et d’autres dont El Karama de Benhamou et bien évidemment le FLN et le RND.

    Ils sont devenus des porte- parole du gouvernement, ou plutôt de Saïd Bouteflika. Tout le monde est nommé sur ordre de Saïd, y compris les militaires ! Saïd interfère même dans les grandes décisions de l’armée.

    Cela veut dire que même le chef d’état-major n’est pas libre. On lui impose les chefs militaires pour les besoins et les intérêts de la présidence, comme par exemple certains chefs des Régions militaires, le poste du chef de la Garde républicaine et certains postes des renseignements. Ils sont tous imposés par lui.

    En réaction aux manifestations contre le 5e mandat, Gaïd Salah a mis en garde, sur un ton menaçant, ceux qui veulent, selon lui, déstabiliser le pays. Il a parlé des risques et des menaces qu’encourt l’Algérie, qui demeure, selon ses dires, ciblée par ses ennemis. Quelle est votre lecture du discours du chef d’état-major ?

    Contrairement à Gaïd Salah, je considère que l’Algérie est en sécurité, ce que lui ne dit pas. Il parle du danger extérieur. Qu’il dise lequel ? C’est lui qui a créé ce danger. C’est son invention. S’il y a un danger de l’extérieur, notre armée est capable d’y faire face.

    Elle est garante de la sécurité des frontières et de leur contrôle. Elle est composée de soldats, de gradés et d’officiers. Nous avons le commandement des secteurs opérationnels militaires qui sont en charge de surveiller et de contrôler les frontières, les commandements régionaux et le commandement national.

    Ce sont ces militaires disciplinés qui supportent tous les sacrifices, qui maintiennent la sécurité des frontières. Maintenant, si on croit Gaïd Salah et sa thèse de danger extérieur, ce qui veut dire une sorte d’invasion d’un pays étranger comme la France, les Etats-Unis ou autres, nous avons tout le potentiel nécessaire pour faire face à cette situation.

    L’armée a formé près de cinq millions de militaires appelés depuis 1969. Disons que si nous avons 50% de perdition, il nous restera donc, environ 2.5 millions d’appelés formés et capables de reprendre du service. Gaïd Salah dramatise les choses.

    Nous avons une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme en Algérie. L’armée algérienne a su s’adapter à cette situation. Elle le fera devant les grandes puissances. Gaïd Salah doit arrêter d’essayer de faire peur au peuple algérien. Les Algériens doivent continuer leur combat pacifique et ne doivent pas croire ce genre de fabulations. Gaïd Salah attend juste la mort de Bouteflika pour prendre sa place. Il est sûr que si ce dernier décède, c’est lui qui reprendra les rênes du pays.

    Vous parlez d’une solution à la situation actuelle. Pouvons-nous en connaître le contenu ?

    Première étape. Il faut appliquer l’article 102 de la Constitution et annoncer la vacation du poste du président. Nous savons tous que l’actuel président de l’APN a été placé par effraction et par la force du cadenas et que c’est Saïd Bouteflika qui a placé les différents gouvernements, le Conseil constitutionnel ainsi que le chef d’état-major. Ils sont donc tous illégitimes. Il faut les destituer.

    Gaïd Salah reçoit même des ordres des Emirats. Trouvez-vous cela normal ? Imaginez-vous un chef d’état-major de l’armée qui parle de paix et de stabilité alors qu’il reçoit des ordres de l’étranger ? Il n’est qu’un pion. Il n’y a pas d’Etat. Nous sommes dans l’illégalité la plus totale. Je propose un comité des sages. Il sera composé de Ali Yahia Abdennour, d’Ahmed Taleb Ibrahimi et de Boualem Benhamouda.

    Ces derniers auront des conseillers, dont l’avocat Mustapha Bouchachi, le journaliste Fodil Boumala et le colonel Chafik Mesbah. Ce comité aura un coordinateur qui sera le Dr Lounes Oukaci. Ce comité des sages doit être installé par le président du Sénat Abdelkader Bensalah.

    Ce comité aura pour mission de nommer un gouvernement provisoire dans une période de trois mois ou peut-être plus afin de préparer la transition. Il doit aussi aider le président du Conseil de la nation à préparer l’intérim de la présidence. Il aura, donc, trois mois pour installer le gouvernement et trois autres pour préparer les élections. Ce sont eux qui décideront s’ils gardent l’APN ou non.

