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Le pied, ce grand négligé

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  • Le pied, ce grand négligé

    «Le pied, c’est l’enfant pauvre de la médecine», C’est ainsi que l’a qualifié François Allard, docteur en médecine podiatrique et ancien président de son ordre professionnel…L'article concerne le Nord Americain...Chez.

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    Les Nord-Américains se préoccupent assez peu de la santé de leurs pieds.
    Les problèmes de pieds sont légion (chevilles affaissées vers l’intérieur, pieds plats, cors...) ; ils entraînent parfois une modification de la démarche et de la posture qui causent à son tour d’autres problèmes, tels des crampes, des maux de dos, des douleurs aux genoux. Ce n’est pas toujours facile de prendre soin correctement de ses pieds : une personne âgée sur cinq aurait besoin d’aide. Faute de cela, certains aînés en arrivent à cesser de marcher.

    Même si le recours à des soins professionnels pour les pieds n’est pas encore entré dans les mœurs, l’offre de services est abondante. Une foule de «spécialistes» se disputent la clientèle. On trouve des docteurs en médecine podiatrique, des podiatres, des orthésistes, des podologues, des infirmières en soins de pieds, des hygiénistes du pied et des pédicures.

    Les relations entre ces professionnels, techniciens et commerçants sont loin d’être au beau fixe. Certains de ces titres (podologue, hygiéniste du pied) sont interdits au Québec depuis 1976, rappelle le Dr Allard, parce que ces appellations prêtent à confusion sur la compétence de ceux qui exercent ces métiers. Le podologue et l’hygiéniste du pied ne peuvent donner, selon la loi, autre chose que des soins cosmétiques, comme le pédicure. Mais personne ne les surveille, ni ne poursuit les contrevenants...

    Qui fait quoi ? Comment choisir le professionnel approprié pour régler son problème et comment éviter de tomber entre les mains de ceux qui offrent, illégalement, plus que ce qu’ils ont le droit de faire ?

    Les chevilles «versées», une particularité québécoise

    Est-ce la faute au bagage génétique assez identique des Québécois ? On trouve ici beaucoup de gens dont les chevilles « versent » vers l’intérieur, selon François Allard, docteur en médecine podiatrique et ancien président de cet ordre professionnel.
    Aussi appelé talus vulgus, cet ennui est souvent couplé avec le phénomène des pieds plats. Tous les membres inférieurs, les os, les articulations et les muscles doivent compenser pour s’ajuster à ce mauvais enlignement de l’astragale (l’os de la cheville). Les gens qui présentent uniquement un phénomène de pieds plats (sans les chevilles versées vers l’intérieur) n’ont habituellement pas de douleur, ni besoin de traitement, dit-il.

    Les autres bobos qui amènent des clients en médecine podiatrique sont des douleurs sous la paume du pied (la partie à l’avant) ou au talon (parfois causées par une excroissance osseuse sous le pied). Certains souffrent de problèmes musculaires semblables à ceux causés par une tendinite. Ce spécialiste intervient aussi dans les cas d’ongles incarnés infectés, de mycoses des ongles, de verrues plantaires et de pieds d’athlète.

    Les diabétiques plus à risques

    Signalons encore que les blessures aux pieds qui s’infectent sont fréquentes chez les diabétiques, en raison d’une perte de sensibilité dans les extrémités.

    Contrairement au reste de la population, la personne diabétique ne ressentira souvent pas de douleur, malgré la présence d’une infection. Les infections aux pieds sont la cause la plus fréquente d’hospitalisation chez les diabétiques. Un manque de vigilance et de soins des pieds peut faire dégénérer la situation jusqu’à la gangrène et l’amputation. Selon l’agence de santé publique du Canada, près de la moitié des amputations du pied, en Ontario, sont effectuées chez des diabétiques, alors que ceux-ci ne représentent que 5% de la population.
    - CyberP
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 14 mars 2007, 14h54.
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