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SALIMA TLEMCANI - EL WATAN
Coup de théâtre au sein du FCE (Forum des chefs d’entreprise). Alors que beaucoup s’attendaient à la démission de son patron, Ali Haddad accepte le principe de réunir le conseil exécutif – sans préciser de date – auquel il confiera l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire et après il procédera à la remise de sa démission et l’installation d’une présidence collégiale de trois membres.
Mais, contre toute attente, et après une longue discussion, il informe la délégation d’hommes d’affaire que «les membres de cette assemblée générale extraordinaire, sont les 32 qui composent la nouvelle organisation syndicale, agréé il y a un mois par le ministère du Travail, et non pas ceux du FCE association, qui n’existe plus depuis une semaine», expliquent nos interlocuteurs. Cette information suscite une grande colère. «Déjà, de nombreux membres comptent déposer plainte auprès du Conseil d’Etat, pour contester la légalité de l’assemblée générale du FCE syndicat, parce que disent-ils, elle s’est tenue dans l’illégalité la plus totale.» «Ali Haddad use d’une manœuvre extrêmement grave.
Comment les autorités ont-elles validé de telles dérives ?» s’insurgent nos interlocuteurs. La colère semble gagner les rangs de l’organisation patronale, et déjà on brandi la menace «d’une démission collective», suite à la lettre de Ali Haddad, adressée, juste après la réunion avec la délégation d’hommes d’affaires, à tous les membres du FCE. Il écrit qu’«à la demande de certains membres, une rencontre s’est tenue au siège du FCE.
Dans un climat convivial et fraternel, les échanges ont porté sur la conjoncture que traverse le pays. Dans le but d’approfondir et d’enrichir le débat, une réunion du conseil exécutif sera convoquée pour fin mars 2019». Ali Haddad n’a donné ni date pour la réunion du conseil exécutif, ni les vraies questions soulevées lors de cette réunion où les débats n’étaient pas aussi conviviaux, comme il l’écrit. Bien au contraire. Ali Haddad a été sérieusement malmené par ses pairs, et un de ses bras droits, Mohamed Baïri, a été pratiquement «chassé» de la réunion, comme l’a si bien précisé un des hommes d’affaires présents.
Le climat n’est plus aussi serein et fraternel depuis que Ali Haddad s’est compromis avec Abdelmalek Sellal, ex-directeur de campagne du Président sortant, en proférant des menaces claires contre les manifestants, lors d’une discussion téléphonique, dont le contenu a été diffusé sur les réseaux.
En fait, cet enregistrement n’a fait qu’enfoncer davantage Ali Haddad et son entourage. Il y a quelques semaines, avant que le Président sortant n’annonce l’annulation des élections, Ali Haddad, nous dit-on, avait remis à Mohamed Bairi une liste d’hommes d’affaires avec les montants qu’ils devaient verser pour la campagne du 5e mandat. Les trois premiers avaient remis leur quote-part, mais le quatrième aurait refusé de payer.
Il l’a fait savoir de manière virulente et la discussion avec Mohamed Bairi a tourné à la rixe. Du coup, les autres hommes d’affaires ont refusé de s’acquitter des sommes (évaluées selon le chiffre d’affaires). Hier, de nombreux membres du FCE étaient sous le choc de la dernière «manœuvre» du président du FCE. En plus de cette action en justice, qu’ils préparent contre la dernière assemblée générale du FCE syndicat, ils comptent toucher le plus grand nombre des membres fondateurs du Forum, pour s’entendre sur une action rapide «pour récupérer cet espace pris en otage par un groupe, qui n’a d’homme d’affaires que le nom».
En tout état de cause, la maison FCE est en pleine ébullition. Les langues se délient et certains parlent de «détournement des cotisations», de «gestion douteuse» et d’«utilisation du FCE à des fins personnelles par la direction». Visiblement, la maison FCE est au bord de l’éclatement. Elle risque d’être emportée par cette contestation qui gagne les rangs de tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la déliquescence des institutions de l’Etat et à la dilapidation des deniers publics.