    Tous les membres des gouvernements successifs doivent rendre des comptes. Ils doivent déposer leurs bilans et rendre publics leurs biens immobiliers depuis la prise de leurs fonctions. Ils doivent être interdits de sortie du territoire jusqu’à ce qu’ils prennent le quitus de la Cour des comptes.

    Tout haut fonctionnaire doit le faire dont, je cite pour l’exemple, Mohamed Raouraoua ou l’empereur de la résidence d’Etat Hamid Melzi. Il faut aussi assurer la sécurité des membres du comité qui doivent être à l’abri. Pour cela, il faut nommer un nouveau directeur de la sécurité militaire. Ce ne sera pas Tartag.

    Je propose Ouadaï Mohamed qui était adjoint de la 1re Région militaire. Il faut aussi un nouveau wali d’Alger qui sera, selon moi, Metaoui Mokhfi, un ex-militaire nationaliste et sérieux. Même le chef d’état-major Gaïd Salah doit partir et rendre des comptes. Il sera remplacé par le commandant des forces terrestres, Saïd Chengriha, qui assurera l’intérim.

    Vous avez été condamné, en 2016, à une année de prison ferme pour outrage à corps constitué (l’institution militaire) suite à vos révélations et sorties médiatiques. Vous avez été libéré, neuf mois plus tard, suite à votre maladie. Quelles conséquences cette affaire a-t-elle eu sur vous ?

    J’ai été kidnappé par les gendarmes et les services de sécurité après ma sortie du tribunal. J’ai été condamné et mis en prison à El Harrach. Je suis tombé malade et j’étais très affaibli. Je n’ai malheureusement pas été pris en charge. J’ai une hernie discale et j’ai frôlé la paralysie. Je pouvais mourir en prison si j’avais purgé ma peine. Je marche difficilement, mais ce n’est pas important. C’est ma famille qui a été le plus touchée.

    Mon fils, traumatisé depuis mon kidnapping, ne quitte plus la maison. Je n’ai pas été pris en charge depuis ma sortie. Je me soigne tout seul. Ces gens doivent tous partir. Je salue, encore une fois, le sursaut du peuple algérien. Je souhaite qu’il continue la révolution contre ce pouvoir pourri et corrompu. Il va certainement réussir.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Décidément, nos généraux n'ont pas encore compris le message des algériens et se considèrent encore les dépositaires du destin national...

    Ce général complètement illuminé va jusqu'à proposer des noms à des détails incroyables pour maîtriser la transition, quand il a compris que son ancien candidat, Ghediri, s'est complètement grillé. Manière de cacher leur désarroi au ratage de leur plan. Ils continuent à mener leur opération claniques au nom de leur règlements de comptes.

    Ce général à la retraite qui propose un comité de transition dirigé par des personnes aussi âgés, pour ne pas dire plus âgés qu'un président malade, n'est elle pas finalement une opération, une autre opération pour phagocyter une alternative efficace et capable de changer les choses, par un comité inopérant et incapable d'insuffler quoi que ce soit.

    Si l'on veut changer de système, réellement, il faut des hommes intègres, fins connaisseurs du système, dont le discours a été limpide, non changeant au grès des circonstances, pouvant construire au sein d'un comité de salut civique un consensus pour démembrer ce système et inscrire le pays dans une nouvelle modernité. Non des marionnettes symboliques qui se sont donné en spectacle en septembre 2017 avec une polémique indigne avec une autres figure emblématique de l'échec, Boukrouh, pour que rien ne change et pour apporter des réformes cosmétiques... Toute en mettant en conseillé, en second ordre, des figures respectées du changement démocratique et des libertés civiques comme Monsieur Bouchachi.

    Ces généraux sont définitivement une tare pour ce pays dont ils se considèrent les tuteurs...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      @Ott

      Mon fils, traumatisé depuis mon kidnapping, ne quitte plus la maison. Je n’ai pas été pris en charge depuis ma sortie. Je me soigne tout seul. Ces gens doivent tous partir. Je salue, encore une fois, le sursaut du peuple algérien. Je souhaite qu’il continue la révolution contre ce pouvoir pourri et corrompu. Il va certainement réussir.
      Lorsque je lis cette pleurniche, je lis: voici le prix pour que je me taise.

