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Par Ouazi Pi -9 mars 2019
Les juges se sont prononcés contre le cinquième mandat. Ils sont 1000 à se joindre à la protestation populaire et à prendre la décision de ne pas encadrer les élections présidentielles d’avril 2019.
Dans une déclaration rendue publique, les juges se sont insurgés contre l’usurpation des droits des citoyens ainsi que les manquements à la constitution et aux lois du pays. Ils appellent leurs collègues à se joindre à eux afin de « rendre à la justice sa dignité bafouée par les décideurs ».
« Suite à ce dépassement grave qui va à l’encontre de la constitution, cinq juges élus vont démissionner du haut conseil de la magistrature dans les heures à venir », révèle l’avocat et militant des droits de l’homme Maitre Salah Dabouz. « Aussi, dimanche 10 mars, il y aura un arrêt de travail dans toutes les cours de l’Algérie à partir de 10 h ».
Ils annoncent l’organisation d’un rassemblement devant les tribunaux afin de soutenir le peuple dans sa quête légitime d’un État de droit. « Nous serons aux côtés du peuple dans cet élan de libération. Nous sommes du peuple et pour le peuple, concrètement par des actions pas seulement par des slogans », peut-on lire dans la déclaration.
Les juges se sont prononcés contre le cinquième mandat. Ils sont 1000 à se joindre à la protestation populaire et à prendre la décision de ne pas encadrer les élections présidentielles d’avril 2019.
Dans une déclaration rendue publique, les juges se sont insurgés contre l’usurpation des droits des citoyens ainsi que les manquements à la constitution et aux lois du pays. Ils appellent leurs collègues à se joindre à eux afin de « rendre à la justice sa dignité bafouée par les décideurs ».
« Suite à ce dépassement grave qui va à l’encontre de la constitution, cinq juges élus vont démissionner du haut conseil de la magistrature dans les heures à venir », révèle l’avocat et militant des droits de l’homme Maitre Salah Dabouz. « Aussi, dimanche 10 mars, il y aura un arrêt de travail dans toutes les cours de l’Algérie à partir de 10 h ».
Ils annoncent l’organisation d’un rassemblement devant les tribunaux afin de soutenir le peuple dans sa quête légitime d’un État de droit. « Nous serons aux côtés du peuple dans cet élan de libération. Nous sommes du peuple et pour le peuple, concrètement par des actions pas seulement par des slogans », peut-on lire dans la déclaration.