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La chanteuse Yasmina à Tizi Ouzou

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  • La chanteuse Yasmina à Tizi Ouzou

    Je l’aime bien cette chanteuse, franche et directe… Notamment depuis que je l’ai vu raconter son parcourt …elle écrit elle-même ses textes inspires de sa propre vie.

    =
    Yasmina ou les larmes d’une femme mal-aimée

    Yasmina, prolifique et unique, dit la solitude de la femme kabyle quand les affres du destin la jettent dans des bras ingrats.
    Dans ses chansons, Yasmina qui bat ces dernières années, les records de ventes de la chanson thématique, ne fait que dire et décrire son mal. Un mal profond et indélébile que des milliers de femmes ressentent. Yasmina chante les déconvenues de son destin avec talent.
    Il y a sa voix mélancolique qui sert de support à ses complaintes. Il y a ses musiques qui bercent er ses textes qui peignent sa douleur. Certaines de ses chansons font pleurer même les hommes. Le pouvoir de ses chansons provient de la sincérité qu’elle met dans chacun de ses mots et dans chacun de ses soupirs. Car il y a aussi de longs soupirs dans ses chansons. Yasmina, prolifique et unique, dit la solitude de la femme kabyle quand les affres du destin la jettent dans des bras ingrats. Ce n’est pas tout, puisque malgré tout le mal subi, il est difficile d’effacer les traces de l’amour. Dans la chanson Awal N’erwah, Yasmina conjure l’homme aimé de ne pas s’éclipser car, dit-elle, “mieux vaut souffrir en sa présence que de vivre loin de lui”. C’est la description du dilemme qui caractérise la nature ambivalente du sentiment amoureux, dont il est question dans cette chanson. Yasmina avoue implicitement l’inaptitude de la femme, non destinée à prendre en main son sort, sans l’assistance d’un époux. Un mari représentant plus un protecteur social qu’un gisement affectif. La notion et l’objectif même du mariage sont remis en cause dans l’œuvre artistique de Yasmina. Cette dernière se demande si on se marie pour devenir heureuse ou bien pour s’engouffrer dans la mal-vie. Yasmina se dresse contre les parents et contre la société, les premiers pour l’avoir “vendue” entre son gré et la dernière pour ses talents de juge injuste. La société n’est qu’un ensemble d’individus dont, chacun possède sa propre histoire et ses déboires. Donc, Quid de l’hypocrisie. La société a l’air de dire que tout est permis, à condition que tout se fasse en cachette. L’objectif de Yasmina est loin d’être celui d’analyser le comportement de l’environnement dont lequel, elle a évolué. Ni son niveau d’instruction (Yasmina est une autodidacte), ni le métier d’artiste qu’elle exerce avec fougue, ne lui permettent de détenir cette prétention. Yasmina ne fait que pleurer ses afflictions. Le roman de ses chansons montre à quel point cette femme a été blessée. Mais comme Matoub Lounès, elle fait de chaque lésion morale une chanson qu’on écoute avec attention, qui pénètre dans l’âme du mélomane et qui ne s’arrête pas à l’orée des oreilles. Dans ses premiers albums, les œuvres de Yasmina étaient quasiment autobiographiques. On se souviendra du premier album A Lqadi où elle adjure le juge de lui arracher un jugement de divorce pour fuir la fêlure d’un mari noceur et négligeant. Yasmina déplore plus tard le lâchage dont elle fut victime de la part de l’homme abject auquel elle se livra corps et âme. Elle chante sur la belle-mère jalouse, sur ses enfants qu’elle doit élever toute seule, sur sa solitude et les convoitises des monstres aux visages d’anges, sur la douleur qui s’éternise sur les larmes qui ne sèchent pas, sur le sourire qui a déserté ses lèvres, sur l’amour qui est un paradis dont la porte de sortie est un enfer. Yasmina, comme une bougie qui brûle, fait le bonheur de milliers de fans, grâce à son malheur. Les tonnes d’émotion que laissent exprimer ses chansons n’auraient jamais vu le jour sans le triste sort qui lui a pris la main pour l’accompagner dès son très jeune âge sur son chemin long et périlleux mais combien enrichissant. Yasmina se produira demain jeudi à 14 h au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, à l’initiative de NG Production. Comme d’habitude, les femmes qui seront présentes dans la salle pleureront. Les hommes aussi pleureront. Ces derniers le feront discrètement, car en réécoutant Yasmina, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas eu totalement raison le jour où l’amour qu’ils vivaient n’a pas pu être conservé.

    - La depeche de Kabylie

  • #2
    Et voilà Yasmina

    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Afus Afus, tamaghra, thinrathin !

      On ne connaît que ça dans nos chansons ?
      Je ne parle pas de Yasmina en particulier, mais faut admettre que dans beaucoup de chansons ce sont ces mêmes mots qui reviennent. On ne fait pas toujours la fête quand même .

      C'était une petite parenthèse. J'ai écouté un interview de cette chanteuse, et sa vie est assez dramatique. Trahie par les siens, elle a mis définitivement une croix sur sa famille et son village, et se consacre à son fils et son métier. Bel exemple du combat féminin.

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      • #4
        sentenza

        Il y a aussi Idir ou Ait Menguellet ou Slimane Azem ou Na Cherifa ou.......................
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Merci zwina, mais je connais paraitement le répertoire de la musique kabyle.
          Mon défunt père m'a transmis cet héritage culturel. J'ai même des vynils que peu de monde doit connaître, crois moi.
          Mais de grâce ne compare pas Yasmina à Aït Meguellet ou Slimane Azem.
          Tu compares le folklorique à la poésie. Malheureusement chez nous, il n'y a pas que la musique qui est folklorique ...

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          • #6
            sentenza

            Je ne compare pas, je dis simplement qu'il en existe pour tous les gouts.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              C'est vrai (comme on dit en Arabe " Chattan"). On ne peut comparer!

              Mais Yassmina, je l'aime plutot dans ses chason tristes .

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