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El moudjahid editorial-identifier les solutions

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  • El moudjahid editorial-identifier les solutions

    PUBLIE LE : 23-03-2019
    Le mouvement des marches populaires a vu hier l’introduction massive de la vuvuzela, cet instrument national sud-africain ressemblant à un clairon devenu un symbole du Mondial-2010. Conjuguée aux klaxons des voitures et parfois aux youyous des femmes et des chants patriotiques, cette forte présence bruyante de jeunes, caractéristique des ambiances sportives, a nettement fait passer au second plan les slogans que les marcheurs scandaient auparavant. C’est évident, les supporters des différentes équipes de foot de la capitale ont transféré l’ambiance des stades dans les rues. On peut s’en réjouir ou s’en plaindre, une chose est toutefois sûre, c’est que le patriotisme demeure le véritable moteur du mouvement, avec partout l’emblème national déployé, porté sur les épaules ou autour du cou, des plus jeunes aux moins jeunes. Symbole de la Révolution et de la République, il traduit l’union et la solidarité, au-delà des colères, des contingences ou des divergences politiques ou idéologiques. En exhibant des pancartes ou des écriteaux, des banderoles sérieuses ou drôles, les manifestants veulent exprimer ce qu’ils ressentent, ce qu’ils veulent ou ne veulent pas. Il est clair qu’il existe un malaise et que ces marches traduisent un ras-le-bol ; et ce qui est demandé, notamment par la jeune génération, c’est un peu plus de liberté. Au fur et à mesure que les vendredis passent et quand les familles constatent qu’il n’y pas eu de violence, grâce au comportement exemplaire des manifestants et des forces de l’ordre, la participation est encouragée. Toutefois, dire qu’après un mois de manifestations régulières, la forte mobilisation est intacte, ne signifie pas qu’il n’existe pas de familles qui préfèrent rester chez elles le week-end, non pas qu’elles manquent de patriotisme, mais parce qu’elles demeurent sceptiques et se posent la question, tout aussi légitime au demeurant, si cette euphorie générale peut résoudre les problèmes réels auxquels le pays est confronté et si ceux-ci peuvent se résumer à la maladie du Président ou au cinquième mandat. Au-delà, il y a une feuille de route proposée par le Chef de l’État qui prend en charge les aspirations populaires, à l’issue d’une période de transition qui soit la plus courte possible. Rejeté par une partie de l’opposition, qui, elle-même, est loin d’être porteuse d’un même projet de société ou disposant d’une même vision concernant la période de transition, ce plan de travail demeure valable, parce qu’il est réaliste et pragmatique. Sur la scène politique, on relève le positionnement de certaines formations ou de certaines personnalités soucieuses de préserver le mouvement populaire de l’éclatement ou de la manipulation, et qui appellent à des solutions qui ne sont pas dépourvues d’intérêt, comme le respect de la Constitution et des institutions, l’organisation de la présidentielle dans les délais légaux sous le contrôle d’une commission électorale indépendante, issue du mouvement populaire. Continuer à apporter son soutien à l'élan populaire et à sa poursuite, par conviction ou par opportunisme n’est peut-être pas la solution idéale, car, de toutes les manières, ce besoin de liberté et d’équité manifesté sur la place publique par des milliers de citoyennes et de citoyens doit être forcément traduit en actes politiques, méthodiques et concrets. Et face à ceux qui estiment que le changement ne peut se faire du jour au lendemain, ce qui est vrai, on peut affirmer qu’identifier les solutions et les acteurs le plus tôt possible serait le mieux, en lieu et place du pourrissement de la situation.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Un coup d' état d' une mafia déjà au pouvoir par le viol de la constitution , dégager la solution est cette même constitution garante d' un passage dans la prospérité

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    • #3
      Et c'est parti

      el moujahid commence la danse du ventre

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      • #4
        LE JOURNAL EL MOUDJAHID EST LA SEULE FEUILLE DE CHOUX QUI PEUT PARLER DE CHOSES QUI N'ONT JAMAIS EXISTEES...

        C'EST BIEN DE MANGER CE JOURNAL ET SES PLUMITIFS MAIS JUSTE POUR LE PLAISIR DE LES VOMIR...(comme dirait Cioran)

        TEO
        "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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        • #5
          Officiellement tombé au champ d'honneur comme le rapporte la une d'El Moudjahid du 24 mai 1958, Abane Ramdane a été assassiné le 27 décembre 1957 à Tétouan au Maroc par ses "frères" d'armes.

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