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Au-delà de l’ambiance joyeuse des foules… Où va le Hirak ?

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  • Au-delà de l’ambiance joyeuse des foules… Où va le Hirak ?

    Les foules par milliers, par centaines de milliers, les couleurs bigarrées, les drapeaux, les belles jeunes filles les cheveux au vent, les clameurs, les hourras, les slogans anti régime, anti Bouteflika… Tout cela est beau à voir. Mais alors, et après ?

    Tous ceux qui prennent part chaque vendredi à ce «Hirak» dans la joie et l’euphorie doivent maintenant se poser cette question à l’accent Léninien : Que faire maintenant ?

    Cela fait cinq vendredis, cinq semaines et un mois que les millions d’Algériens occupent les rues pour exiger du régime de Bouteflika qu’il dégage. En vain pour l’instant. Pourquoi ? Le pouvoir est-il aussi fort ? Ou est-ce cette méthode de pression par l’action des foules qui commence à montrer ses limites ?

    Défoulement collectif

    Quoi qu’il en soit, il faut bien se rendre à l’évidence que les manifestations populaires mettent de l’ambiance, attirent les foules, et permettent un défoulement collectif mais n’impactent pas vraiment la décision politique.

    Bien qu’il soit poussé dans ses derniers retranchements, le pouvoir dispose encore de capacités de manœuvre et de résistance face à une poussée populaire, certes pacifique et organisée mais manquant visiblement de perspectives.

    Il y a risque en effet que ces manifestations de «vendredi» ne s’éternisent pour rien comme l’ont été celles du peuple du Yémen qui a fini par plonger dans la guerre civile.

    Comparaison n’est pas raison certes, mais il y a lieu de donner urgemment une perspective politique à cette lame de fond qui traverse l’Algérie, sous peine de la voir déborder et causer des dégâts dévastateurs.

    Les images et les clameurs des deux derniers vendredis font craindre le risque d’une banalisation du mouvement et muter en une séance grandeur nature de thérapie de groupe en agora.

    On danse, on chante, et on s’amuse à tout bout de champ. Parfois, on se croirait dans un défilé à la gloire de l’équipe nationale…

    L’ivresse des foules

    Or, il faut bien admettre que l’heure est grave. Peut être même gravissime. Pour avoir surdimensionné l’importance et le poids –politique- du Hirak, ce peuple qui gronde pourrait vite se retrouver dans l’impasse.

    Face à un pouvoir acculé mais qui joue parcimonieusement ses dernières cartes, les manifestants continuent d’évoluer à l’aveuglette et sans perspectives en attendant, passivement, que le président leur lance un hypothétique «Je vous ai compris».

    Il serait pourtant faux et contre-productif de croire que la diabolisation des partis politiques soit une bonne recette.

    Le Hirak se tire une balle dans le pied en s’en prenant aux leaders de l’opposition qui viennent participer aux manifs.

    D’abord, de quel droit peut-on priver un citoyen Algérien de se joindre à son peuple fut-il un responsable d’un parti ?

    Ensuite, quelle est la vocation d’un homme politique sinon de capter les pulsions de son peuple pour en faire une matière première dans son action politique contre le pouvoir en place ?

    A trop vouloir «dépolitiser» le mouvement, qui l’est pourtant par définition, les manifestants ont tôt fait de boucher l’horizon d’une solution consensuelle qui éviterait au pays de sombrer dans le chaos.

    Euphorie des vendredis, et angoisse des samedis

    Le bon sens voudrait qu’à un moment donné, le populisme et l’ambiance doivent céder la place à l’intelligence et le pragmatisme pour transformer le rejet du pouvoir en projet politique pour le pays.

    On ne doit pas ériger ce «Hirak» comme un vénérable chef de tribu auquel on doit obéir au doigt et à l’œil.

    Ce mouvement populaire sorti des tripes des Algériens appartient à tous les Algériens et nul n’a le monopole du corps.

    Est-ce une raison pour laisser cette immense agora «décider» des suite à donner pour rétablir la démocratie et la paix en Algérie ?

    Est-ce une bonne résolution de neutraliser les partis politiques censés représenter des segments de ce Hirak, ne serait-ce que pour servir d’intermédiaires en ces temps troubles avec ceux qui sont au pouvoir ?

