Le président Bouteflika a confirmé mardi tout haut ce que des millions algériens pensaient tout bas. Il y aurait des gens de son entourage qui agissent et pire encore, décident en son nom.
Il a en effet révélé hier à la surprise générale, qu’il n’a jamais été question pour lui de briguer un 5ème mandat et que son état de santé ne le lui permettait pas. Cet aveu prend l’allure d’une bombe.
Qui s’est donc permis de déposer un dossier de candidature en son nom, désigné Abdelmalek Sellal directeur de campagne puis le remplacer par Abdelghani Zaalane après le sulfureux échange téléphonique entre l’ex premier ministre et l’homme d’affaire Ali Haddad ?
Qui a organisé le cortège officiel des huit fourgons flambant neufs de marque Hyundai pour acheminer les «5 millions» de parrainages du «vrai faux» candidat Bouteflika ?
Mais surtout qui a écrit le fameux message à la nation le 3 mars dernier lu au nom du président dans lequel il a annoncé sa candidature et a livré sa feuille de route post présidentielle avec une «conférence nationale inclusive» et l’engagement qu’il ne briguera pas un 6ème mandat ?
Tout le peuple algérien était témoin qu’Abdelghani Zaalane avait animé une conférence de presse au siège du Conseil constitutionnel pour confirmer la candidature de M. Bouteflika et dérouler ses propositions.
Ceci alors que le concerné se trouvait à ce moment-là dans les hôpitaux de Genève où il a été admis pour des contrôles de «routine» qui ont finalement duré 12 jours…
Il y a clairement un gros mensonge d’Etat dans cette fumeuse affaire où des milieux intéressés se sont attribués des prérogatives présidentielle pour forcer la main à un homme qui avoue aujourd’hui son inaptitude à repartir pour un autre mandat.
C’est une violation gravissime de la Constitution. Un faux usage de faux dont les commanditaires et les auteurs devront répondre devant les juridictions compétentes.
Et pour cause ! Le président Bouteflika a étonné son peuple en déclarant solennellement : «Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République en tant que cadre du nouveau système algérien que nous appelons de tous nos vœux».
Plus grave encore, le Conseil constitutionnel s’est permis de tordre le cou à l’article 24 de la Constitution stipulant clairement que le candidat est tenu de déposer personnellement son dossier de candidature.
L’institution dirigée par Tayeb Belaiz a commis au moins deux entorses. D’abord en acceptant de recevoir un dossier d’un présidentiable absent des mains de son directeur de campagne.
Ensuite d’avoir ouvert un couloir vert à un candidat notoirement malade qui se trouvait en ce moment-là dans un hôpital à l’extérieur du pays, alors même que son dossier est censé contenir un certificat de bonne santé délivré par un médecin assermenté.
Algerie 1
12 Mars 2019
Il a en effet révélé hier à la surprise générale, qu’il n’a jamais été question pour lui de briguer un 5ème mandat et que son état de santé ne le lui permettait pas. Cet aveu prend l’allure d’une bombe.
Qui s’est donc permis de déposer un dossier de candidature en son nom, désigné Abdelmalek Sellal directeur de campagne puis le remplacer par Abdelghani Zaalane après le sulfureux échange téléphonique entre l’ex premier ministre et l’homme d’affaire Ali Haddad ?
Qui a organisé le cortège officiel des huit fourgons flambant neufs de marque Hyundai pour acheminer les «5 millions» de parrainages du «vrai faux» candidat Bouteflika ?
Mais surtout qui a écrit le fameux message à la nation le 3 mars dernier lu au nom du président dans lequel il a annoncé sa candidature et a livré sa feuille de route post présidentielle avec une «conférence nationale inclusive» et l’engagement qu’il ne briguera pas un 6ème mandat ?
Tout le peuple algérien était témoin qu’Abdelghani Zaalane avait animé une conférence de presse au siège du Conseil constitutionnel pour confirmer la candidature de M. Bouteflika et dérouler ses propositions.
Ceci alors que le concerné se trouvait à ce moment-là dans les hôpitaux de Genève où il a été admis pour des contrôles de «routine» qui ont finalement duré 12 jours…
Il y a clairement un gros mensonge d’Etat dans cette fumeuse affaire où des milieux intéressés se sont attribués des prérogatives présidentielle pour forcer la main à un homme qui avoue aujourd’hui son inaptitude à repartir pour un autre mandat.
C’est une violation gravissime de la Constitution. Un faux usage de faux dont les commanditaires et les auteurs devront répondre devant les juridictions compétentes.
Et pour cause ! Le président Bouteflika a étonné son peuple en déclarant solennellement : «Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République en tant que cadre du nouveau système algérien que nous appelons de tous nos vœux».
Plus grave encore, le Conseil constitutionnel s’est permis de tordre le cou à l’article 24 de la Constitution stipulant clairement que le candidat est tenu de déposer personnellement son dossier de candidature.
L’institution dirigée par Tayeb Belaiz a commis au moins deux entorses. D’abord en acceptant de recevoir un dossier d’un présidentiable absent des mains de son directeur de campagne.
Ensuite d’avoir ouvert un couloir vert à un candidat notoirement malade qui se trouvait en ce moment-là dans un hôpital à l’extérieur du pays, alors même que son dossier est censé contenir un certificat de bonne santé délivré par un médecin assermenté.
Algerie 1
12 Mars 2019
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