Incontestablement, il en sera également le cas en Aégérie.
- Un article publié sur le journal américain le Washington Post ce jeudi a effectué le parallèle entre la situation que vit actuellement l’Algérie avec celle vécue par l’Egypte durant ces dernières années, estimant que « les manifestations et la réaction du régime en Egypte en 2011 peut offrir quelques leçons aux Algériens » et mettant en garde contre la répétition du scénario égyptien en Algérie.
« En Égypte et en Algérie, l’armée est la force la plus puissante dans les coulisses et le degré de centralisation du régime est essentiel pour comprendre la capacité de ces régimes à s’adapter et à surmonter les crises politiques », souligne le Washington Post.
« Comme lors de la période qui a précédé le départ de Hosni Moubarak en Égypte, le ‘’Deep state’’ algérien cherche des moyens de sortir d’une situation précaire. Il tente de donner l’illusion de concessions et une transition qui permettent à ceux qui en font partie de préserver le système et leur place au sein du système », affirme l’article.
« Le rôle dominant de l’armée et des élites politiques et économiques liées signifie que le ‘’Deep state’’ algérien ne disparaîtra pas du jour au lendemain », estime le Washington Post, ajoutant que « les manifestants peuvent éviter deux erreurs clés commises en Egypte ».
« La première, en insistant sur des réformes réelles et en refusant d’être apaisés par le retrait de personnalités du régime. Deuxièmement, en ne quittant pas les rues avant que leurs demandes soient satisfaites », préconise le journal américain.
En Egypte en 2011, « les manifestants avaient réagi avec fureur lorsque Moubarak n’avait pas démissionné durant son discours du 10 février. L’armée, comprenant la volatilité de la situation, finit par retirer son soutien, et le président a démissionné le lendemain. Les manifestants ont quitté la Place Tahrir et sont rentrés chez eux avec la promesse que l’armée mettrait en place un pouvoir civil. Ils s’étaient trompés », rappelle le Post.
TSA
- Un article publié sur le journal américain le Washington Post ce jeudi a effectué le parallèle entre la situation que vit actuellement l’Algérie avec celle vécue par l’Egypte durant ces dernières années, estimant que « les manifestations et la réaction du régime en Egypte en 2011 peut offrir quelques leçons aux Algériens » et mettant en garde contre la répétition du scénario égyptien en Algérie.
« En Égypte et en Algérie, l’armée est la force la plus puissante dans les coulisses et le degré de centralisation du régime est essentiel pour comprendre la capacité de ces régimes à s’adapter et à surmonter les crises politiques », souligne le Washington Post.
« Comme lors de la période qui a précédé le départ de Hosni Moubarak en Égypte, le ‘’Deep state’’ algérien cherche des moyens de sortir d’une situation précaire. Il tente de donner l’illusion de concessions et une transition qui permettent à ceux qui en font partie de préserver le système et leur place au sein du système », affirme l’article.
« Le rôle dominant de l’armée et des élites politiques et économiques liées signifie que le ‘’Deep state’’ algérien ne disparaîtra pas du jour au lendemain », estime le Washington Post, ajoutant que « les manifestants peuvent éviter deux erreurs clés commises en Egypte ».
« La première, en insistant sur des réformes réelles et en refusant d’être apaisés par le retrait de personnalités du régime. Deuxièmement, en ne quittant pas les rues avant que leurs demandes soient satisfaites », préconise le journal américain.
En Egypte en 2011, « les manifestants avaient réagi avec fureur lorsque Moubarak n’avait pas démissionné durant son discours du 10 février. L’armée, comprenant la volatilité de la situation, finit par retirer son soutien, et le président a démissionné le lendemain. Les manifestants ont quitté la Place Tahrir et sont rentrés chez eux avec la promesse que l’armée mettrait en place un pouvoir civil. Ils s’étaient trompés », rappelle le Post.
TSA
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