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Que faire des entreprises publiques

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  • Que faire des entreprises publiques

    Longtemps perfusées par l'argent du petrole mais sans aucune performances ni compétitivités: Quelles réformes urgentes à apporter ?

  • #2
    je dirais ce qu'il ne faut pas faire
    les vendre au dinars symbolique.
    il ne faut pas les bradés
    il faut les assainir et revoir leur gestion

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    • #3
      privatiser toutes ces entreprises publiques.

      et ne garder que 51% de celles dites stratégiques ( sonelgaz,sonatrach,saidal etc)

      il faudrait faire entrer en masse toutes ces entreprises en bourse .comme ça les algériens investiront dessus . l'avantage c'est que l'état pourra être plus efficient en se focalisant sur le régalien.



      de plus ces entreprises ne dépendront plus du budget de l'état pour leurs investissements.

      c'est connu de tous, l'état est un piètre gestionnaire d'entreprises.



      mais pour ce faire, il faudrait commencer par une grande réforme bancaire .
      le système n'a jamais voulu de cela car qui dit fonctionnement moderne des banques, dit traçabilité et donc corruption plus difficile.
      Dernière modification par samarkand777, 24 mars 2019, 07h22.

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      • #4
        La vente des entreprises publiques défaillantes aux entrepreneurs locaux et internationales.
        Les entreprises stratégiques doivent être aux mains de l’État a un taux de 75%, le reste ouvert aux entreprises nationales et internationales.
        La santé et l’éducation resteront aux mains d l’État.
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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        • #5
          je rajoute qu'un algérien qui investit ses deniers dans une entreprise dans laquelle il travaille va être tenté de donner le meilleur de lui même car il saura que plus l'entreprise gagne de l'argent,et plus il en gagnera en retour (cours des actions en hausse car chiffre d'affaire et bénéfices en hausse)
          regardez comment les employés de AUDI , vw ou de porshe se donnent a fond....et a la fin de l'année ils sont récompensés par des primes pouvant monter jusqu'a 8000 euros)



          au contraire de l'entreprise étatique ou tout le monde s'en fou car la paye rentre tous les mois quoi que vous fassiez.


          autre avantage: cela va faire baisser la corruption car si vous tenez a votre entreprise vous aurez tendance a militer contre ces affaires la. donc dénoncer etc a contrario d'une étatique qui appartient a tout le monde mais in finé n'appartient a personne.


          et surtout,une entreprise côtée a la bourse ,cela veut dire qu'elle devra déclarer tous ses comptes .( transparence absolue sinon personne ne va investir )



          maintenant vous comprenez pourquoi le système en place n'a jamais voulu développer la bourse d'alger ? ou je vous fais un dessin ?
          Dernière modification par samarkand777, 24 mars 2019, 08h46.

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          • #6
            je rajoute encore, qu'un des problèmes de l'algérie est son smig trop bas .


            du justement a l'étatique qui a trop de place.comme elles font pas de bénéfices elles ne peuvent pas augmenter les salaires.



            si on ouvre l'économie au privé, cela va faire augmenter les salaires rapidement. les entreprises de l'état (celles restantes) suivront .


            l'algérie a tout a gagner.

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            • #7
              Excellent et périlleux sujet. Certains pans économiques méritent une privatisation totale (hôtellerie, etc), d'autres doivent être conservés aux mains de l'Etat (Sonatrach, Sonelgaz, etc).

              Il faut éviter la braderie à la russe où d'ex-pontes du régime se sont faits des fortunes obscènes en un temps record.

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              • #8
                Le smig est en effet trop bas.



                C'est une conséquence du clientélisme qui donne des postes à des incompétents ce qui produit une baisse franche de l’efficacité de la productivité et de la compétitivité.

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                • #9
                  " C'est une conséquence du clientélisme qui donne des postes à des incompétents ce qui produit une baisse franche de l’efficacité de la productivité et de la compétitivité."


                  Le SMIG algérien est d'équivalence à ceux des voisins nord-africains. Donc, il ne s'agit pas de compétences mais d'une monnaie (dinar) ne valant aucun clou.

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                  • #10
                    Longtemps perfusées par l'argent du petrole mais sans aucune performances ni compétitivités: Quelles réformes urgentes à apporter ?
                    qui en voudrait ?

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                    • #11
                      un système à la Poutine serait bien pour commencer afin de préserver les intérêts nationaux.

                      C'est à dire privatiser mais via des chef d'entreprise patriotes
                      fidèles aux intérêts de la nation.
                      Mais hélas vu la mentalité, on retombera vite dans le benamisme et autre favoritisme clanique en tout genre.
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                      • #12
                        " Mais hélas vu la mentalité, on retombera vite dans le benamisme et autre favoritisme clanique en tout genre."

                        C'est malheureusement propre à l'Afrique du Nord. Et il suffit de voir le cas du Maroc où le clan du roi possède tout un pays (itou le haschich).

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                        • #13
                          oui c'est le risque de voir ces oligarques faire main basse sur les entreprises qui rapportent le plus.


                          pourquoi ne pas vendre une partie des actions chaque année,en fractionnant pour éviter qu'une grosse baleine achète toutes les parts d'un seul coup.


                          par ex : on vend 49% de sonatrach .
                          5% des actions seront vendues chaque année. sur ces 5% réserver 2% pour la population , 1% pour les salariés et 2% pour les investisseurs étrangers.


                          avant cela il faut des banques modernes et préparer la bourse d'alger a faire son agiornamento sinon rien ne fonctionnera.

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                          • #14
                            L'economie n'est pas une affaire qui peut se traiter dans un café , ce qu'il faut avant les "ya qu"a", mettre un coup de balai dans le staff gestionnaire pour mettre les competences là ou il faut car la bonne gouvernance est le talon d'achille de toutes ces entreprises d'abord, puis faire les etats generaux de la politique economique et la strategie a long terme

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                            • #15
                              Longtemps perfusées par l'argent du petrole mais sans aucune performances ni compétitivités: Quelles réformes urgentes à apporter ?**
                              bonjour ,ce n'est pas vraiment une urgence .
                              Etats généraux de la politique ,ensuite s''atteler a l'assainissement du secteur économique .
                              Il n ya rien qui doit être entrepris dans la précipitation..
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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