Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le peuple a anéanti le complot des clans

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le peuple a anéanti le complot des clans

    Le peuple d'Algérie a anéanti le complot des clans au pouvoir ( HuffPost)

    Ce complot, c'était donner à Bouteflika une sortie honorable en révisant la Constitution dès sa réélection et en nommant un Vice-président qui finirait le mandat.
    Les clameurs de la liberté ont couvert le bruissement d’un sordide complot contre le peuple algérien.

    La nomination d’Abdelghani Zaalane à la direction de la campagne électorale du candidat Bouteflika n’est pas fortuite, ce n’est pas un simple remplacement dans l’urgence d’un Sellal gaffeur qui a négligemment et inconsciemment mis en péril la compagne de Bouteflika dans un climat déjà tendu face à ses contestataires. Elle est a la fois la révélation d’un compromis et une assurance prise par une partie du clan au pouvoir face à l’autre partie. Le compromis a été conclu depuis près d’une année entre les deux parties du clan au pouvoir: Bouteflika, sa fratrie, le groupe d’Oujda-Tlemcen et une partie d’ “hommes d’affaires” fabriqués par le pouvoir d’un côté, et de l’autre côté, le Chef d’Etat Major de l’Armée, les chefs de régions qu’il a récemment installés, le chef de la gendarmerie et le dernier directeur en date de la police ainsi qu’un groupe d’ “hommes d’affaires” nourris par la dépense publique.

    Le compromis consistait à donner à Bouteflika l’occasion de s’organiser une sortie honorable en révisant la Constitution dès sa réélection pour nommer un Vice-président qui aura à mener à son terme le mandat que Bouteflika abandonnerait au bout des deux premières années.

    Le Vice-président devait nécessairement être de l’Est, au nom d’une tradition politique d’alternance entre les régions, après un long règne de l’Ouest et parmi les pressentis Abdelghani Zaalane était très bien placé. Jeune commis de l’Etat, il était de l’Est et proche parent de Gaid Salah, le Chef d’Etat Major de l’Armée.

    La jeunesse, dans sa grande majorité, n'a connu que le règne de Bouteflika; sa vie n'a été conditionnée que par des décisions politiques d'un régime qui s'est totalement investi dans la perpétuation d'un système prédateur qui a accaparé le pouvoir dès le lendemain de l'indépendance.
    L’assurance est celle prise par le Chef d’Etat Major pour contrecarrer toute autre velléité inspirée par la réaction inattendue dans son ampleur de la population.


    Après avoir vécu dans la douleur le quatrième mandat de cinq longues années qui lui a été imposé malgré l’état de santé déclinant du prétendant Bouteflika, le peuple s’est élevé contre une cinquième mandature. Il a décidé de braver les interdits et surtout de dépasser la crainte du chaos qui le paralyse depuis une vingtaine d’années à l’évocation de la “décennie noire”. La jeunesse, dans sa grande majorité, n’a connu que le règne de Bouteflika; entre 20 et 30 ans sa vie n’a été conditionnée que par des décisions politiques d’un régime qui s’est totalement investi dans la perpétuation d’un système prédateur qui a accaparé le pouvoir dès le lendemain de l’indépendance.

    Bouteflika a été favorablement accueilli après une longue absence hors du pays. Il était alors porteur de beaucoup d’espoir; il a su promettre au peuple ce dont il rêvait: la paix, l’équité, l’essor économique et le retour de l’Algérie dans le concert des Nations. Il a promis la coexistence harmonieuse entre la jupe de “Khalida Toumi”, alors symbole durant la lutte contre le terrorisme de la femme émancipée, et le kamis de “Abassi Madani”, leader du Front Islamique du Salut. Mais très vite au seuil du deuxième mandat qu’il estimait nécessaire pour parachever son programme, Bouteflika a dû déchanter devant l’opposition de l’armée. Il a du manoeuvrer -et il en était capable- pour fissurer ce mur et rallier à ses ambitions un fort soutien en contrepartie de concessions qui remettaient totalement en cause tout engagement de probité, d’équité et même de développement économique. Il a désormais pactisé avec le diable. Dès lors il n’allait plus gérer un pays mais “rouler” un peuple au profit d’une poignée de prédateurs. Et il le fit si bien que les bénéficiaires du régime ne pouvaient rêver meilleure garantie pour leur pérennité.

    L’AVC subi par Bouteflika en 2013 posait plus de problèmes au clan qu’il n’en posait à sa victime.

