Derrière la mobilisation populaire en Algérie, le jeu ambigu des réseaux islamistes
Si pour certains, l'influence des mouvements islamistes algériens dans les manifestations contre Bouteflika est toute relative, d'autres admettent la difficulté de ne pas les inclure dans les discussions préparant la transition.
Ils ne sont pas nombreux, mais il est difficile de ne pas les entendre. Sur l'avenue Didouche-Mourad, au cœur d'Alger, des hommes en qamis et bonnet de prière défilent d'un pas rapide en criant: «Djazaïr houra islamiya!» Le slogan, qui signifie «Algérie libre et islamique», est détourné du célèbre «Algérie libre et démocratique», scandé par les manifestants depuis le 22 février, mais apparu dans les marches des partis laïques et démocrates des années 1990.
Parmi eux se trouve Abdelfattah Hamadache. Ce prédicateur salafiste à la barbe blanche, très populaire en Algérie, est notamment célèbre pour avoir demandé aux autorités de condamner à mort l'écrivain Kamel Daoud. Ses propos lui ont valu en mars 2016 trois mois de prison ferme et trois autres avec sursis. Sur un de ses posts Facebook, suivis par des milliers de personnes, il a récemment dénoncé, tout en se déclarant solidaire de la mobilisation populaire: «La France joue contre nous, utilise ses agents ...
PS:
L'arbie Sahiounite donne un coup de main à Boutef en sortant les salafistes.
- Par Adam Arroudj
- Publié le 15/03/2019 à 18:51
Si pour certains, l'influence des mouvements islamistes algériens dans les manifestations contre Bouteflika est toute relative, d'autres admettent la difficulté de ne pas les inclure dans les discussions préparant la transition.
Ils ne sont pas nombreux, mais il est difficile de ne pas les entendre. Sur l'avenue Didouche-Mourad, au cœur d'Alger, des hommes en qamis et bonnet de prière défilent d'un pas rapide en criant: «Djazaïr houra islamiya!» Le slogan, qui signifie «Algérie libre et islamique», est détourné du célèbre «Algérie libre et démocratique», scandé par les manifestants depuis le 22 février, mais apparu dans les marches des partis laïques et démocrates des années 1990.
Parmi eux se trouve Abdelfattah Hamadache. Ce prédicateur salafiste à la barbe blanche, très populaire en Algérie, est notamment célèbre pour avoir demandé aux autorités de condamner à mort l'écrivain Kamel Daoud. Ses propos lui ont valu en mars 2016 trois mois de prison ferme et trois autres avec sursis. Sur un de ses posts Facebook, suivis par des milliers de personnes, il a récemment dénoncé, tout en se déclarant solidaire de la mobilisation populaire: «La France joue contre nous, utilise ses agents ...
PS:
L'arbie Sahiounite donne un coup de main à Boutef en sortant les salafistes.
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