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Le ‘’Hirak ‘’ en Algérie, entre spontanéité et manip : l’analyse ‘’glaçante’’ du Général français Dominique Delawarde

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  • Le ‘’Hirak ‘’ en Algérie, entre spontanéité et manip : l’analyse ‘’glaçante’’ du Général français Dominique Delawarde

    Le ‘’Hirak ‘’ en Algérie, entre spontanéité et manip : l’analyse ‘’glaçante’’ du Général français Dominique Delawarde

    Algerie 1 | 23 Mars 2019 | 14:04
    (Source BREIZH INFO)

    Le général DELAWARDE, ancien chef «situation-renseignement-guerre électronique» à l’état major interarmées de planification opérationnelle, nous a adressé ce texte dans lequel il répond à nombre de ses amis qui lui ont demandé ce qu’il fallait penser des événements survenus en Algérie ces trois dernières semaines.

    Pour avoir beaucoup travaillé sur le dossier algérien lorsque j’étais en fonction et pour ne pas avoir cessé de le suivre depuis, je vais tenter de vous donner mon analyse de la manière la plus claire possible en répondant à trois questions : Pourquoi ? Quoi ? Comment ?

    Pourquoi ?

    La réponse à cette question se trouve, de mon point de vue, dans un contexte géopolitique qui dépasse largement les frontières de l’Algérie. Pour simplifier à l’extrême, le monde est aujourd’hui coupé en deux camps qui s’opposent.

    Il y a celui qui s’accommode parfaitement d’une organisation de la communauté internationale telle qu’elle a été conçue et construite au sortir de la 2ème guerre mondiale: FMI, OMC, Banque Mondiale, dollar, et prééminence US quasi absolue depuis 1990. Les idéologues néoconservateurs de ce camp dérivent aujourd’hui peu à peu vers un objectif de « mondialisation heureuse (pour eux) », unipolaire, sous dominance occidentale (en fait, sous dominance US-OTAN).

    Minoritaire en nombre d’États et en population (quarante à cinquante États, un milliard d’habitants) ce camp dispose, pour quelques années encore, de la puissance économique (plus de 60% du PIB mondial) et, d’une supériorité militaire (OTAN qu’il utilise sans modération). Un quarteron d’États s’active, sur la scène internationale (ou en coulisse), pour mobiliser ce camp et faire valoir ses intérêts : Les USA, le Royaume-Uni, la France et Israël. L’influence majeure est, dans les faits, exercée par un duo: USA et Israël. Ce camp se regroupe sous la bannière de la « coalition occidentale » et s’autoproclame souvent, à lui seul: «communauté internationale».



    De l’autre côté du grand échiquier, un autre camp s’est organisé peu à peu sous la houlette de la Russie et de la Chine. Aujourd’hui, ce camp monte rapidement en puissance avec, entre autres, des organisations internationales créées en ce début de XXIème siècle: les BRICS et l’OCS pour ne citer qu’elles. Il souhaite remettre en cause l’ordre et les règles de la gouvernance mondiale établis au sortir de la guerre, au profit des occidentaux, pour évoluer vers un monde multipolaire. Il regroupe, autour de la Russie et de la Chine, de grands pays tels l’Inde ou le Pakistan (puissances nucléaires) et surtout de nombreux «fans». Ce camp, fans compris, est majoritaire tant en nombre d’États qu’en population (une centaine d’États et plus de quatre milliards d’habitants) mais il est encore à la traîne en terme de puissance économique (moins de 40% du PIB mondial).

    L’Algérie est un grand pays. Avec une superficie de 2,4 millions de km2, c’est à la fois le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen. Sous la gouvernance de Bouteflika, elle a su rester un pays indépendant, contrairement à de nombreux pays arabes qui, se sont, peu ou prou, rapprochés de la coalition occidentale, en application du proverbe: « Baise la main que tu ne peux trancher».

    Aux yeux de la « coalition occidentale » précédemment décrite, la gouvernance Bouteflika a commis cinq « fautes impardonnables » :

    1 – Elle entretient de trop bonnes relations avec la Russie, pays dans lequel elle forme les officiers de son armée depuis fort longtemps et auquel elle achète beaucoup de matériels militaires majeurs (dont les fameux S 400).

    2 – Elle entretient de trop bonnes relations avec l’Iran, ennemi désigné des USA et d’Israël, et, par conséquent, pas vraiment ami de la France et du Royaume-Uni… France et Royaume-Uni, derrière des discours hypocrites et trompeurs, n’ont rien fait d’efficace pour remplir leurs engagements dans l’accord sur le nucléaire iranien.

