Le 08 mars 2019 à07:56Modifié le 08 mars 2019 à 07:56
Lorsqu'on lit l'agence de presse algérienne APS (Algérie Presse Service), on a l'impression que tous les pays de la planète soutiennent le polisario et que la plupart reçoivent ses dirigeants en grande pompe. La réalité est évidemment différente.
Cette fois-ci, il s'agit de l'Irlande. Une visite de Brahim Ghali avait été annoncée, avec rencontre du président Michael D. Higggins. Il n'en a rien été. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international, Brahim Ghali n'est pas libre de ses mouvements. Son absence suscite des interrogations: s'est-il vu refuser l'entrée en Irlande ou bien s'est-il abstenu en raison du mandat d'arrêt international?
APS titre donc sur "une délégation sahraouie de haut niveau reçue à Dublin".
Car face à ce premier échec, le polisario a tenté tant bien que mal d’établir des contacts, qu’importe le niveau, qu’importe la substance.
En réalité, les envoyés du polisario n'ont rencontré ni ministres, ni responsables gouvernementaux, ni présidents des deux chambres du Parlement.
Cela a notamment été confirmé dans une lettre du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères irlandais, qui ajoute qu’aucune visite n’a été, ni ne sera prévue avec les ministres du gouvernement. Cette lettre a été adressée à l'ambassadeur du Maroc en Irlande, Lahcen Mahraoui. L'ambassadeur marocain avait saisi officiellement le ministre des AE irlandais dès la parution des rumeurs de visite de Brahim Ghali sur les réseaux sociaux du polisario.
Dans la lettre du secrétaire général qui rappelle que l’Irlande ne reconnaît pas la «rasd» et soutient le processus onusien en cours, ce pays réduit à néant l’existence d’un quelconque statut aux membres du polisario : La visite de quelques personnes "ne constitue ni la reconnaissance d’un quelconque Etat, ni l’attribution d’un quelconque statut officiel".
Afin de sauver les apparences et suite à l’échec de la visite à laquelle aspirait Brahim Ghali, ses envoyés ont rencontré, à titre personnel, le Président Michael D. Higgins.
L’unique souvenir de cette visite, demeure une photo, relayée uniquement sur les réseaux sociaux du polisario. Elle n’existe nulle part ailleurs.
En revanche, cette visite avortée ou imaginée a eu le mérite de confirmer la position constante de ce pays vis-à-vis du Sahara marocain, qui n’a pas changé d’un iota.
Média 24
Lorsqu'on lit l'agence de presse algérienne APS (Algérie Presse Service), on a l'impression que tous les pays de la planète soutiennent le polisario et que la plupart reçoivent ses dirigeants en grande pompe. La réalité est évidemment différente.
Cette fois-ci, il s'agit de l'Irlande. Une visite de Brahim Ghali avait été annoncée, avec rencontre du président Michael D. Higggins. Il n'en a rien été. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international, Brahim Ghali n'est pas libre de ses mouvements. Son absence suscite des interrogations: s'est-il vu refuser l'entrée en Irlande ou bien s'est-il abstenu en raison du mandat d'arrêt international?
APS titre donc sur "une délégation sahraouie de haut niveau reçue à Dublin".
Car face à ce premier échec, le polisario a tenté tant bien que mal d’établir des contacts, qu’importe le niveau, qu’importe la substance.
En réalité, les envoyés du polisario n'ont rencontré ni ministres, ni responsables gouvernementaux, ni présidents des deux chambres du Parlement.
Cela a notamment été confirmé dans une lettre du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères irlandais, qui ajoute qu’aucune visite n’a été, ni ne sera prévue avec les ministres du gouvernement. Cette lettre a été adressée à l'ambassadeur du Maroc en Irlande, Lahcen Mahraoui. L'ambassadeur marocain avait saisi officiellement le ministre des AE irlandais dès la parution des rumeurs de visite de Brahim Ghali sur les réseaux sociaux du polisario.
Dans la lettre du secrétaire général qui rappelle que l’Irlande ne reconnaît pas la «rasd» et soutient le processus onusien en cours, ce pays réduit à néant l’existence d’un quelconque statut aux membres du polisario : La visite de quelques personnes "ne constitue ni la reconnaissance d’un quelconque Etat, ni l’attribution d’un quelconque statut officiel".
Afin de sauver les apparences et suite à l’échec de la visite à laquelle aspirait Brahim Ghali, ses envoyés ont rencontré, à titre personnel, le Président Michael D. Higgins.
L’unique souvenir de cette visite, demeure une photo, relayée uniquement sur les réseaux sociaux du polisario. Elle n’existe nulle part ailleurs.
En revanche, cette visite avortée ou imaginée a eu le mérite de confirmer la position constante de ce pays vis-à-vis du Sahara marocain, qui n’a pas changé d’un iota.
Média 24
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