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Les voisins sahéliens de l’Algérie s’inquiètent pour leur stabilité

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  • Les voisins sahéliens de l’Algérie s’inquiètent pour leur stabilité

    L'Afrique du Nord risque t'elle vraiment de s'embraser de suite au chaos algérien? L'avenir le dira.

    - Le précédent libyen fait redouter à la Mauritanie, au Mali et au Niger les conséquences d’une crise algérienne qui entre dans sa cinquième semaine de manifestations.
    (...).
    Le précédent libyen et la déstabilisation du Sahel qu’engendra la chute de Mouammar Khadafi en 2011 hantent encore les esprits. « Nous regardons tous l’évolution de notre grand frère du Nord en espérant qu’il n’y aura ni dérapage, ni débordement. La déstabilisation de la Libye a provoqué le désordre du Mali. Avec l’Algérie, cela pourrait être bien pire, car elle est l’Etat central du Maghreb », souligne depuis Nouakchott Dahane Ahmed Mahmoud, le directeur exécutif de l’Institut mauritanien d’études stratégiques et ancien chef de la diplomatie de son pays.
    (...).
    Si « l’attachement à la souveraineté territoriale » et « le refus de l’ingérence » dans les affaires d’autres Etats souverains constituent des « lignes rouges » de la diplomatie algérienne, « les menaces sécuritaires engendrées par les situations en Libye et au Mali ont cependant poussé les autorités à infléchir, ponctuellement, ce principe », écrit la doctorante en relations internationales Pauline Poupart dans la revue Hérodote consacrée au premier trimestre 2019 à la « Géopolitique du Sahel et du Sahara ».
    L’autorisation qui aurait été accordée aux Rafale français en janvier 2013, lors du déclenchement de l’opération « Serval », de survoler le territoire algérien en témoigne, même si les relations entre Paris et Alger demeurent empreintes de suspicion et de rivalités.
    (...).
    Toutes les personnalités officielles au Sahel contactées décrivent également un même chemin pour trouver une issue à la contestation : « Que les acteurs algériens trouvent entre eux, sans interférence extérieure, une solution à leur problème interne. »

    A les entendre, le nouveau vice-premier ministre, Ramtane Lamamra, est la personne idéale pour « permettre à toutes les tendances de s’exprimer lors de la Conférence nationale, tout en faisant valoir le point de vue des autorités. » Le diplomate, qui fut commissaire paix et sécurité de l’Union africaine (UA) avant de prendre les commandes du ministère des affaires étrangères algérien, est une vieille connaissance dans la région. Depuis l’expérience libyenne, le Sahel a définitivement perdu le goût de l’inconnu-.

    Le Monde.fr

  • #2
    Toujours dans le sensationnel et la manipulation ....

    D'après ce journal, ces voisins sahéliens s'inquiètent de l'éveil démocratique et citoyen de leur grand voisin, et ses retombés bénéfiques sur la région, loin de la tutelle française!! et ne s'inquiètent toujours pas des millions de tonnes ( des montagnes!!) de déchets radioactifs jetées en pleine nature chez eux par l'entreprise Française Areva...

    Quelle bande de guignols
    Dernière modification par Najib2006, 23 mars 2019, 10h40.
    J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

    Commentaire


    • #3
      Les dechets radioactifs à notre porte


      http://vouaturesimone.canal*********.../10851708.html

      Algérie, Déchets radioactifs de la mine d’Arlit : Les retombées radioactives devant nos portes
      par Anne_Simone


      Des gisements d’uranium sont exploités à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière algéro-nigérienne par deux compagnies françaises dans la région d’Arlit au Niger. L’émanation des poussières radioactives et du gaz radon-222, poussés par les vents du Sud, traversent les frontières et se dispersent plus particulièrement sur une grande superficie du Sud algérien, détruisant pour toujours le système écologique.

      Cette émanation toxique tue les hommes, la flore et la faune, sur une échelle plus grande que les restes des essais nucléaires français au Sahara.