    3 – Contrairement à la gouvernance de plusieurs pays arabes (dont le docile Maroc, son voisin), l’Algérie de Bouteflika a refusé de rejoindre la grande coalition saoudienne, soutenue par les occidentaux, dans son intervention armée au Yemen pour mater la révolution populaire d’Ansar Allah. Cette opération militaire visait, à l’évidence, à contrer l’extension de l’influence iranienne au Moyen-Orient, et cela au profit de l’État hébreu.



    4 – En outre, depuis le début du conflit syrien la gouvernance Bouteflika a entretenu de bonnes relations avec celle de Bachar el Assad en Syrie et refusé de participer à la curée et au démembrement de ce pays programmé par les occidentaux et certains de leurs alliés arabes au profit de l’État hébreu.

    5 – Enfin, l’Algérie de Bouteflika reste l’un des derniers bastions arabes dans la défense de la cause palestinienne. Chacun peut comprendre que cette position indispose l’État hébreu et son puissant allié US qui peuvent y voir un obstacle sérieux au « deal du siècle ».

    La réponse à la question : «Pourquoi les événements sont-ils aujourd’hui ce qu’ils sont en terre algérienne ?» tient, pour une large part, dans les points évoqués ci dessus .

    ./..
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Quoi ?

    Les indices ne manquent pas dans la crise algérienne qui font furieusement penser à une opération de « Regime Change » (changement de régime), dont les occidentaux sont particulièrement friands (révolutions colorées, Ukraine, Libye, Printemps arabes, Syrie, Venezuela, Brésil…..), qu’ils réussissent parfois (Maïdan, Libye, Brésil) et dont ils gardent jalousement «les secrets de fabrication».

    Il y a, bien-sûr, les déclarations enflammées, à l’attention du peuple algérien, de l’inénarrable BHL qui constituent, à elles toutes seules, un marqueur indiscutable qu’une opération de «Regime Change» est en cours. Il faut se souvenir de son engagement constant et toujours théâtral dans ce type d’opération : Bosnie, Kosovo, Libye, Maïdan, révolutions colorées, Syrie, et même Venezuela dernièrement… etc.

    Ses appels à la révolution (chez les autres, pas chez nous) relèvent désormais du grand classique autant que du meilleur comique troupier. Elles pourraient même devenir contre-productives en révélant, à l’avance, le dessous des cartes aux observateurs les plus avertis.

    Il y a aussi la teneur des déclarations des grands leaders de la coalition occidentale sur cette affaire algérienne, qui montre clairement, jour après jour, qu’ils apprécieraient un changement de gouvernance en Algérie et l’avènement d’un nouveau pouvoir qui leur serait plus favorable. A chacun de s’y référer et d’interpréter les propos tenus.



    Il y a, encore, la lecture des journaux du quarteron d’États dirigeant « la coalition occidentale ». L’ampleur, la teneur et le ton des réactions médiatiques sur ce qui devient, peu à peu, la «crise algérienne» et qui pourrait être baptisé dans quelques jours: «le printemps algérien», sont particulièrement révélateurs. La lecture du New York Time et du Washington Post aux USA, du journal Le Monde et des reportages de BFMTV en France, des journaux israéliens, Haaretz et Jerusalem post, est édifiante et facile à décrypter pour un bon spécialiste du renseignement.

    Enfin, il y a la méthode, les techniques et les moyens utilisées pour organiser un chaos de plus ou moins grande ampleur, préalable indispensable à l’avènement d’un nouveau régime. Ils constituent également de précieux indices.

    Comment ?

    Comme dans toutes les opérations de « Regime Change », il faut, pour réussir, respecter plusieurs règles de base et disposer de gros moyens financiers:

    1 – Choisir le bon moment pour déclencher l’opération.

    Le bon moment, c’est celui où le régime auquel on s’attaque est fragilisé (crise économique ou sociale, gouvernance usée et affaiblie, population divisée). Une échéance électorale peut constituer une excellente opportunité permettant d’éviter trop de dommages collatéraux pouvant aller jusqu’à la guerre civile…

    Tous les feux sont au vert pour déclencher, en mars 2019, ce type d’opération de « Regime Change » en Algérie, avec quelques espoirs de succès.



    2 – Diaboliser le camp à abattre, puis promouvoir celui qu’on veut aider à triompher.

    Ce sont les techniques de base utilisées avec grand succès par Cambridge Analytica dans plus de 200 campagnes électorales entre Septembre 2013 et Mars 2018. Ces techniques sont toujours utilisées aujourd’hui.

