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L’annonce faite par le Chef de l’État de ne pas briguer un nouveau mandat, en raison de son âge et de sa santé, et de reporter l’élection présidentielle d’avril, est accompagnée d’un plan précis et détaillé de la construction d’une Deuxième République. Une conférence nationale ouverte à la participation de toutes les formations politiques et de la société civile, présidée par une personnalité indépendante et compétente, sera chargée d’élaborer un projet de Constitution, dont l’adoption se fera par voie référendaire. Cette conférence inclusive et souveraine, qui disposera de toutes les prérogatives et de tous les pouvoirs, décidera de la date de la tenue du référendum et de la présidentielle, l’un et l’autre seront placés exclusivement sous la responsabilité d'une commission nationale électorale indépendante et avec l’appui d’un gouvernement de compétences nationales.
Dès l’annonce de ces orientations stratégiques, dans la soirée de lundi, la population algéroise, et notamment les jeunes sont sortis spontanément dans les rues, pour célébrer dans la joie cet événement historique. À l’évidence, l’euphorie ambiante traduit le fait que le Président de la République a bien écouté les messages véhiculés par les récentes manifestations et a répondu favorablement à toutes les doléances exprimées. Pour lui, il s’agit non seulement de partager les inquiétudes de la rue, mais également d’apporter les réponses adéquates afin de doter le pays d’un nouveau système politique qui puisse rétablir la confiance entre les gouvernés et les gouvernants, d’aller de l’avant et de bâtir une Algérie démocratique, solidaire et prospère.
Il faut relever que parmi les réactions, il y a celles qui sont joyeuses et encourageantes, celles qui sont traversées par le doute ou la méfiance et qui ne sont ni positives ni négatives, et il y a celles de l’extrême et de l’excès, proches du nihilisme.
D’où la nécessité d’un dialogue ouvert et sans arrière-pensées et d'explication urgente.
S’il est facile de trouver des idées originales, il est plus difficile de les faire partager.
Jamais un tel dicton n’a été aussi actuel. Ceci pour dire que le plus dur est devant nous, et il nous appartient d’être les acteurs de notre avenir librement pensé et choisi. C’est le défi immédiat que le peuple algérien est appelé à relever, en fructifiant ce qui fait sa force et son unité, et en évitant, autant que faire se peut, les surenchères inutiles et les impasses de toute confrontation.
EL MOUDJAHID
Dès l’annonce de ces orientations stratégiques, dans la soirée de lundi, la population algéroise, et notamment les jeunes sont sortis spontanément dans les rues, pour célébrer dans la joie cet événement historique. À l’évidence, l’euphorie ambiante traduit le fait que le Président de la République a bien écouté les messages véhiculés par les récentes manifestations et a répondu favorablement à toutes les doléances exprimées. Pour lui, il s’agit non seulement de partager les inquiétudes de la rue, mais également d’apporter les réponses adéquates afin de doter le pays d’un nouveau système politique qui puisse rétablir la confiance entre les gouvernés et les gouvernants, d’aller de l’avant et de bâtir une Algérie démocratique, solidaire et prospère.
Il faut relever que parmi les réactions, il y a celles qui sont joyeuses et encourageantes, celles qui sont traversées par le doute ou la méfiance et qui ne sont ni positives ni négatives, et il y a celles de l’extrême et de l’excès, proches du nihilisme.
D’où la nécessité d’un dialogue ouvert et sans arrière-pensées et d'explication urgente.
S’il est facile de trouver des idées originales, il est plus difficile de les faire partager.
Jamais un tel dicton n’a été aussi actuel. Ceci pour dire que le plus dur est devant nous, et il nous appartient d’être les acteurs de notre avenir librement pensé et choisi. C’est le défi immédiat que le peuple algérien est appelé à relever, en fructifiant ce qui fait sa force et son unité, et en évitant, autant que faire se peut, les surenchères inutiles et les impasses de toute confrontation.
EL MOUDJAHID