      L’uranium du Niger est seulement indispensable au programme électronucléaire massif de la France, mais surtout pour la fabrication d’armes nucléaires, qui sont prohibées pour certains et permises pour d’autres. L’uranium du Niger, une fois traité sur site et délesté de ses déchets radioactifs, représente 96,5% du volume de minerai extrait, le ‘yellowcake’ (concentré de minerai jaunâtre), une part est transportée vers le Libye par Agadez, le reste est acheminé au Bénin jusqu’au port de Cotonou.

      Ce qui est inquiétant, c’est l’existence de la mine elle-même, car elle restera pour l’éternité une grande source d’émanation de la radioactivité, tuant à petit feu les populations d’Afrique (voir tableau 1). Libéré en grande quantité par l’activité minière et les déchets radioactifs, le gaz radon-222, élément radioactif, qui peut parcourir des milliers de kilomètres en quelques jours sans jamais s’éloigner de la surface du sol, à cause de sa densité et la pesanteur. Le radon s’émane aussi en grande quantité des montagnes de résidus radioactifs, qui jonchent auprès des mines et aussi par les cheminées d’aération de la mine. A Arlit, une montagne de 15 m de haut sur une superficie de 85 hectares de surface et d’un volume de 12,5 millions de tonnes de résidus radioactifs est soumise au gré des vents qui transportent ses poussières sur des milliers de kilomètres.

      Sur le site de la mine d’Arlit, des mesures faites clandestinement par des ONG européennes donnent une teneur moyenne de 49 000 Bg/kg pour le thorium 230, 57 000 Bg/kg pour le radium 226 et 54 000 Bg/kg pour le plomb 210, soit une radioactivité totale supérieure à 500 000 Bg/kg, si l’on ajoute la contribution des 14 descendants de l’uranium (voir tableau 1). Laissés à l’air libre, la poussière de résidus radioactifs et le gaz radon-222 sont emportés par les vents dominants, soufflant du sud vers le nord, jusqu’en profondeur du territoire algérien.

      A Tamanrasset comme à Adrar des morts suspectes dues à l’irradiation radioactive ont été enregistrées, la plupart des habitants du Sud algérien portent un cancer des poumons, les enfants dès leur jeune âge souffrent des difficultés respiratoires, les services sanitaires ont relevé sur la population des signes de stress et de perte de mémoire, d’autres sont apparues : les cancers de la peau, les cancers de gorge, les déformations physiques, la chute de cheveux à un âge prématuré, etc. Des mesures hasardeuses qui ont été faites dans différents sites du sud du pays se sont avérées alarmantes et quelques fois elles dépassent largement le seuil de radioactivité admis pour l’homme et la nature.

      Les désastres dans l’environnement

      L’émanation des nuages toxiques et radioactifs de la mine d’Arlit, sur les régions touristiques classées patrimoine national, mérite plus qu’une attention particulière de la part des autorités algériennes entre autres le ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire qui fait la sourde oreille aux alarmes sur les calamités qui rongent notre pays.

      L’AIEA a le plein pouvoir des Nations unies pour contrôler l’exploitation anarchique des mines et sa destination, mais aussi de s’inquiéter des conséquences environnementales dramatiques qui s’abattent sur les pays d’Afrique limitrophes aux sites miniers d’uranium.

      Le radon-222 obtenu par la décomposition de l’uranium U-238 est extrêmement nocif pour la faune, la flore et le monde animal.

      Dans le Hoggar, les arbres, les petites et les grandes herbes ont disparu, le sol nu est devenu stérile pour longtemps : l’irradiation radioactive est pour une grande part dans le changement climatique de notre planète.

      Cette agression de la nature par l’homme riche a des répercussions négatives sur la vie économique de la contrée, les habitants de l’extrême sud survivant que de l’élevage chamelier et caprin et du tourisme, ces deux activités sont complètement effacées à cause de la disparition de la nature causée par les émissions de la radioactivité de la mine d’Arlit au Niger.

