Le séjour médical du Chef de l’État à Genève, entamé le 24 février dernier, a pris fin, hier en fin de journée. Ces contrôles médicaux périodiques aux Hôpitaux universitaires genevois n’ont rien d’exceptionnel, puisqu’il les effectue depuis l’AVC dont il a été victime en 2013. Sauf que cette fois-ci, candidat à la présidentielle d’avril, ses soins, pendant deux semaines, ont déclenché bien des polémiques et suscité bien des inquiétudes.
Les marches enregistrées à Alger et dans plusieurs régions du pays, exemplaires par leur caractère pacifique et par la diversité sociale des marcheurs, ont montré, de la manière la plus éclatante, que la liberté d’opinion et d’expression, loin d’être virtuelle, constitue une réalité palpable et concrète. Elles ont également été porteuses de slogans revendiquant des réformes profondes. Bien entendu, certaines lectures extrêmes n’ont pas hésité un seul instant à donner de ces marches, une image de contestation radicale qu’elles n’ont pas. La surenchère politicienne de bas étage, ainsi que des mots d’ordre de grève générale tentent d’orienter ce mouvement vers des impasses, au moment où précisément les engagements du Président, au cas où il serait élu, les prennent entièrement en charge, avec une démarche consensuelle, un calendrier précis, une présidentielle anticipée, dans laquelle il ne serait pas candidat, et une refonte de la Constitution.
Toute la secte des aventuriers et des revanchards a développé une propagande d’une rare violence, alimentant la passion de la rue, afin de faire pression sur les institutions de la République, et notamment sur le Conseil constitutionnel qui doit rendre incessamment son verdict quant à la validation des vingt et une candidatures. Malgré le fait que son directeur de campagne ait assuré, il y a quelques jours, que la santé du Président n'inspirait aucune inquiétude, et que les récentes informations de presse faisant état d'une dégradation de son état de santé sont sans fondement, toute une foultitude de zélés en manque de visibilité multiplient les «diagnostic à distance» et mènent campagne contre la candidature du Chef de l’État, envisageant des scénarios pour le moins fantaisistes, et, dans tous les cas, passionnels et de nature si peu démocratique en s’opposant au processus électoral, et donc sans passer par la voie des urnes en bafouant la volonté du peuple. Car, en démocratie, l’élection n’est pas une option, étant l’élément essentiel d’une architecture de la représentation aussi imparfaite soit-elle parce que donnant lieu à de vives critiques, partout dans le monde, même dans les sociétés très développées, mais sans laquelle ce serait le retour en arrière et céder à l’irrationnel et à l’arbitraire.
EL MOUDJAHID
Les marches enregistrées à Alger et dans plusieurs régions du pays, exemplaires par leur caractère pacifique et par la diversité sociale des marcheurs, ont montré, de la manière la plus éclatante, que la liberté d’opinion et d’expression, loin d’être virtuelle, constitue une réalité palpable et concrète. Elles ont également été porteuses de slogans revendiquant des réformes profondes. Bien entendu, certaines lectures extrêmes n’ont pas hésité un seul instant à donner de ces marches, une image de contestation radicale qu’elles n’ont pas. La surenchère politicienne de bas étage, ainsi que des mots d’ordre de grève générale tentent d’orienter ce mouvement vers des impasses, au moment où précisément les engagements du Président, au cas où il serait élu, les prennent entièrement en charge, avec une démarche consensuelle, un calendrier précis, une présidentielle anticipée, dans laquelle il ne serait pas candidat, et une refonte de la Constitution.
Toute la secte des aventuriers et des revanchards a développé une propagande d’une rare violence, alimentant la passion de la rue, afin de faire pression sur les institutions de la République, et notamment sur le Conseil constitutionnel qui doit rendre incessamment son verdict quant à la validation des vingt et une candidatures. Malgré le fait que son directeur de campagne ait assuré, il y a quelques jours, que la santé du Président n'inspirait aucune inquiétude, et que les récentes informations de presse faisant état d'une dégradation de son état de santé sont sans fondement, toute une foultitude de zélés en manque de visibilité multiplient les «diagnostic à distance» et mènent campagne contre la candidature du Chef de l’État, envisageant des scénarios pour le moins fantaisistes, et, dans tous les cas, passionnels et de nature si peu démocratique en s’opposant au processus électoral, et donc sans passer par la voie des urnes en bafouant la volonté du peuple. Car, en démocratie, l’élection n’est pas une option, étant l’élément essentiel d’une architecture de la représentation aussi imparfaite soit-elle parce que donnant lieu à de vives critiques, partout dans le monde, même dans les sociétés très développées, mais sans laquelle ce serait le retour en arrière et céder à l’irrationnel et à l’arbitraire.
EL MOUDJAHID
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