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Le FFS estime que la fin du système politique est «proche» : «Le maintien de la mobilisation pacifique est une nécessité

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  • Le FFS estime que la fin du système politique est «proche» : «Le maintien de la mobilisation pacifique est une nécessité

    Le FFS appelle à la poursuite de la mobilisation pacifique pour faire partir définitivement le système politique et engager un véritable processus d’édification de la IIe République. Réagissant aux dernières décisions du président de Bouteflika de renoncer au 5e mandat et d’annuler la présidentielle, le plus vieux parti de l’opposition estime «prioritaire de libérer une dynamique politique de construction démocratique de l’Etat et de la société».

    «Le changement du système est proche. Le maintien de la mobilisation populaire pacifique et la résistance permanente sont une nécessité historique pour imposer un changement radical du régime», souligne ce parti, dans une déclaration signée par le premier secrétaire par intérim, Haddadou Mehenni. Le FFS rend «un hommage appuyé à la mobilisation grandiose et pacifique du peuple algérien qui a fait l’admiration du monde entier pour son unité, sa maturité politique et sa détermination à changer radicalement le système». Il estime que «le régime a conduit le pays après plus d’un demi-siècle d’indépendance à une situation désastreuse en termes de gouvernance et de développement aussi bien humain, social, et économique».

    «Aujourd’hui, aucune réforme ne peut être efficace ni efficiente, et ne peut provenir d’un système bâti sur l’absence de liberté, la répression, le déni du droit, l’injustice, la marginalisation, la hogra et la corruption, face à la détermination et la résistance pacifique des Algériennes et des Algériens», soutient cette formation, selon laquelle, «la responsabilité des tenants du régime est totale pour avoir rejeté systématiquement toute les propositions démocratiques de sortie de crise et empêcher toute alternative crédible». «Leur responsabilité est totale par leur obstination à prolonger le mandat du chef de l’Etat en annulant le scrutin présidentiel par un coup de force anticonstitutionnel, qui relève d’un mensonge d’Etat qu’aucune situation exceptionnelle ne justifie en proposant au peuple algérien un semblant de transition sous leur égide, pour se recycler et gagner du temps», poursuit le FFS, qui dénonce avec force «la cécité et la surdité de ce régime qui ignore la colère du peuple lequel continue à revendiqué haut et fort le changement radical du système».

    Pour ce parti, cette nouvelle conférence nationale dite du «consensus», proposée par le chef de l’Etat, «n’est qu’une énième diversion destinée à nous détourner de l’essentiel et de gagner du temps pour des réaménagements à l’intérieur du système dans l’objectif de faire avorter toute tentative de changement ».

    El Watan
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