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Soufiane Djilali propose une sortie à la crise politique qui secoue le pays

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  • Soufiane Djilali propose une sortie à la crise politique qui secoue le pays

    Par Hani Abdi − Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, espère que la raison l’emportera dans ce face-à-face entre le pouvoir et le peuple. «Si ce qui reste de ce régime s’entête à refuser la sentence populaire, le pays risque une déflagration pourrait tout emporter», avertit-il, avant de proposer une sortie de crise.

    Le président de Jil Jadid estime qu’il est impératif de remettre le pouvoir au peuple. Dans une conférence de presse animée aujourd’hui, il explique sa vision. Ainsi donc, tout doit commencer par une «lettre présidentielle» dans laquelle le président Bouteflika reconnaîtra son «inaptitude à gouverner» et annulera «les élections présidentielles d’avril 2019». «Il charge une personnalité consensuelle ou un comité d’engager immédiatement des consultations avec la classe politique, les syndicats, la société civile et des personnalités nationales», souligne-t-il.

    Le plan de sortie de crise que propose Soufiane Djilali repose aussi sur la mise en place d’un «forum national», dont les membres seront bénévoles et la formation d’un gouvernement neutre, non partisan, dont la durée et les missions seront également négociées. Le Forum national désignera, par consensus, une personnalité ou un comité pour assurer les fonctions de chef de l’Etat.

    «La Constitution actuelle est suspendue dans la définition des attributions politiques, l’Assemblée populaire nationale, le Conseil de la nation et le Conseil constitutionnel sont dissous par le président de la République», ajoute Soufiane Djilali. Aussi, le chef de l’Etat (ou l’instance présidentielle) ainsi que les membres du gouvernement s’engageront à ne pas se présenter aux élections présidentielles.

    «Le président de la République se retire définitivement dès l’extinction de son mandat, le 26 avril 2019. Le gouvernement, dont les membres devront accomplir la feuille de route négociée, s’attellera, en collaboration avec les partis politiques, dans le cadre du Forum national, à préparer les conditions d’une véritable élection dans un délai raisonnable de 12 mois. Dès l’élection du nouveau Président, engager un processus constituant pour une Loi fondamentale consensuelle, adoptée par un référendum. L’organisation des élections législatives et la mise en place des institutions prévues par la nouvelle Constitution», conclut le président de Jil Jadid, qui espère ainsi que le pouvoir en place va écouter le «message clair» du peuple.

    H. A.
    Algerie patriotique
    Dernière modification par sako, 10 mars 2019, 18h41.

  • #2
    Perso, j'aime pas trop.
    Les responsables de l'échec de l'Algérie ne peuvent en aucun cas réussir son renouveau...

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    • #3
      La purge se fait , afin qu une transition sans mafia , ni voleurs , ni des traites à la nation
      la mafia se retire ?? démission en série ..sauve qui peut , la pression de la rue !!!
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Un bemol la constituante avant les elections pour ne pas tomber sur un autre escroc

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        • #5
          Perso, j'aime pas trop.
          Je te comprends Bachi. Mais il ne faut pas se laisser emporter par son enthousiasme. Le plus dur et le plus incertain est la réussite de la période de transition qui peut partir en vrille si chacun ne met pas du sien et ne cherche pas à imposer sa vision.

          Le noeud gordien va se défaire lorsque le clan Boutef optera pour le retrait et empruntera (de bonne foi) le chemin de la transition pacifique et sereine, qui est dans son intérêt s'il ne veut pas voir émerger des revendications jusque-boutistes.

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          • #6
            Malheureusement, il faudra compter avec la charogne, du moins provisoirement.

            Il faut beaucoup de réalisme pour bien compter les choses et n'en oublier aucune, le pouvoir sait très bien qu'en lâchant c'est comme se mettre la corde autour du cou, vous croyez vraiment qu'il vont le faire !

            Perso je ne le crois pas, regardez le FLN qui se donne des vitamines dès que l'avion s'est posé à Boufarik, wellat fihoum errouh après des jours de coma.

            Ce qu'il faut craindre maintenant c'est la réaction de la rue qui devient de plus en plus incontrôlable.

            Les jours prochains seront décisifs...

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            • #7
              Le plus dur et le plus incertain est la réussite de la période de transition qui peut partir en vrille si chacun ne met pas du sien et ne cherche pas à imposer sa vision.
              Bonsoir jawzia

              Je le crois aussi, les Algériens ne s'entendent pas. Il y a pas une voie ou deux mais de nombreuses. De l'islamisme, au communisme en passant par le berbérisme, l'autonomie à divers degrés des régions. Comment rassembler tout ce beau monde, ce sera pas une sinécure.

              Ceci dit, ce que je comprends des demandes de Jilali, c'est qu'il laisse le pouvoir honni maitre de ces agendas. Je ne lui fais pas confiance à ce niveau. Je suis convaincu que le résultat dans ce cas, ce sera du pareil au même.

              Ca prend du nouveau, de nouvelles têtes, de nouvelles idées, de nouvelles façons de faire.

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              • #8
                De l'islamisme, au communisme en passant par le berbérisme, l'autonomie à divers degrés des régions. Comment rassembler tout ce beau monde, ce sera pas une sinécure.
                La meilleure manière de couler ce mouvement historique est d'aborder durant la transition les questions de projet de société. La transition devrait à mon sens concerner uniquement le réaménagement du code électoral, la constitution d'une instance indépendante de préparation, d'organisation et de surveillance des élections, rendre les coudées franches à la société civile et ... aller vers des élections (présidentielles) libres et transparentes. Et là que le meilleur gagne tout en rappelant le caractère inviolable du cadre républicain.

                La constitution, la 2° république, les élections locales ... pas urgent !

                Ceci dit, ce que je comprends des demandes de Jilali, c'est qu'il laisse le pouvoir honni maitre de ces agendas.
                Le pouvoir ne sera maitre de rien du tout dès lors que Boutef jette l'éponge et les élections reportées (d'au moins 6 mois) ou annulées. A partir de là, il s'agit juste de mettre la forme pour faire quitter le navire aux rats.

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                • #9
                  Bachi ,tu te trompes en croyant que la constitution doit faire mention d'un projet de société .La constitution doit définir les règles générales du fonctionnement de l'état,des institutions de l'état,

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                  • #10
                    El Ksouri
                    Non, je crois pas que la constitution doit déterminer l'idéologie
                    c'est loin de ce que j'ai écrit

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                    • #11
                      Excuse me Bachi .
                      JE ne crois pas que la constitution va étire changée de fond en comble .IL est nécessaire de changer les dispositions qui posent problème .
                      En plus modifier les lois relatives aux élections .
                      Nous avons tous repérer des dispositions qui ne permettaient pas la séparation des pouvoirs ou des dispositions qui donnaient trop de pouvoir au chef de l'état par exemple.

                      Bouteflika a tripoté la constitution à plusieurs reprises .IL a modifié des lois ,a restructuré des services. Tout a été fait dans un seul but ,avoir le pouvoir absolu
                      .
                      Dernière modification par ELKSOURI, 10 mars 2019, 22h18.

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