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La peur de l'Algérie

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  • La peur de l'Algérie





    Un patriarche qui perd son esprit devient de facto ennemi de la patrie.

    C'est ce que se refuse aujourd'hui l'Algérie.

    Ce n'est pas le mépris de l'Autre qu'elle voudrait s'épargner mais le mépris de soi.

    Non pas Bouteflika mais la mafia. Elle ne voudrait surtout pas se débarrasser de l'homme mais du syndrome de vieillissement et de pourrissement.

    L'Algérie a toujours eu mal à l'intérieur et de l'intérieur et ce cancer ne date pas d'hier. Dans les années 60, elle eut à affronter de faux amis et dans les années 90, elle dut affronter de faux frères.

    Toujours la même rengaine : des cellules malsaines qui entrainent et gangrènent des cellules saines !

    C'est ce qui agite ce beau, riche et grand pays qui n'a pas eu jusqu'ici le sort qu'il mérite.

    Il ne compte pas moins de 60 partis politiques et environ 60000 grandes opinions qui vont devoir se livrer une lutte sans merci pour délivrer le pays de sa sclérose en plaques, de la cirrhose des hommes de mauvaise foi qui s'enrichissent à ses dépens et l'enlaidissent à leur profit.

    Et quand on dit que tout peut basculer du jour au lendemain, une certaine France prend sa tête à deux mains pour exprimer toute sa peur du changement qui remet en question ses propres arrangements. Elle craint le débordement de la mer, de la Méditerranée. Le statut quo lui convenait. Elle s'accommodait avec le silence des années.

    Elle voudrait tourner la page mais non voir tout un pays se retourner ou exprimer sa rage à la face de tous ceux qui l'ont aliéné, abusé ou dépossédé.

    La jeune Algérie ne va pas régler ses comptes à n'importe qui comme n'importe qui. Elle s'apprête juste à revoir toute sa comptabilité, à commencer par le compte qui porte le nom des pertes et des profits...

    voilà pourquoi il ne faut pas avoir peur pour l'Algérie mais peur de l'Algérie.
    Dernière modification par jawzia, 14 mars 2019, 15h48.

  • #2
    Non pas Bouteflika mais la mafia.
    Cette jeune femme semble verser dans le culte de la personnalité qui a permis au répugnant mafieux zombie Bouteflika de continuer à s'accrocher au pouvoir comme un parasite alors qu'il est totalement inapte depuis 2013.

    Elle nous parle de la mafia sans préciser que le mafieux parasitaire Bouteflika est le chef de la mafia du cartel ANP/FLN depuis 20 ans. Le mafieux crapuleux Bouteflika a aussi été l'un des fondateurs de la mafia du cartel ANP/FLN durant les années 60 avec son parrain mafieux Boumediène.

    La mafia dont elle parle est faite d'hommes, et le mafieux zombie Bouteflika est un pilier de cette mafia. D'ailleurs, les mafieux du clan Bouteflika (Bedoui, Lamamra, Ouyahia, Sellal, Gaid Salah...etc) se comportent comme de minables esclaves dans leur défense indigne et servile de leur chef mafieux et zombie Bouteflika. On ne peut pas neutraliser une mafia sans s'attaquer au chef de cette mafia.

    Ne pas dénoncer spécifiquement le mafieux criminel Bouteflika en exigeant son départ immédiat du pouvoir comme l'exige la constitution algérienne, c'est perpétuer le culte de la personnalité du mafieux parasitaire Bouteflika et légitimer sa présidence illégale et illégitime.

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    • #3
      "Un patriarche qui perd son esprit devient de facto ennemi de la patrie." dit-elle.

      Cette jeune femme est une chroniqueuse et "caustiquement" humoriste. De ses dernières chroniques, j'aime bien celle ci :

      Le vieux est mort. Mais on a fait disparaître son corps.
      Et sans l'ombre d'un remords. Pour que ses lieutenants puissent respirer encore.

      En sachant pertinemment que leur sort est étroitement lié au contenu d'un coffre-fort que nul n'a encore le droit d'ouvrir sous peine d'étaler au grand jour tous leurs torts... toutes les raisons d'État qui les ont maintenu à bord.

      Ce n'est pas une farce macabre mais l'usage désespéré et préféré du sabre pour trancher toutes les têtes qui dépassent.

      Habileté à laquelle nous sommes habitués, des deux côtés de la Méditerranée sous prétexte de stabilité... de maintien de l'ordre. Quitte à tordre le cou de la vérité.

      Certains fins gourmets épicent leurs salades pour illustrer cette mascarade puisque tout le monde sait ce que tout le monde fait semblant de ne pas savoir : qu'il ne faut surtout pas toucher au décor sous peine de réveiller tout un pays qui dort... et auquel on a dû jeter un sort.

      Entre les vielles colonies et les jeunes vilenies, il a battu tous les records : de vieillissement, de renoncement, de pourrissement.

      Non, ce n'est pas le vieux, c'est le peuple qui est mort, nous disent tous ses matadors et le peuple rétorque :

      ET ALORS ! On va choisir parmi les morts, ceux qui veulent vivre leur âge d'or. L'âge d'or d'une Algérie qui n'a jamais su vivre sans défier la mort.

      Vous ne les entendez pas tous ces algériens, crier d'une seule voix : Algérie, lève-toi... et marche !
      Dernière modification par jawzia, 14 mars 2019, 17h52.

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