    Dans le cas de l’Algérie, l’incapacité physique de Bouteflika à gouverner le pays est mise en avant. On dénonce les résultats de sa gouvernance, évidemment qualifiés de désastreux (chômage, inégalité, résultats économiques). On dénonce son entourage et la corruption. On s’appuie sur une diaspora algérienne nombreuse et fortement influencée par les médias mainstream occidentaux pour chauffer à blanc l’opinion et la rue.

    3 – Utiliser les moyens modernes de communication et d’échange entre les citoyens.

    Facebook et Twitter, outils sous contrôle occidental, sont utilisés au maximum pour manipuler et chauffer les foules et pour organiser très rapidement de grands rassemblements protestataires. Là encore, il s’agit de méthodes expérimentées avec succès par Cambridge Analytica dans un passé récent, notamment en Amérique du Sud.

    Ceux qui contrôlent ces opérations «numériques» ne résident pas toujours dans le pays objet de l’ingérence. L’opération peut être contrôlée à partir du territoire d’un pays occidental (généralement les USA). Il suffit de disposer d’un groupe d’individus de bon niveau maîtrisant parfaitement la langue du pays objet de l’ingérence. Ces individus existent évidemment en grand nombre dans la diaspora algérienne mais aussi dans la diaspora séfarade. De telles actions contrôlées à partir de l’étranger ont déjà été observées dans les cas tunisien, libyen et égyptien…

    Ces opérations numériques constituent un complément utile et efficace à l’action des médias traditionnels (TV et journaux mainstream) qui agissent en meute, avec une belle unanimité, ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu’on connaît la connivence de leurs propriétaires et les règles de « la guerre de l’information ».

    4 – Corrompre un maximum de politiques, d’organisations d’influence, d’hommes importants dans l’appareil d’état (Armée, Justice, élus….)

    Il s’agit d’organiser d’abord le lâchage du régime en place et dans un deuxième temps le soutien du candidat à promouvoir : encore une méthode éprouvée de « Cambridge Analytica ». Elle nécessite beaucoup d’argent, mais l’État qui imprime le papier «dollar» n’en manque pas.

    L’argent et les promesses de positions avantageuses dans le nouveau régime viennent généralement à bout des plus coriaces…

    Pour savoir qui aura gagné de la coalition occidentale ou du camp «BRICS-OCS», il sera très utile d’étudier le passé, les soutiens et l’entourage de l’homme qui émergera lorsque le régime en place aura passé la main … Il sera très instructif d’observer les premières mesures prises par le nouveau pouvoir. Une normalisation des relations avec le Maroc et un rapprochement avec les pays du Golfe constitueraient des indices intéressants.

    Je ne pense évidemment pas qu’on aille jusqu’à une normalisation des relations avec Israël, à une visite officielle à Tel Aviv ou à l’établissement d’une ambassade d’Algérie à Jérusalem. Pour les non initiés, ces trois derniers gestes ont été observés dans le « regime change » brésilien et indiquent de manière claire le rôle éminent joué par la diaspora pro-israélienne au Brésil dans l’affaire Bolsonaro. Ce rôle existe aussi dans l’affaire Vénézuélienne, si l’on en croit les promesses enflammées de Guaïdo de transférer son ambassade à Jérusalem, s’il parvient à prendre le pouvoir. Ce genre de promesses a l’immense intérêt de désigner clairement les sponsors financiers du président élu brésilien et du « président autoproclamé » du Venezuela et d’expliquer le soutien de la « coalition occidentale » à ces individus.*

    En conclusion, vous l’aurez compris, je ne crois pas à la spontanéité de tous les événements qui agitent aujourd’hui la rue algérienne.

    Aucun des deux grands camps qui s’opposent aujourd’hui dans le monde ne peut être indifférent à ce qui se passe en Algérie. L’ingérence étrangère y est donc plus que probable. Le contraire serait surprenant.

    Ceux qui s’ingèrent sont ceux qui y ont un intérêt et qui en ont les moyens. Ils s’appuient très habilement sur la triple opportunité qui leur est offerte : l’usure du pouvoir en place et de son chef , l’indéniable crise économique et sociale imputée à la gouvernance Bouteflika et l’échéance électorale prévue par la Constitution. Ils s’appuient aussi sur les moyens techniques (réseaux sociaux), et les moyens financiers et humains dont ils disposent.

    Bien sûr, les tenants du clan « occidental » vont hurler «au complotisme » à la lecture de cette analyse. C’est une technique désormais bien connue pour discréditer les individus dont les points de vue s’écartent des positions officielles. Mais cela n’empêchera pas ceux qui réfléchissent encore par eux mêmes de se poser les bonnes questions.