Coup de théâtre au sein du FCE (Forum des chefs d’entreprise). Alors que beaucoup s’attendaient à la démission de son patron, Ali Haddad accepte le principe de réunir le conseil exécutif – sans préciser de date – auquel il confiera l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire et après il procédera à la remise de sa démission et l’installation d’une présidence collégiale de trois membres.
Mais, contre toute attente, et après une longue discussion, il informe la délégation d’hommes d’affaire que «les membres de cette assemblée générale extraordinaire, sont les 32 qui composent la nouvelle organisation syndicale, agréé il y a un mois par le ministère du Travail, et non pas ceux du FCE association, qui n’existe plus depuis une semaine», expliquent nos interlocuteurs. Cette information suscite une grande colère. «Déjà, de nombreux membres comptent déposer plainte auprès du Conseil d’Etat, pour contester la légalité de l’assemblée générale du FCE syndicat, parce que disent-ils, elle s’est tenue dans l’illégalité la plus totale.» «Ali Haddad use d’une manœuvre extrêmement grave.
Comment les autorités ont-elles validé de telles dérives ?» s’insurgent nos interlocuteurs. La colère semble gagner les rangs de l’organisation patronale, et déjà on brandi la menace «d’une démission collective», suite à la lettre de Ali Haddad, adressée, juste après la réunion avec la délégation d’hommes d’affaires, à tous les membres du FCE. Il écrit qu’«à la demande de certains membres, une rencontre s’est tenue au siège du FCE.
Dans un climat convivial et fraternel, les échanges ont porté sur la conjoncture que traverse le pays. Dans le but d’approfondir et d’enrichir le débat, une réunion du conseil exécutif sera convoquée pour fin mars 2019». Ali Haddad n’a donné ni date pour la réunion du conseil exécutif, ni les vraies questions soulevées lors de cette réunion où les débats n’étaient pas aussi conviviaux, comme il l’écrit. Bien au contraire. Ali Haddad a été sérieusement malmené par ses pairs, et un de ses bras droits, Mohamed Baïri, a été pratiquement «chassé» de la réunion, comme l’a si bien précisé un des hommes d’affaires présents.
Le climat n’est plus aussi serein et fraternel depuis que Ali Haddad s’est compromis avec Abdelmalek Sellal, ex-directeur de campagne du Président sortant, en proférant des menaces claires contre les manifestants, lors d’une discussion téléphonique, dont le contenu a été diffusé sur les réseaux.
En fait, cet enregistrement n’a fait qu’enfoncer davantage Ali Haddad et son entourage. Il y a quelques semaines, avant que le Président sortant n’annonce l’annulation des élections, Ali Haddad, nous dit-on, avait remis à Mohamed Bairi une liste d’hommes d’affaires avec les montants qu’ils devaient verser pour la campagne du 5e mandat. Les trois premiers avaient remis leur quote-part, mais le quatrième aurait refusé de payer.
Il l’a fait savoir de manière virulente et la discussion avec Mohamed Bairi a tourné à la rixe. Du coup, les autres hommes d’affaires ont refusé de s’acquitter des sommes (évaluées selon le chiffre d’affaires). Hier, de nombreux membres du FCE étaient sous le choc de la dernière «manœuvre» du président du FCE. En plus de cette action en justice, qu’ils préparent contre la dernière assemblée générale du FCE syndicat, ils comptent toucher le plus grand nombre des membres fondateurs du Forum, pour s’entendre sur une action rapide «pour récupérer cet espace pris en otage par un groupe, qui n’a d’homme d’affaires que le nom».
En tout état de cause, la maison FCE est en pleine ébullition. Les langues se délient et certains parlent de «détournement des cotisations», de «gestion douteuse» et d’«utilisation du FCE à des fins personnelles par la direction». Visiblement, la maison FCE est au bord de l’éclatement. Elle risque d’être emportée par cette contestation qui gagne les rangs de tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la déliquescence des institutions de l’Etat et à la dilapidation des deniers publics.
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