Par Aylan B -24 mars 2019 à 19:08
Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine
L’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a fait une sortie explosive en réclamant l’interdiction de l’instrumentalisation du FLN, et en appelant à le mettre au musée, selon un communiqué rendu public le samedi 23 mars.
« L’ONM exige la libération du FLN pour être replacé à la place qui lui sied et réclame l’interdiction de son instrumentalisation par quelques parties que ce soit, considérant qu’il s’agit d’un patrimoine de tous les enfants du peuple algérien », a affirmé l’Organisation dirigée par Saïd Abadou, l’ex-ministre des Moudjahidine.
Pour cette organisation de la famille révolutionnaire, « le Mouvement de protestation n’exprime pas seulement des revendications nationales légitimes, autant qu’il constitue un référendum populaire en faveur des aspirations profondes du peuple que toutes les parties doivent œuvrer à concrétiser ».
Dans une première déclaration, l’Organisation des moudjahidine a exprimé son soutien au mouvement de dissidence citoyenne déclenché le 22 février dernier. C’est aussi une déclaration qui n’a pas été du goût du membre du Conseil de la nation, Abdelwahab Benzaïm, élu sur la liste du FLN et qui s’est prononcé sur les déclarations de l’ONM et son secrétaire général Saïd Abadou dont l’appartenance au RND a été notamment mise en avant.
Le Président Mohamed Boudiaf allait le faire
« Il appartient aux militants du FLN de faire de leur parti ce qu’ils souhaitent. L’ONM n’a pas la prérogative de s’exprimer sur le FLN que ce soit d’un point de vue éthique ou juridique. Le FLN est un parti légal qui appartient à ses militants qui ont décidé, présentement d’aller de l’avant et d’organiser bientôt un congrès extraordinaire. De plus nous n’acceptons pas les ingérences dans nos affaires de partis concurrents qu’on connait d’ailleurs très bien », déclare le sénateur Benzaïm à TSA.
La question de la mise au musée du FLN en tant que patrimoine du peuple algérien en entier est une vieille revendication venant de la classe politique de l’opposition et une bonne partie du peuple algérien. Le défunt président Mohamed Boudiaf était sur le point de le dissoudre en 1992 avant qu’il ne soit assassiné en direct à la télévision le 29 juin 1992.
Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine
L’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a fait une sortie explosive en réclamant l’interdiction de l’instrumentalisation du FLN, et en appelant à le mettre au musée, selon un communiqué rendu public le samedi 23 mars.
« L’ONM exige la libération du FLN pour être replacé à la place qui lui sied et réclame l’interdiction de son instrumentalisation par quelques parties que ce soit, considérant qu’il s’agit d’un patrimoine de tous les enfants du peuple algérien », a affirmé l’Organisation dirigée par Saïd Abadou, l’ex-ministre des Moudjahidine.
Pour cette organisation de la famille révolutionnaire, « le Mouvement de protestation n’exprime pas seulement des revendications nationales légitimes, autant qu’il constitue un référendum populaire en faveur des aspirations profondes du peuple que toutes les parties doivent œuvrer à concrétiser ».
Dans une première déclaration, l’Organisation des moudjahidine a exprimé son soutien au mouvement de dissidence citoyenne déclenché le 22 février dernier. C’est aussi une déclaration qui n’a pas été du goût du membre du Conseil de la nation, Abdelwahab Benzaïm, élu sur la liste du FLN et qui s’est prononcé sur les déclarations de l’ONM et son secrétaire général Saïd Abadou dont l’appartenance au RND a été notamment mise en avant.
Le Président Mohamed Boudiaf allait le faire
« Il appartient aux militants du FLN de faire de leur parti ce qu’ils souhaitent. L’ONM n’a pas la prérogative de s’exprimer sur le FLN que ce soit d’un point de vue éthique ou juridique. Le FLN est un parti légal qui appartient à ses militants qui ont décidé, présentement d’aller de l’avant et d’organiser bientôt un congrès extraordinaire. De plus nous n’acceptons pas les ingérences dans nos affaires de partis concurrents qu’on connait d’ailleurs très bien », déclare le sénateur Benzaïm à TSA.
La question de la mise au musée du FLN en tant que patrimoine du peuple algérien en entier est une vieille revendication venant de la classe politique de l’opposition et une bonne partie du peuple algérien. Le défunt président Mohamed Boudiaf était sur le point de le dissoudre en 1992 avant qu’il ne soit assassiné en direct à la télévision le 29 juin 1992.
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