    Quant à savoir comment va tourner cette affaire, je me garderai bien d’émettre le moindre pronostic. La rue algérienne n’a probablement aucune idée de la manipulation dont elle est l’objet. La gouvernance en place et ses services de renseignements disposent certainement d’informations précises qui peuvent constituer un facteur de force. Mais de là à en déduire qui va l’emporter, c’est encore impossible aujourd’hui. On ne peut dire qu’une chose: « Bonne chance l’Algérie »!

    Dominique Delawarde

    PS : Trois documents intéressants viennent à l’appui de mon propos pour ceux qui veulent aller au fond des choses:

    – Un article intéressant du 13 mars 2019 relevé sur le site « les alertes de Stratediplo » sous le titre «déstabilisation de l’Algérie».

    – Une dépêche de l’agence sputnik du 19 mars 2019 sous le titre: «La diplomatie algérienne transmettra à Poutine une lettre de Bouteflika».

    – Une dépêche de l‘agence russe RT du 19 mars 2019 sous le titre: «La Russie met en garde contre toute ingérence étrangère en Algérie.»



    (Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place).
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Hahaha, sacré frenchies, ils jonglent avec les complots americano-sionistes, quitte à y inscrire même la France pour faire avancer la politique Arabe de De Gaule...

      Les algériens sont suffisamment lucides pour accompagner à la porte de ce pays quiconque veut s'impliquer dans la politique intérieure algérienne... tout en transformant cet extraordinaire élan populaire, elan révolutionnaire en à saut ordonné et civilisé vers un meilleur avenir pour les algériens...

      Les cellules peuvent continuer à dormir, ça sert à rien de se réveiller aujourd'hui, au risque d'avoir des cauchemars...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Article foireux de A jusqu'à Z
        Mesquin aussi et méprisant pour le peuple algérien

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        • #5
          Quel mépris pour les algériens ?


          Placer et maintenir une momie pendant 7 ans pour se payer la tête et escroquer de 40 millions d'algériens, ca ca aussi ca fait parti des opérations de « Regime Change ». C'est çà ?

          Qu'est ce qu'il ne fait pas dire comme conneries ?!

          On se connait mieux que quiconque.

          Le mal est en nous, les algériens l'ont très bien situé
          . et pas besoin de cet énergumène de général de se la jouer connaisseur et nous donner des lecons.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            L'apôtre Bajolet avait déjà tenté de débrancher Bouteflika... là, ils se rendent compte qu'ils se font doubler dans ce debranchage et veulent à tout pris se mettre en live de ce qui se passe...

            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...hlight=Apôtre
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              selon cet expert en stratégie c'est la CIA qui as demandé au clan BOUTEFLIKA de prendre la photos du vieux-sage et de la présenter comme candidate aux élections



              et puis ses arguments tous le monde les connais meme mon fils en primaires l’Algérie plus grand pays d'afique .......les tank russes .............le gaz..les chinois depuis mao je crois sont avec l’Algérie
              "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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              • #8
                Ce qui est beau c est que quel que soit l element declencheur le monstre reparateur PEUPLE Algerien s est reveille' pour balayer tout le monde et se construire une nouvelle Algerie ou seule la meritocratie gouvernera.
                Nul ne dictera la voie a suivre sinon les delegues que se choisira mon peuple. Nous trouverons les moyens de nous unir pour construire cette deuxieme republique de loi et non d hommes sans envergure.


                Quand aux grenouilles... oubliez l Algerie! On vous a chasse's en 1962 et on chassera aujourd'hui vos vestiges bientot.


                De toute maniere, meme les balles meurtrieres n arriveront a faire taire ce desir de faire naitre cette nouvelle Algerie.



                M.
                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                • #9
                  le miroir au alouettes

                  Apres le rnd et le fln voila la piscine qui soutient le peuple algerien, je prefere en rire, et juste pour info si le boutef a choisit de rester neutre dans les conflit libye syrie yemen etc ... c'est parce que c'est un cassus belli et il aurai reveillé la rue bien avant

                  Commentaire


                  • #10
                    Ouai, ce général a surtout peur que les gilets jaunes copient la méthode algérienne.

                    Beaucoup de de GJ s'en réclament d'ailleurs.

                    Ce gas voudrait rendre service aux cachiristes qu'il ne s'y prendrait pas autrement.

                    Une livraison de cachir "étoilée" comme le général.

                    Za3ma c'est un gentil et prévient les algériens de ce qui se passent en balançant tous ses secrets.