      Des conséquences dramatiques sur le site de la mine

      Pour ce qui est sur le site, le traitement du minerai exige l’usage de produits chimiques toxiques : ammoniaque, acide chlorhydrique, kérosène et eau oxygénée. Ces substances sont systématiquement déversées dans l’environnement qui engendre des réactions chimiques donnant des résultats épouvantables de toxicité.

      Le plus grand risque pour l’environnement est dû aux résidus miniers laissés par le broyage et le traitement du minerai d’uranium. Ces résidus conservent 85% de la radioactivité du minerai d’origine sous forme de produits de désintégration qui se régénèrent sans cesse.

      Pour extraire le minerai, il faut décaper de grandes surfaces aux alentours de la mine qui vont rester stériles pendant toute la vie de la terre à cause du dégagement en surface du radon.

      Les tas de résidus miniers contiennent également des matières chimiques toxiques : acides, arsenic, nitrates et métaux lourds, où pendant la saison des pluies l’eau chargée s’infiltre dans la nappe phréatique et la pollue.

      Lorsqu’il se désintègre, l’uranium émet de l’énergie et se transforme en substances diverses qui se désintègrent à leur tour, tout en produisant de l’énergie radioactive (voir tableau 1). Ces matières émettent des radiations de faible intensité capables de pénétrer les cellules et de modifier les molécules nécessaires à un fonctionnement normal du corps. Les effets nocifs des radiations atomiques : cancer, leucémie, problèmes de reproduction, troubles génétiques et troubles de la vision sont les maladies les plus propagées par la radioactivité.

      Ambiguïté sur les chiffres communiqués par l’AIEA

      Les mines du Niger sont exploitées par deux compagnies françaises :

      La SOMAIR (Société des Mines de l’Aïr, créée en 1968) qui exploite l’uranium par carrière à ciel ouvert dans des gisements à une teneur de 3 à 3,5 kg par tonne. Sa production actuelle est de 1.400 tonnes par an, elle en a extrait plus de 51.000 tonnes.

      La COMINAK (Compagnie Minière d’Akouta, créée en 1974) qui exploite d’autres gisements à une teneur de 4,5 à 5 kg d’uranium par tonne par travaux de galeries, elle produit 2.300 tonnes par an, elle a extrait plus de 68.000 tonnes.

      D’autres mines découvertes ne sont pas encore exploitées.

      Ces deux compagnies sont des filiales du groupe français AREVA-COGEMA, qui détient 63,4% du capital de la SOMAIR et 34 de celui de la COMINAK, le reste est partagé entre l’ONAREM (Etat du Niger), OURD (Japon) et ENUSA (Espagne). Ces compagnies françaises produisent plus de 3700 tonnes d’uranium par an, soit 11% de la production mondiale. L’extraction de l’uranium du sol nigérien assure 70% des rentrées en devises du pays, alors que la population ne bénéficie presque de rien de cette drôle d’aubaine, juste de quoi acheter leur linceul.

      La présence française est contestée par toute la population autochtone pour son comportement néo-colonialiste et raciste dans les camps de la mort.

      Les compagnies françaises d’extraction de l’uranium au Niger sont très influentes sur le gouvernement nigérien, sur la vie politique du pays. Cependant, la population du Niger compte parmi les gens les plus pauvres de la planète qui travaillent dans un environnement parmi les plus mortels qui soient pour fournir de l’énergie aux nations les plus riches et alimentent leurs bombes par le combustible nucléaire qui sera utilisé contre eux.

      La France exploite aussi plus de 7 mines sur son territoire, produisant 1400 tonnes d’uranium/an, au total elle produit 5100 tonnes d’uranium avec la mine d’Arlit. Selon l’AIEA, la France possède 59 réacteurs nucléaires en service pour produire de l’électricité. Ces réacteurs répartis sur 19 centrales nucléaires produisent 80% de l’énergie électrique française, évaluée à 63 gigawatts (1 milliards de watts). Les Etats-Unis possèdent 104 réacteurs en service développant une puissance totale de 99 GW, le reste du monde produit 208 GW.
      Dernière modification par Najib2006, 23 mars 2019, 10h39.
      J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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