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Le président Bouteflika a finalement cédé à la pression des Algériens. Dans une lettre adressée à la nation, il déclare vouloir quitter définitivement son trône. Si toutefois son état de santé le lui permet.
Il déclare par ailleurs son soutien au mouvement de contestation auquel il aimerait prendre part vendredi prochain.
Peuple chéri, mon amour,
Je ne suis pas au courant de tout ce qui passe en dehors de ma chambre à Zéralda où je suis enfermé depuis si longtemps. J’ai une télé dans ma chambre, mais elle réglée sur Samira TV que je suis contraint de regarder continûment. Mon état paralytique ne me permet de changer de chaîne. Mais vos slogans scandés vendredi sont parvenus jusqu’à moi. J’ai compris. Vous voulez que je parte. Qu’à cela ne tienne. J’ai moi-même envie de partir depuis longtemps. Parce que ça sent la pisse et le cadavre dans la chambre. On dirait le slip de Tliba en plein mois d’août. Comprenez que si je suis ici ça n’est pas de gaieté de cœur. Mais parce que mon état de santé ne me permet pas de faire autrement. Je vous promets de déguerpir dès que je suis en mesure de remarcher. Si tant est que je puisse le faire un jour. Le docteur est formel, j’ai autant de chance de marcher que Ali Fawzi Rebaine de remporter des élections. Mais il faut croire aux miracles. Impossible n’est pas Algérien. Il n’y a qu’à voir Haddad. En attendant je vous propose de passer le ramadan avec vous. Je peux vous être utile. J’ai appris plein de recettes grâce Samira TV.
Je vous aime, votre président Abdelaziz Bouteflika
Il déclare par ailleurs son soutien au mouvement de contestation auquel il aimerait prendre part vendredi prochain.
Peuple chéri, mon amour,
Je ne suis pas au courant de tout ce qui passe en dehors de ma chambre à Zéralda où je suis enfermé depuis si longtemps. J’ai une télé dans ma chambre, mais elle réglée sur Samira TV que je suis contraint de regarder continûment. Mon état paralytique ne me permet de changer de chaîne. Mais vos slogans scandés vendredi sont parvenus jusqu’à moi. J’ai compris. Vous voulez que je parte. Qu’à cela ne tienne. J’ai moi-même envie de partir depuis longtemps. Parce que ça sent la pisse et le cadavre dans la chambre. On dirait le slip de Tliba en plein mois d’août. Comprenez que si je suis ici ça n’est pas de gaieté de cœur. Mais parce que mon état de santé ne me permet pas de faire autrement. Je vous promets de déguerpir dès que je suis en mesure de remarcher. Si tant est que je puisse le faire un jour. Le docteur est formel, j’ai autant de chance de marcher que Ali Fawzi Rebaine de remporter des élections. Mais il faut croire aux miracles. Impossible n’est pas Algérien. Il n’y a qu’à voir Haddad. En attendant je vous propose de passer le ramadan avec vous. Je peux vous être utile. J’ai appris plein de recettes grâce Samira TV.
Je vous aime, votre président Abdelaziz Bouteflika
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