                    Le loup en chef qui crie au loup.

                    On y croit mon général spécialisé es renseignements et manipulations.

                    L'Algérie deviendrait elle enfin indépendante pour qu'il réagisse ainsi en direct ?
                    Dernière modification par Chif, 23 mars 2019, 16h15.
                    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                    Commentaire


                    • #11
                      Analyse khorti ,yetnahaw ga3 !
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                      • #12
                        Alors Xenon,

                        Te souviens tu des échanges houleux quand tu m'expliquais les vertues de l'apprenti Poutine reconverti en Raspoutine qui ne veut pas yetnaha mel RND... alors, son retour au bercail a été accepté ou pas encore... il subit le sort de la bureaucratie qu'il affectionne...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          il est extrêmement difficile de dire , en plein cœur de l'action ,si une révolte est totalement spontanée ou si des réseaux extérieures la soutiennent comme on l'a vu avec les révolutions colorées
                          tout simplement car la plupart de ces révolutions s'appuient sur des faits réels et des colères légitimes
                          la colère contre le régime de Moubarak ne venait pas d'un bureau de la CIA
                          ce n'était pas non plus un régime qui s'opposait aux plans américains, seulement la cocotte minute était tellement chaude ,la population tellement furieuse, qu'il valait mieux prendre la tête de la contestation et l'orienter dans le sens des intérêts atlantistes

                          on verra quelle direction prend la révolte algérienne et seulement ensuite ,on pourra dire si les usa ont mis leur grain de sel...... même si moi je pense qu'il est impossible qu'ils n'y mettent pas leur nez

                          Commentaire


                          • #14
                            El Jazeera Algerie... oups, al magharibia... a joué son rôle... qui a entraîné une belle dynamique après le vendredi 22 février, à la sortie des prières... une dynamique entraînée par quasi toutes les forces vives de ce pays au détriment des force endormies... enfin cellules dormantes qui cauchemardent quoi...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Ott

                              Alors Xenon,

                              Te souviens tu des échanges houleux quand tu m'expliquais les vertues de l'apprenti Poutine reconverti en Raspoutine qui ne veut pas yetnaha mel RND... alors, son retour au bercail a été accepté ou pas encore... il subit le sort de la bureaucratie qu'il affectionne...
                              je t'expliquais a l''époque que les lettres de hamrouche sur l'éthique de la bonne gouvernance et la nécessité de reformer étaient peut être intellectuellement justes mais hors de propos politiquement ,de même que ses appels du pieds a l'armée pour faire de lui le plan A semblaient totalement en déphasage et a l'ouest avec l'etat d'esprit du" systeme " qui était dans une autre dimension et qui suivait sa logique propre ,la suite m'a donné raison même si je ne faisais que relater ce que tout le monde sauf hamrouche et toi savait.
                              Dans cette logique la , il ne saurait y avoir de plan A hors des cloaques du regime ,car l'élu devait répondre a certains critères quasiment génétiques vis a vis de la nature du système algerien
                              - avoir la capacité de garantir l'équilibre des forces entre les deux ou trois clans actuels formant le sommet du système et sa direction.
                              -avoir une bonne expérience de la haute administration et la gestion des affaires intérieures.
                              - avoir une vision geopolitique du monde en accords avec les canons de la politique exterieure algérienne et etre suffisamment connu a l'étranger ,Europe,Afrique ,Russie et USA pour pouvoir garder les choses au minimum dans l'etat ou elles sont.
                              sur ces trois critères,et toujours selon cette "logique systeme "celui qui me semblait le meilleur candidat était ouyahia ,et juste sur ce point ou je me suis trompé,car visiblement il ne remplissait pas la case 1 et que le régime faute de consensus a eu l'arrogance d'aller vers le cinquième mandat d'un président virtuel,cependant,je ne me suis trompé qu'a moitié,Car quand il a fallu trouver d'urgence un vice président bis qu'ils ont appelés ,premier ministre et vice premier ministre ,ils nous ont fait au final un en deux ,un duo lamamra /bedoui pour remplir a deux les criteres susmentionnés qu'un ouyahia remplissait tout seul 'ou du moins deux sur trois.
                              Je t'avais dit aussi qu'une partie de la solution passait nécessairement par la rue et que ce que la kabylie seule avait amorcé en 2001 devait être rééditer a l'échelle nationale ,la aussi j'avais raison , de même que la non solidarité du reste de l'Algérie en 2001 nous avait fait perdre quatre mandatures ,et la aussi j'ai toujours raison.
                              Dernière modification par xenon, 23 mars 2019, 17h42.
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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