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Ouyahia : « Il faut répondre dans les meilleurs délais » aux revendications du peuple
Ahmed Ouyahia a estimé dimanche qu’il « faut répondre dans les meilleurs délais » aux revendications exprimées pacifiquement par les Algériens lors des manifestations populaires contre le système.
Dans une lettre adressée dimanche aux militants du RND dont nous détenons une copie, l’ex-premier ministre salue les « demandes pacifiques » du peuple algérien, et juge qu’il faut y répondre dans les plus brefs délais, afin d’éviter à l’Algérie toute dérive, et pour lui permettre de reprendre son souffle pour poursuivre le processus de développement économique et sociale.
Pour Ouyahia, qui a été limogé il y a une semaine du poste de premier ministre, il « n’y a rien de plus cher que de sauver l’Algérie » de l’impasse ou crise. « Il n’y a ni pouvoir, ni gouvernement plus cher que l’Algérie », a-t-il estimé.
Tout en appelant à répondre dans les meilleurs délais aux revendications des Algériens qui réclament le départ du système, Ouyahia ne dévie pas de la ligne tracée par le président Bouteflika, pour sortir le pays de la crise. Il a informé les militants de son parti que le RND prendra part à ce processus, qui est rejeté par les millions d’Algériens qui manifestent depuis le 22 février. Il juge « obligatoire » que tout « le monde accepte des concessions » afin de convaincre les citoyens de la « crédibilité du processus de transition démocratique » proposé par le président de la république.
Pour Ouyahia, ces concessions dont il n’explique pas la nature, pourraient convaincre l’opposition de prendre part à la conférence nationale qui va en toute souveraineté procéder à la révision de la Constitution, préparer une nouvelle loi électorale et créer une instance indépendante pour l’organisation des élections présidentielles.
TSA
Dans une lettre adressée dimanche aux militants du RND dont nous détenons une copie, l’ex-premier ministre salue les « demandes pacifiques » du peuple algérien, et juge qu’il faut y répondre dans les plus brefs délais, afin d’éviter à l’Algérie toute dérive, et pour lui permettre de reprendre son souffle pour poursuivre le processus de développement économique et sociale.
Pour Ouyahia, qui a été limogé il y a une semaine du poste de premier ministre, il « n’y a rien de plus cher que de sauver l’Algérie » de l’impasse ou crise. « Il n’y a ni pouvoir, ni gouvernement plus cher que l’Algérie », a-t-il estimé.
Tout en appelant à répondre dans les meilleurs délais aux revendications des Algériens qui réclament le départ du système, Ouyahia ne dévie pas de la ligne tracée par le président Bouteflika, pour sortir le pays de la crise. Il a informé les militants de son parti que le RND prendra part à ce processus, qui est rejeté par les millions d’Algériens qui manifestent depuis le 22 février. Il juge « obligatoire » que tout « le monde accepte des concessions » afin de convaincre les citoyens de la « crédibilité du processus de transition démocratique » proposé par le président de la république.
Pour Ouyahia, ces concessions dont il n’explique pas la nature, pourraient convaincre l’opposition de prendre part à la conférence nationale qui va en toute souveraineté procéder à la révision de la Constitution, préparer une nouvelle loi électorale et créer une instance indépendante pour l’organisation des élections présidentielles.
TSA
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