Algérie – Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, va quitter le Palais d’El-Mouradia le 28 avril, date à laquelle son 4e mandat présidentiel arrive à échéance, a appris ALG24 de source proche de l’Alliance Présidentielle.
Deux autres scénarios étaient jusqu’ici possibles ; la démission du Président ou l’application de l’Article 102. Cependant, le choix se serait porté, selon notre source, sur le départ du Chef de l’Etat après la fin de son mandat, puisque celui-ci se termine dans seulement une quarantaine de jours. « Soucieux de sa légitimité constitutionnelle et des valeurs de Moudjahid qu’il puise de la Révolution algérienne », le Président Bouteflika ne pourra pas se maintenir à la tête de l’Etat au-delà du 28 avril prochain, précise-t-on.
Selon notre source, le Chef de l’Etat en ferait l’annonce très prochainement, probablement d’ici jeudi 21 mars. Il a compris la volonté du peuple algérien, qui réclame son départ et rejette tout prolongement de son mandat. Cependant, quelle serait la suite…
Que se passera-t-il après le 28 avril ?
Si cette décision venait à se concrétiser, dimanche 28 avril marquera le départ du Président de la République, après 20 ans à la Magistrature Suprême, alors qu’aucune échéance pour élire un nouveau Président n’est programmée. L’Algérie vivrait ainsi une situation de vacance inédite à la tête de l’Etat.
Aucun article de la Constitution actuelle ne prévoit une telle situation. Si le report des élections présidentielles pourrait trouver une assise constitutionnelle en l’Article 8, qui stipule que le « Président de la République peut directement recourir à l’expression de la volonté du peuple », le fait qu’il n’y ait pas de successeur au Président sortant laisserait place à un vide constitutionnel et pourrait engendrer une crise des institutions.
En effet, quelle institution serait habilitée constitutionnellement à diriger les affaires du pays au-delà du 28 avril ? Alors que rien ne garantit que les Présidents du Conseil constitutionnel et du Conseil de la nation resteront en poste après le départ du Chef de l’Etat qui les a nommés.
Une situation qui fragilisera davantage le pays, d’autant plus que le Pouvoir peine à réunir un exécutif un minimum consensuel, capable d’assurer une continuité et un accompagnement de la transition.
ALG24
Deux autres scénarios étaient jusqu’ici possibles ; la démission du Président ou l’application de l’Article 102. Cependant, le choix se serait porté, selon notre source, sur le départ du Chef de l’Etat après la fin de son mandat, puisque celui-ci se termine dans seulement une quarantaine de jours. « Soucieux de sa légitimité constitutionnelle et des valeurs de Moudjahid qu’il puise de la Révolution algérienne », le Président Bouteflika ne pourra pas se maintenir à la tête de l’Etat au-delà du 28 avril prochain, précise-t-on.
Selon notre source, le Chef de l’Etat en ferait l’annonce très prochainement, probablement d’ici jeudi 21 mars. Il a compris la volonté du peuple algérien, qui réclame son départ et rejette tout prolongement de son mandat. Cependant, quelle serait la suite…
Que se passera-t-il après le 28 avril ?
Si cette décision venait à se concrétiser, dimanche 28 avril marquera le départ du Président de la République, après 20 ans à la Magistrature Suprême, alors qu’aucune échéance pour élire un nouveau Président n’est programmée. L’Algérie vivrait ainsi une situation de vacance inédite à la tête de l’Etat.
Aucun article de la Constitution actuelle ne prévoit une telle situation. Si le report des élections présidentielles pourrait trouver une assise constitutionnelle en l’Article 8, qui stipule que le « Président de la République peut directement recourir à l’expression de la volonté du peuple », le fait qu’il n’y ait pas de successeur au Président sortant laisserait place à un vide constitutionnel et pourrait engendrer une crise des institutions.
En effet, quelle institution serait habilitée constitutionnellement à diriger les affaires du pays au-delà du 28 avril ? Alors que rien ne garantit que les Présidents du Conseil constitutionnel et du Conseil de la nation resteront en poste après le départ du Chef de l’Etat qui les a nommés.
Une situation qui fragilisera davantage le pays, d’autant plus que le Pouvoir peine à réunir un exécutif un minimum consensuel, capable d’assurer une continuité et un accompagnement de la transition.
ALG24
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