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      • #4
        Bonjour ott
        Le sujet a deja été débattu ici :
        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=437015
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          @Babelouad

          Nous adorons chez nous la culture du martyr. Un martyr aurait tous les droits, même en disant des imbécilités qui nous a mené la ou nous sommes aujourd'hui... Qu'un général qui dans ses interventions présentes et passées continue d'imposer ses vues à son peuple, au nom des règlements de compte entre casquettes suite à ses déclarations méprisantes, vulgaires et indignes contre un chef d'état-major, je n'ai cessé de critiquer l'immixtion politique de cette armée et de son chef, mais je ne donne aucun crédit à la guerre des clans qu'ils veulent mener au nom des algériens. Taisez vous et dégagez, c'est tout ce que je leur demande, ces bulldozers de la politiques... rangez vos flingues...
          Dernière modification par ott, 09 mars 2019, 08h05.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Hello Xenon,

            Désolé pour le doublon, absorbé par des obligations professionnelles, je n'ai pas fait le tour des discussions...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Maaliche ott f'il i3ada ifada ..
              Outre ses tendances gerontocrates J'ai été très étonné par les fanfaronnades martiales totalement a l'ouest de ce général , le gars n'a aucun sens de la mesure .
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Ça fait partie du personnage. Ce qui est très grave, c'est que ce genre d'illuminés est sensé être la crème de la crème, formé à West Point. Son amateurisme politique est à l'image des bulldozers qui ont mené ce pays à cet état, ca lui va bien pour un technicien des blindés...

                La grande muette possède probablement des hommes d'exception, comme au sein du peuple dont ils sont issus. Faudrait qu'ils comprennent que l'époque des divisions et des artilleries lourdes est révolu... La politique est l'art de construire un consensus participatif, non de mener des troupes aux ordres de la grande bataille du développement. C'est une déformation professionnelle majeure qui explique les déviances depuis 1958... voir avant...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  @Ott

                  Je ne crois pas que cela soit une question de formation mais une question de personnalité.

                  Un personnage comme Zeroual qui a eu la dignité de se retirer le seul qui n'a pas été chassé (en incluant la mort)

                  qui conserve toujours cette dignité en essayant de rester a l'écart.

                  Commentaire


                  • #10
                    @Babelouad

                    Zeroual est très respectable par son engagement détaché dans une période critique. Il avait démissionné quand Chadli a désavoué Betchine et appliqué la réforme de l'armée proposée par Nezzar, et a ensuite démissionné sous la pression des mêmes, Nezzar & Co, en 1998, quand ils ont mené une campagne politique et médiatique intense contre Betchine et Zeroual... Soyons sérieux...

                    C'est d'ailleurs Betchine qui a pensé le premier à Bouteflika et qui l'a logé en plein mois de ramadan chez lui après les événements de 1988, d'où le candidat du consensus en 1999...

                    L'Algérie doit passer à une autre étape, celle d'organiser l'état et ses institutions représentatives. Le sens de l'organisation n'est pas le monopole des militaires, qui ont un sens de la discipline qui ne cadre pas avec la respiration d'une société qui propose et qui participe. Il existe des gens capables de gérer avec doigté et lucidité cette transition qui doit être historique. Ca suffit avec les ratages historiques...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Soyons sérieux...
                      Je ne commente pas plus loin...

                      La question est tranchée par le peuple il faut un changement de système pas juste un changement d'hommes.

                      dans quel but?

                      pour le but je vois au moins 3 éléments se dégageaient:
                      Justice
                      Liberté (sans justice pas de liberté)
                      Espoir (sans liberté pas de projets sans projets pas de perspectives de vie meilleure)

                      comment faire ce changement?

                      dans l'immédiat avec qui?
                      Dernière modification par babeloued, 09 mars 2019, 08h48.

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                      • #12
                        @Babeloued

                        Le premier défis est un défis institutionnel. Il y en a pas, et le peu qu'il y avait est parterre. Bouteflika, en personnifiant les institutions rend un service immense au pays, il va les emporter avec lui, dans un mois ou 6 mois... il lui reste encore le coup de Baden Baden, pour nous faire le De Gaulle algérien, qui va probablement se faire la semaine prochaine, s'il en a encore la santé... il veut probablement laisser un mouvement Gauliste qui reviendrait à la fin de la transition au moment des elections législatives, après la constitution...

                        L'autre alternative est de mener une refonte constitutionnelle, par une élection constituante. Bouchachi est le mieux placé pour piloter les débats au sein de cette assemblée constituante élue, et membre d'un comité de direction de transition.