    Toutefois, l’intérêt vital du clan continue a communier avec l’ambition démesurée d’un Bouteflika impotent pour oser imposer au pays un coma politique et social. Le quatrième mandat fut éprouvant pour un pays où l’opposition politique n’est que ce que le pouvoir lui permet d’être, la presse privée combattue et spoliée de tout moyen d’existence autonome et une population sans cesse appâtée par la distribution clientéliste d’avantages sociaux et maintenue sous la menace de l’insécurité et de l’instabilité. Le pays espérait la fin du quatrième mandat mais le régime l’appréhendait.

    Bouteflika a pactisé avec le diable. Dès lors il n'allait plus gérer un pays mais "rouler" un peuple au profit d'une poignée de prédateurs. Et il le fit si bien que les bénéficiaires du régime ne pouvaient rêver meilleure garantie pour leur pérennité.
    A une année de l’échéance électorale, de graves événements se succédèrent; la fameuse affaire de cocaïne dont personne ne parle aujourd’hui en a été le point de départ (il est question d’un bateau contenant 701 kg de cocaïne, en provenance d’Amérique latine et à destination d’Oran en Algérie et pour lequel aucune explication n’a été donnée), de nombreuses décisions dont la gravité politique n’a pas encore été mesurée suivirent: limogeage du DG de la Sécurité Nationale, des chefs des six régions militaires, du chef de la gendarmerie nationale et de nombreux responsables centraux de l’armée.

    Des changements brutaux et énigmatiques suivirent à la tête du parti dirigeant le FLN, et de l’APN. Un combat sourd avait lieu au sommet du pouvoir et le groupe du Chef d’état Major de l’armée venait d’imposer “son compromis” à l’autre groupe du clan. Il reprenait la main (un coup d’Etat à effet différé) pour protéger l’Intérêt de l’alliance politico-militaro-financière au pouvoir et offrir en même temps au Président malade une voie de sortie honorable sous forme de démission après une dernière élection en avril 2019. Dans ce scénario, le Président devait réviser la Constitution et désigner un Vice-président qui aurait à mener le mandat à son terme après sa démission.

    Mais le scénario n’avait pas pris en compte le réveil du peuple et surtout l’ampleur de sa réaction à une cinquième prétention de Bouteflika.

    Le régime a alors tenté une dernière manoeuvre: faire passer son compromis pour une réponse du candidat Bouteflika aux revendications populaires dans une lettre accompagnant paradoxalement le dépôt de sa candidature et en même temps placer son nouvel homme de confiance: Abdelghani Zaalane.

    Le Chef d'état Major reprenait la main pour protéger l'Intérêt de l'alliance politico-militaro-financière au pouvoir et offrir en même temps au Président malade une voie de sortie honorable sous forme de démission après une dernière élection en avril 2019. Dans ce scénario, le Président devait réviser la Constitution et désigner un Vice-président qui aurait à mener le mandat à son terme après sa démission.
    Trop tard, le peuple a pris son destin en main. Ce formidable élan d’un peuple désirant réaliser son rêve de paix et de justice doit nécessairement s’organiser en un véritable mouvement de construction démocratique et lutter contre les forces qui ont dévoyé les idéaux de la Révolution au profit de certaines personnes.

    Les composantes du mouvement populaire: organisations estudiantines agréées, syndicats autonomes, corporations des journalistes, barreaux d’avocats, partis de l’opposition doivent s’organiser pour élire leurs représentants à une instance de transition qui doit mener le processus démocratique après dissolution de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
    البعره تدل على البعير

    Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

  • #2
    Qui ti Qui lalla

    l'heure des comptes a sonné le tsunami populaire va racler les fonds des predateurs jusqu'au dernier centimes ou qu'il sont a dubai ou singapour ; le mieux pour eux qu'il fassent amende honorable et sortent sans ternir leurs cas

    Commentaire


    • #3
      C'est la lecture la plus plausible de cette dernière année ...
      mais les clans du pouvoir n'ont pas prévu un mouvement populaire, c'est pour celà qu'il y avait eu en sein du sérail un dispatching dans tout les sens depuis presque un mois.
      Je remarque aussi qu'en parle plus de "Mascarade" , Le peuple a fait oublier L'Algérie la risée du monde, les choses sont devenues sérieuses.

      Commentaire


      • #4
        Bouteflika a pactisé avec le diable. Dès lors il n'allait plus gérer un pays mais "rouler" un peuple au profit d'une poignée de prédateurs.

        Le clan Boutef a voulu pactiser avec le diable, et continuer à rouler le peuple dans la farine !


        Échec et mat
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

        Commentaire

        Chargement...
        X