Projet de nouvelle loi
Les imams interdits de politique
Un projet de loi interdisant aux imams d'être membres d'un parti politique et de participer aux élections est en préparation, a annoncé mardi le ministre des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah. " La nouvelle loi fixant les attributions de l'imam, actuellement en préparation au ministère, interdit aux imams d'adhérer à un parti politique et de se présenter aux élections ", a déclaré Ghlamallah. Soulignant qu'il " n'est pas possible d'associer la religion et la politique ", le ministre a affirmé que les imams doivent " choisir entre prêcher dans les mosquées ou faire de la politique ". Ghlamllah a ajouté que si un imam désire se porter candidat à une élection, " il doit abandonner ses fonctions à la mosquée ", soulignant que " la mosquée est un lieu de culte et non un endroit pour faire de la politique ". La loi actuelle relative à l'exercice du culte musulman en Algérie avait été adoptée au début des années 90 en pleine percée politique du Front islamique du salut (FIS, dissous), considéré comme responsable des violences qui ont ensanglanté durant plus d'une décennie le pays, faisant plus de 200 000 morts. Cette loi avait notamment fixé les " lignes rouges " qu'il ne fallait pas franchir, comme faire de la politique dans les mosquées, mais sans toutefois interdire explicitement l'appartenance des imams à un parti politique.
Kahina Oumeziani
Les imams interdits de politique
Un projet de loi interdisant aux imams d'être membres d'un parti politique et de participer aux élections est en préparation, a annoncé mardi le ministre des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah. " La nouvelle loi fixant les attributions de l'imam, actuellement en préparation au ministère, interdit aux imams d'adhérer à un parti politique et de se présenter aux élections ", a déclaré Ghlamallah. Soulignant qu'il " n'est pas possible d'associer la religion et la politique ", le ministre a affirmé que les imams doivent " choisir entre prêcher dans les mosquées ou faire de la politique ". Ghlamllah a ajouté que si un imam désire se porter candidat à une élection, " il doit abandonner ses fonctions à la mosquée ", soulignant que " la mosquée est un lieu de culte et non un endroit pour faire de la politique ". La loi actuelle relative à l'exercice du culte musulman en Algérie avait été adoptée au début des années 90 en pleine percée politique du Front islamique du salut (FIS, dissous), considéré comme responsable des violences qui ont ensanglanté durant plus d'une décennie le pays, faisant plus de 200 000 morts. Cette loi avait notamment fixé les " lignes rouges " qu'il ne fallait pas franchir, comme faire de la politique dans les mosquées, mais sans toutefois interdire explicitement l'appartenance des imams à un parti politique.
Kahina Oumeziani
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