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Deux réseaux de l’ex-GSPC démantelés à Ouled Aïssa et Zemmouri

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  • Deux réseaux de l’ex-GSPC démantelés à Ouled Aïssa et Zemmouri

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    La Depêche de kabylie


    “Cette opération coup de poing ciblant une contrée où l’islamisme armé a des yeux partout a été déclenchée suite à de investigations minutieuses”.

    Ripostant méthodiquement aux hordes islamistes armées qui ont redoublé de férocité - puisqu’elles ont planifié en moins d’un mois, particulièrement en Kabylie, plus d’une dizaine d’attentats ayant fait une trentaine de morts et une soixantaine de blessés - les structures étatiques locales de sécurité ont pu démanteler encore la semaine passée, d’autres filières clandestines de l’ex-GSPC.

    Agissant surtout sur la base de renseignements fournis par leurs agents de liaison et sans doute aussi suite aux aveux soutirés à deux autres terroristes capturés, quelques jours auparavant lors d’un ratissage en lisière de Chabet El Ameur, les forces de l’ANP ont interpellé en effet, l’avant-veille du week-end dernier, huit (08) individus dans la municipalité de Ouled Aïssa relevant de la circonscription de Naciria. L’on affirme que “cette opération coup de poing ciblant une contrée où l’islamisme armé a des yeux partout a été déclenchée suite à de investigations minutieuses”. Les huit mis en cause dont deux (seulement) seront relâchés après avoir été auditionnés, sont âgés entre 19 et 45 ans. Ils sont fortement soupçonnés d’avoir fourni une assistance morale et matérielle (renseignement, gîte et provisions) aux commandos locaux de l’ex-GSPC. Certains d’entre eux, répondant aux initiales D.M, K.S, H.R et le nommé Yousfi auraient, eux, selon des informations recoupées, pour mission principale de préparer aux terroristes le terrain pour la planification d’autres attaques meurtrières.

    Ladite rafle a été opérée dans une contrée où les serriates sanguinaires d’El Ansar n’ont point cessé d’enrôler - souvent de force ou par la ruse propre aux salafistes - d’autres jeunes dans la nébuleuse locale d’El Qaïda. En termes à peine voilés, des sources sécuritaires expliquent qu’elles sont depuis plus d’une année en face de nouveaux maquis de l’ex-GSPC. Ouled Aïssa, théâtre de deux attentats à l’explosif, heureusement manqués, n’a point fini de compter ses victimes, y compris depuis la mise en branle de la politique de réconciliation nationale. Trois gardes communaux, deux ex-GLP et deux repentis ont été assassinés entre 2005 et fin 2006, une période où l’islamisme avait grossi, là, ses rangs par une quinzaine de nouvelles recrues.

    Les forces de l’ANP ratissent à intervalles réguliers les maquis avoisinants de Ghzerwal et Sidi Ali Bounab.

    Mais elle se rend compte que les hordes terroristes traquées ne survivent pratiquement qu’en s’appuyant sur leurs relais non identifiés par les services de sécurité. Et ces relais se fondent après chaque tuerie, facilement parmi la population. Passant à l’action, les structures locales de sécurité ont donc entamé un travail de titan pour démasquer les réseaux de la soldatesque d’El Qaïda sévissant en Kabylie.

    Et en prolongeant l’opération ayant permis l’arrestation de huit individus fortement suspectés d’accointances avec cette nébuleuse sanguinaire - à Tizi-Ouzou juste après les attentats spectaculaires du 13 février dernier - la police judiciaire de Boumerdès déclenchera une enquête similaire dont le bilan s’est soldé par la mise hors d’état de nuire d’un réseau islamiste à Zemmouri. Celle-ci a eu lieu, il y a deux semaines et parmi une dizaine de personnes interpellées figure, a-t-on signalé, le frère d’un responsable communal. Les détails de ces importants coups de filets ne sont pas encore officiellement communiqués. Mais l’on rappelle que pas moins de cinq réseaux au total ont été demantelés par les gendarmes et ces policiers depuis novembre 2005, à Boumerdès et Tizi-Ouzou, ce qui équivaut à l’arrestation d’une soixantaine de suspects dont l’enquête a permis de confirmer leur appartenance aux commandos de l’islamisme armé, agissant comme électrons libres, pour frapper ici et là.

    N’était ce travail d’investigation policière, le bilan de la résurgence du terrorisme aurait été plus lourd, a-t-on commenté. Et l’armée est décidée à poursuivre sans faiblesse sa lutte contre cette gangrène…
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