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    Depuis le départ d'Ouyahia, l'Exécutif expédie les affaires courantes. PPAgency
    Par R. Mahmoudi – L’absence de gouvernement depuis la démission d’Ahmed Ouyahia, le 11 mars dernier, occasionne des blocages en séries dans plusieurs secteurs d’activités, avec l’accumulation des dossiers restés en suspens sur les bureaux des ministres.

    Parmi les dossiers les plus importants restés en attente, on cite celui de l’usine d’assemblage de voitures de marque Peugeot prévue à l’ouest du pays. Des sources concordantes révèlent que ce dossier devait être soumis au Conseil de participation de l’Etat (présidé par le Premier ministre) le 15 mars dernier pour adoption mais la démission du gouvernement a tout gelé.

    Ce projet a été au centre de longues négociations entre Alger et Paris, depuis l’époque de l’ex-président français François Hollande. Ces négociations ont ensuite connu une accélération depuis l’avènement d’Emmanuel Macron.

    Autre secteur touché de plein fouet par l’absence de gouvernement : le commerce. Plusieurs projets d’importation de certains produits autorisés par des décisions ministérielles, comme le ciment, le marbre et certains intrants, sont gelés depuis plusieurs semaines. Les autorités avaient, faut-il le rappeler, levé en 2018 l’interdiction d’importation de quelque 800 produits, avec la promulgation de nouvelles taxes dites de prévention variant entre 30 et 200%. Dans le même registre, l’absence de l’Exécutif risque de provoquer une pénurie de médicaments très demandés sur le marché, notamment par les patients atteints de maladies chroniques, car certains programmes d’importation, comme l’explique Messaoud Belamri, président du Syndicat national des pharmacies d’officines, exigent la signature des ministres de la Santé et du Commerce.

    Or, le dossier le plus sensible demeure celui relatif aux allocations budgétaires. Selon l’ex-ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa, c’est au mois de mars que les différents départements ministériels perçoivent les budgets qui leur sont alloués conformément à la loi de finances.

    En févier, le Trésor public envoie son rapport au ministre des Finances, lequel le transmet, à son tour, pour adoption au Premier ministère pour que les allocations commencent à être versées à partir de la deuxième moitié du mois de mars. Si la situation actuelle perdure, plusieurs projets et même les salaires des travailleurs resteront gelés pendant quelques mois.

    La question est de savoir si la reconduction annoncée par certaines sources – mais pas encore confirmée officiellement – de l’ancienne équipe gouvernementale va aider à débloquer la situation et permettre un fonctionnement normal des activités.

    R. M.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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