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Dans l’attente d’un nouveau gouvernement : Le dialogue, un impératif

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  • Dans l’attente d’un nouveau gouvernement : Le dialogue, un impératif

    Les décrets présidentiels relatifs à la nomination de M. Noureddine Bedoui comme Premier ministre et de M. Ramtane Lamamra au poste de vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ont été publiés au Journal officiel.


    Les décrets présidentiels relatifs à la nomination de M. Noureddine Bedoui comme Premier ministre et de M. Ramtane Lamamra au poste de vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ont été publiés au Journal officiel. Sur un autre volet, force est de constater que le temps pris par M. Bedoui pour former un nouveau gouvernement a donné lieu à des interprétations diverses.

    Un sujet qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre dans les colonnes de la presse, les sites électroniques et même sur les réseaux sociaux. Hier encore, des rédactions étaient tenues en haleine des heures durant, suspendues à l’idée qu’une annonce officielle du nouvel Exécutif allait se faire dans la journée.
    Il n’en fut rien. Il s’agit de savoir si le Premier ministre maintiendra en poste des membres du gouvernement actuel, comme cela est annoncé par certains titres de la presse.
    Dans l’opinion, le doute s’est installé du fait que sur le site du Premier ministère, seuls apparaissent les noms et les portraits de M. Bedoui et de M. Lamamra. Néanmoins, hier, les ministres Abdelwahid Temmar et Youcef Yousfi, respectivement en charge de l’Habitat et de l’Industrie, se sont rendus à la Safex, pour inaugurer le Salon Batimatec. C’est une preuve suffisante de la continuité des institutions de l’État et du service public, et qu’il n’y a aucun vide institutionnel. Le processus de consultation que mène le nouveau Premier ministre est toujours en cours, pour aboutir à l’objectif escompté, à savoir former un nouveau gouvernement.
    Cela est d’ailleurs un préalable pour accompagner et faciliter le déroulement de la conférence nationale inclusive, contenue dans la feuille de route du président Abdelaziz Bouteflika.
    À ce stade de l’évolution de la situation politique, le consensus se fait attendre et le contexte de divergences rend difficile le rapprochement des visions des uns et des autres.
    Pourtant, aussi bien les pouvoirs publics que la quasi-totalité des partis, y compris ceux de l’opposition, sont tous acquis au projet d’une IIe République, souhaitée et revendiquée par les manifestants de ce mouvement pacifique.
    Du coup, et dans l’attente de la constitution d’un nouvel Exécutif, un appel a été lancé, pour l’ouverture du dialogue entre toutes les parties, en vue de dépasser la situation actuelle dans un court laps de temps.
    De la discussion jaillit la lumière, comme dit l’adage, et ce qui est demandé aux compétences nationales, aux représentants de la société civile et aux leaders des partis toutes obédiences confondues, est juste de faire valoir l’intérêt de la nation placé au-dessus de toute autre considération et d’œuvrer à consacrer une transition dans la stabilité et la sérénité. Dans un communiqué rendu public hier, le FLN a réitéré son adhésion à la feuille de route du chef de l’État, y compris la tenue de la conférence nationale qui demeure fondamentale, contrairement à ce qu’a annoncé, à « titre personnel», le porte-parole du parti, Hocine Khaldoun, acquis, quant à lui, à l’idée de l’application de l’article 102 de la Constitution. Des formations politiques et des personnalités de l’opposition, réunies samedi à Alger, ont, de leur côté, proposé «une solution politique, dans le cadre de la légitimité populaire, telle que consacrée par l’article 7 de la Constitution».
    Elles préconisent ainsi la création d’une «instance présidentielle» devant assurer une période de transition de moins de six mois. Ladite instance «se charge de former un gouvernement de compétences nationales, pour gérer les affaires courantes, instaurer une instance nationale indépendante d’organisation des élections, modifier la loi électorale, pour garantir des élections libres et transparentes». Les propositions sur la manière d’aller vers cette deuxième République ne manquent pas, c’est plutôt le fait de les débattre autour d’une même table qui tarde à se faire jour.
    Karim Aoudia
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L' âge de pierres n 'as pas disparu faute de pierres , tous ces partis caméléon et nocif devrait disparaître

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    • #3
      Non, tout ne doit pas disparaître. La théorie du "chao constructeur", j'y crois pas trop et il semblerait qu'on découvre aujourd'hui d'autres facettes pour le moins osées!

      Bien sûr qu'il faudra négocier un de ces jours, mais pas dans un cadre créé et géré par les hommes de mains des clans ou tiens ecore ce fameux "Etat profond"
      En gros, le peuple demande au pouvoir un combat tête-à-tête à la loyale! Toute tentative d'achat des arbitres sera trackée et démasquée et les tentatives d'achat de coach étrangers ne lui fait pas peur non plus...

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