Algérie – Lakhdar Brahimi, diplomate revenu aux affaires, va rencontrer plus de 700 associations, ce vendredi 15 mars, à l’hôtel El Aurassi d’Alger. Le dialogue se portera sur la révolte populaire et les revendications de la rue.
Se disant sans mission officielle, il passe d’une chaîne de télévision à l’autre en essayant de convaincre les Algériens d’accepter une transition menée par le gouvernement. Pressenti pour présider la conférence du consensus national, Lakhdar Brahimi, des hauts de ses 85 ans, tente d’absorber la colère populaire en instaurant un dialogue entre le pouvoir et la société civile. Il a notamment déclaré qu’il entendra toutes les voix pour dépasser cette crise qui s’installe dans la durée et qui creuse le fossé entre les gouvernés et les gouvernants.
« Lakhdar Brahimi est venu diviser le mouvement populaire »
Le diplomate veut faire le pont entre les deux parties, alors qu’il a clairement choisi de défendre le Président Abdelaziz Bouteflika et sa feuille de route. En effet, son initiative a été mal reçue par les activistes politiques qui se demandent sur quels critères les représentants du mouvement populaire ont été choisis. Ces activistes reprochent au diplomate son parti pris. En choisissant lui-même les représentants du peuple, ils l’accusent de vouloir diviser le mouvement et semer la zizanie entre les populations afin d’essouffler la protestation.
Brahimi a montré sur les plateaux de télévision son décalage des réalités et sa méconnaissance de la rue. Sa stratégie consiste à créer une nouvelle clientèle qui servira au pouvoir d’interlocuteur pour discréditer les voix qui demandent un changement radical. Tel un pompier pyromane, il veut créer un nouveau foyer d’incendie pour venir ensuite l’éteindre en héros.
Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour condamner cette initiative, et sont allés jusqu’à inviter les marcheurs à investir l’hôtel où aura lieu cette rencontre.
observalgerie
Se disant sans mission officielle, il passe d’une chaîne de télévision à l’autre en essayant de convaincre les Algériens d’accepter une transition menée par le gouvernement. Pressenti pour présider la conférence du consensus national, Lakhdar Brahimi, des hauts de ses 85 ans, tente d’absorber la colère populaire en instaurant un dialogue entre le pouvoir et la société civile. Il a notamment déclaré qu’il entendra toutes les voix pour dépasser cette crise qui s’installe dans la durée et qui creuse le fossé entre les gouvernés et les gouvernants.
« Lakhdar Brahimi est venu diviser le mouvement populaire »
Le diplomate veut faire le pont entre les deux parties, alors qu’il a clairement choisi de défendre le Président Abdelaziz Bouteflika et sa feuille de route. En effet, son initiative a été mal reçue par les activistes politiques qui se demandent sur quels critères les représentants du mouvement populaire ont été choisis. Ces activistes reprochent au diplomate son parti pris. En choisissant lui-même les représentants du peuple, ils l’accusent de vouloir diviser le mouvement et semer la zizanie entre les populations afin d’essouffler la protestation.
Brahimi a montré sur les plateaux de télévision son décalage des réalités et sa méconnaissance de la rue. Sa stratégie consiste à créer une nouvelle clientèle qui servira au pouvoir d’interlocuteur pour discréditer les voix qui demandent un changement radical. Tel un pompier pyromane, il veut créer un nouveau foyer d’incendie pour venir ensuite l’éteindre en héros.
Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour condamner cette initiative, et sont allés jusqu’à inviter les marcheurs à investir l’hôtel où aura lieu cette rencontre.
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