    Les décideurs ont pour l’heure beau jeu tant ils ne cèdent pas sur l’essentiel c'est-à-dire la «Conférence nationale inclusive». Le peuple marche, s’exprime, crie, critique mais ne gagne rien. Marchez, marchez, il en restera toujours quelque chose, semble lui répondre le pouvoir.

    Mais où va l’Algérie ? Que va-t-il se passer d’ici au 28 avril ? Ce peuple est-il préparé à «gérer» politiquement les plans du pouvoir ?

    Pour pessimistes qu’elles puissent paraitre, ces questions n’en sont pas moins pertinentes. Passée l’euphorie des vendredis de la joie, on est vite rattrapé par les samedis de l’angoisse.

    Chaque Algérien doit se poser la brûlante question : De quoi sera fait demain si on n’agit pas rapidement, intelligemment et efficacement ?

    La rue est certes un inépuisable réservoir d’inspiration, mais elle ne peut être un cadre de réflexion politique et stratégique.


    Algerie 1

    23 Mars 2019

  • #2
    Article pondu par Hakim Megatli !

    Quand ça vient de lui.. ce n'est jamais innocent

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    • #3
      Qu'on on lit les titres et sous titres...
      Défoulement collectif
      L’ivresse des foules
      Euphorie des vendredis, et angoisse des samedi
      s
      Puis le nom du journal !
      Algerie 1
      Ensuite le nom du posteur

      capo
      Alors, circulez, il n'y a plus rien à voir.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        mdrrrr

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        • #5
          Dégager , tout est bon pour cette mafia pour s 'accroché encore au pouvoir quand on est discréditer par le peuple entier de rusé a divisé en faisant naître le scepticisme suffit les salades et mensonges de manipulation

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          • #6
            .. et l'autre qui rit pour s'abonner.. et remplir les bouteilles


            Sinon.. y a toujours du neuf avec ce Hakim Megatli !
            C'est son 5ème articles en 4 mois.. je crois

            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=437755

            Allah i'barek ... il dit toujours des choses en premier

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            • #7
              Au-delà de l’ambiance joyeuse des foules… Où va le Hirak ?
              ou va le hirak? c'est une question ridicule.
              la question à poser plûtot : que fera le pouvoir ? car la balle est dans son camp, il doit annoncé son dépars avec la date et l'heure ou alors dire clairement que H'na imout qassi.... voilà.
              on doit cesser d'imaginer que le peuple est un parti politique.

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              • #8
                P'tite synthèse pour faire sérieux.

                Les mots clés de l’article :

                Les décideurs ont pour l’heure beau jeu tant ils ne cèdent pas sur l’essentiel c'est-à-dire la «Conférence nationale inclusive». Le peuple marche, s’exprime, crie, critique mais ne gagne rien. Marchez, marchez, il en restera toujours quelque chose, semble lui répondre le pouvoir.

                Mais où va l’Algérie ? Que va-t-il se passer d’ici au 28 avril ? Ce peuple est-il préparé à «gérer» politiquement les plans du pouvoir ?
                Autrement dit.. y aura cette semaine ni lettre présidentielle, ni gouvernement Bedoui, ni chkoupi..
                Le message du pouvoir cette semaine est : أخرجوا الينا شجعانكم le 29 Mars

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                • #9
                  Où va le Hirak ?
                  Quel sort pour Said Boutflika ?
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #10
                    le hirak va vers la victoire plus qu"un vendredi et le peuple triomphera

                    Commentaire


                    • #11
                      … lentement mais sûrement vers la victoire

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                      • #12
                        Après toute les défections le capitaine Bouteflika est seul a la barre sans équipage pour aller où , il va jeter l' éponge

                        Commentaire


                        • #13
                          Au-delà de l’ambiance joyeuse des foules… Où va le Hirak ?
                          vers l’essoufflement si on fait pas attention.
                          وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                          • #14
                            voila pour ce qui est du hirak

                            Le hirak attend le depart le 28 du president pour annoncer sa prise de pouvoir et le nom de la structure et sa composition qui va se charger de la transition avec un cahier de charge.
                            Dans la foulé ce comité lancera un appel aux institutions de l'etat pour leurs allegeance aux representants du peuple et de fournir un etat des lieux de leurs situation ; s'en suit un gouvernement d'union nationale charge de la feuille de route de la republique act 2

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                            • #15
                              Mohamed Laichoubi, Ancien ministre et diplomate , Conférencier international

                              dz(0000/1111)dz

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