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Militaires, oligarques, obligés… les clans du pouvoir algérien

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  • Militaires, oligarques, obligés… les clans du pouvoir algérien

    - A la tête du pays, Abdelaziz Bouteflika s’est appuyé sur des gens présumés « sûrs ». L’opacité et la complexité du système sont tels qu’il est difficile de mesurer l’influence réelle de ces groupes.

    Lorsqu’il est élu président en 1999, Abdelaziz Bouteflika vient de passer près de deux décennies loin du pouvoir, tombé en disgrâce après la mort de son mentor, le président Boumediene en 1978. Le nouveau chef de l’Etat paie ses années d’absence par une connaissance imparfaite des arcanes du régime. Sur ses gardes, il éprouve une méfiance absolue envers ce système qui l’a écarté vingt ans plus tôt. A commencer par les généraux qui l’ont finalement appelé à la rescousse, en pleine guerre civile entre l’armée et les islamistes, pour offrir une image présentable du pouvoir algérien.

    Pour se protéger, il s’appuie au fil des ans sur des gens présumés « sûrs ». Son clan familial, d’abord, à commencer par son frère cadet. Des militaires fidèles qui lui doivent le sommet de leur carrière, à l’image du chef de l’état-major. Des barons des affaires, qui ont profité des fruits de la rente pétrolière et lui garantissent le soutien des milieux d’affaires. Des obligés enfin : hommes politiques ou syndicalistes.

    L’opacité et la complexité du système algérien sont tels qu’il est difficile de mesurer l’influence réelle des différents clans qui composent le pouvoir, aujourd’hui alliés pour préserver ce qui peut l’être-.


    Le Monde.fr
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