                        Les réformes structurelles dont a besoin le pays, dans l'organisation de l'état, de sa régionalisation, de la représentativité de sa gouvernance pourrait être pilotée par Hamrouche. Des réformes économiques d'envergure sont nécessaires pour démarrer une machine grippée. Les algériens ne veulent pas que des promesses, des espoirs, mais des résultats, et le combat économique est le plus ardu. Les enjeux geo-stratégiques n'ont pas besoin de réorientation majeure, et un approfondissement diplomatique peut-être garanti par Lamamra. L'organisation de la représentation sociale est un autre défis pour permettre à la société d'être une force de proposition, non juste une force de contestation. On est forts pour dire ce que l'on ne veut pas, on est très faibles pour dire ce que l'on veut et comment y parvenir. Et enfin, la refondation politique est capitale pour amener une représentation politique saine à la fin de cette transition de 30 à 60 mois, amener les mécanisme de l'exercice démocratique, puis du choix démocratique du peuple souverain. Ces mécanismes sont de divers ordres, une mise à plats des partis politiques incapables de propositions ou de débats contradictoires, une mise à plat d'une scène médiatique au service du débat contradictoire, non excessivement organique, une mise à plat des mécanismes de contrôle électoral pour ne plus jamais pouvoir contester le choix du peuple.

                        Ce choix la, émanation d'élection se doit d'être encadré par un respect sans failles des principes constitutionnels, émanation d'une élection constituante. Les garanties du respect de cette constitution, et de l'état de droit est un axe majeur de la réforme institutionnelle. Le droit par contre n'est pas une réponse, mais un instrument au service d'un état, et du respect des règles du jeu admis par la collectivité... dans tout algérien, sommeille un dictateur. Il faut maintenant agir pour que dans tout algérien, sommeille un esprit critique, un citoyen et un démocrate, capable d'organisation, mais surtout de consensus...

                        Voici une modeste appréciation des défis immenses qui nous attendent, en espérant qu'elle puisse permettre le débat et l'enrichissement par l'action citoyenne de tous les algériens...
                        Dernière modification par ott, 09 mars 2019, 16h55.
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          @Ott
                          Je te rejoins en grande partie, il faut des hommes qu'on apprécie selon ce qu'ils ont fait. Hamrouche en fait partie, pas tellement pour leurs compétences mais surtout pour pouvoir arbitrer dans l'intérêt de la nation.
                          Il y a de jeunes compétences nationales qui peuvent les aider les conseiller.

                          Mais c'est clair avant changement de constitution ou au moins revenir a celle de 96.

                          Soit dissoudre le FLN soit l'obliger a changer de nom.
                          Et dissoudre les organisations de la famille révolutionnaire

                          Commentaire


                          • #14
                            Ott

                            Son amateurisme politique est à l'image des bulldozers qui ont mené ce pays à cet état
                            Pourquoi le traites-tu d'amateur ?
                            Benhadid dit vrai.. il appelle un chat un chat !
                            Boutef et Said ne font qu'un dit-il !
                            Gaid Salah a passé un deal avec Boutef en 2004.
                            Ouyahia a réussi à se positionner entre deux clans.. et s'imposer comme la solution qui éviterait d'en venir aux tribunaux !
                            Les dignitaires de ce régime ont tous placés leur fric dans les banques les plus sûres au monde.. celles des Emirats !

                            Tu veux que je continue ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Voyons Capo,

                              Ouyahia a été ramené par Bouteflika en 2014 à la présidence, en tant que chef de cabinet, apres l'avoir liquide au RND, car il savait que l'apprenti Poutine ne pourrait jamais terminer son stage, et que le Rdv avec le destin de l'homme le plus détesté du sérail et des algériens était un moyen de perturber ceux qui voulaient décider de la succession depuis 2012... croire un instant dans le destin du stabilocrate est d'un autre amateurisme politique... parler de la probité de l'homme des sales besognes, avec un Takhout et Haddad triomphant est l'autre supercherie... j'espère que je t'ai bien fait plaisir là, pose encore des questions, tu seras servis, évites d'autres, tu seras moins ravis par les réponses... allez ciao capo dei capi... les joueurs de domino te disent, ghlak ellaab, jeu favoris de tes copains... les joueurs du cheikh mat ont des stratégies d'avancer des pions, des fous, des cavaliers, les tours de garde et des reines et le roi même peut se mettre en danger pour découvrir les 10 coups suivants... heureusement qu'il y a encore ceux qui n'aiment pas les jeux sacrificiels et qui considèrent que finalement, Domino, ou cheikh mat, le jeu avec des adversaires peut se transformer en grande fête de la démocratie... ne t'en déplaise... bises à ta copine de joie...
                              Dernière modification par ott, 09 mars 2019, 17h00.
                              Othmane BENZAGHOU

                              Commentaire

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