Désormais, le « pouvoir réel », en l’occurrence l’état-major de l’armée, les services de renseignements et les caciques veulent sauver le régime.
Si le peuple veut réellement la fin de ce système et l’instauration d’une nouvelle gouvernance basée sur la liberté et la démocratie, comme le clament la majorité des manifestants, il fait d’ores et déjà déjouer les pièges :
- Le premier piège : Bouteflika annonce son retrait et l’armée prend le pouvoir à travers Gaid Salah qui va utiliser une façade civile pour faire régénérer le système corrompu. On va d’ailleurs que le RND et certains membres du FLN qui commencent à prendre leurs distances pour revenir par la fenêtre.
- Le deuxième piège : Des généraux annoncent le retrait de Bouteflika et celui de Gaïd Salah et annoncent assurer la période de transition en organisant eux-mêmes la commission, toujours pour régénérer le système
- Le troisième piège : Bouteflika dégage et Gaïd Salah ainsi que les membres du pouvoir réel utilise des figures respectables pour gagner du temps et régénérer le régime.
- Le dernier piège : la famille Bouteflika ne part pas et joue l’usure de la mobilisation. Sachant que Bouteflika ne partira que si l’armée le lâche. Il n’est pas impossible s’ils constatent que Gaid Salah pourrait les lâcher de le démettre de ses fonctions et de le remplacer par un autre galonné acquis au clan présidentiel.
Le peuple doit donc se préparer à toutes les éventualités et surtout à redire clairement qu’il ne veut pas seulement faire partir Bouteflika mais il veut changer de mode de gouvernance et instaurer la démocratie avec une optique visant la diversification de l’économie algérienne et une lutte réelle contre la corruption... ✍ Mohamed Sifaoui / 19-03-2019
Si le peuple veut réellement la fin de ce système et l’instauration d’une nouvelle gouvernance basée sur la liberté et la démocratie, comme le clament la majorité des manifestants, il fait d’ores et déjà déjouer les pièges :
- Le premier piège : Bouteflika annonce son retrait et l’armée prend le pouvoir à travers Gaid Salah qui va utiliser une façade civile pour faire régénérer le système corrompu. On va d’ailleurs que le RND et certains membres du FLN qui commencent à prendre leurs distances pour revenir par la fenêtre.
- Le deuxième piège : Des généraux annoncent le retrait de Bouteflika et celui de Gaïd Salah et annoncent assurer la période de transition en organisant eux-mêmes la commission, toujours pour régénérer le système
- Le troisième piège : Bouteflika dégage et Gaïd Salah ainsi que les membres du pouvoir réel utilise des figures respectables pour gagner du temps et régénérer le régime.
- Le dernier piège : la famille Bouteflika ne part pas et joue l’usure de la mobilisation. Sachant que Bouteflika ne partira que si l’armée le lâche. Il n’est pas impossible s’ils constatent que Gaid Salah pourrait les lâcher de le démettre de ses fonctions et de le remplacer par un autre galonné acquis au clan présidentiel.
Le peuple doit donc se préparer à toutes les éventualités et surtout à redire clairement qu’il ne veut pas seulement faire partir Bouteflika mais il veut changer de mode de gouvernance et instaurer la démocratie avec une optique visant la diversification de l’économie algérienne et une lutte réelle contre la corruption... ✍ Mohamed Sifaoui / 19-03-2019
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