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Algérie : « On voulait une élection sans Bouteflika, on se retrouve avec Bouteflika sans élection »

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  • Algérie : « On voulait une élection sans Bouteflika, on se retrouve avec Bouteflika sans élection »

    « On n’a pas demandé le départ de Bouteflika, on a demandé le départ du système ! », clame Sofiane, 20 ans, qui porte une feuille blanche où est imprimé : « On voulait une élection sans Bouteflika, on se retrouve avec Bouteflika sans élection ». Les drapeaux sont accrochés autour des épaules, à la manière d’une cape, enroulés autour de la taille, portés en bandana autour du crâne ou façon hayek, petit voile traditionnel qui masque le nez et la bouche.

    La foule, jeune et joyeuse, défile entre la place Audin et la Grande Poste en chantant : « Pas une minute de plus, Bouteflika ! » et « Vous avez mangé le pays, voleurs ! ». « L’annonce du président Bouteflika, c’est juste pour nous calmer et pour qu’ils gagnent du temps. Ils n’ont pas le droit de supprimer l’élection », s’emporte Aziz, lycéen, qui affirme qu’il continuera de manifester. Au-dessus d’eux, un hélicoptère de la police survole le centre-ville. Les forces anti-émeutes circonscrivent le cortège, sans le réprimer.

    Post-it de couleur

    Face aux marches de la Grande Poste, alors que les étudiants scandent « Dégage ! », Malika, employée administrative, se joint aux protestations : « Il faut qu’ils partent tous, ils sont tous corrompus », dit-elle.

    En début d’après-midi, les manifestants écrivent des messages sur des post-it de couleur qu’ils collent sur la place Audin et sur les murs tout autour. En arabe, en deridja (dialecte algérien), en français ou en anglais, il est inscrit : « Partez, ça veut dire partez ! », « Le peuple est l’avenir du pays », « L’Etat tombe mais le drapeau s’élève », « Pacifique mais pas romantique » ou encore « Pour une meilleure Algérie ».

    « Nous avons une jeunesse brillante, sourit un homme attablé à la terrasse d’un café. Je suis très fier. Peut-être que nous n’aurons pas de grand changement dans les semaines à venir, mais nous aurons un bel avenir. » Djamel, la trentaine, observe la foule dans les jardins de la place de la Grande Poste : « Nous les avions sous-estimés ! » Un jeune homme porte au-dessus de sa tête une pancarte où il est écrit : « Vous allez vous confronter à une génération qui vous connaît bien et que vous ne connaissez pas du tout ».



    Zahra Chenaoui (Alger, correspondance)
    Dernière modification par sako, 14 mars 2019, 17h37.

  • #2
    Pas mal le titre, qui dit tout

    Mais où est donc le nif algérien ?

    Bonne chance
    La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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    • #3
      La journée des manifs

      C'est très clair. Rien n'empêche les manifs pacifiques de continuer: acte 4.

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      • #4
        Se qui t'intéresse c'est de voir le Nif algérien !!! Tu veux savoir à quoi sa ressemble!!! Essuie tes yeux et ouvre tes oreilles demeure pas imbécile.comme le proverbe dis aanad ou ma tahssad je me permet de le dire ya L'MAROKI. sa soulage grave.

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        • #5
          megamax : Mais où est donc le nif algérien ?
          Toujours là pour provoquer, t'foooh !
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            On voulait une élection sans Bouteflika, on se retrouve avec Bouteflika sans élection



            tout ai dit !!!

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            • #7
              Ils ont voulu un système qui ne disparait pas avec la disparition des hommes.

              Ils ont fini avec des hommes qui ne disparaissent pas avec la disparition du système

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