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Par Shérazade -25 mars 2019 à 14:48
Algérie : La politique de Noureddine Bedoui a été qualifiée d’« échec total » après que ce dernier ait reconduit le gouvernement de Ahmed Ouyahia. Cependant, et selon une source présidentielle, Noureddine Bedoui aurait reconduit cette même équipe pour se consacrer à l’étude et la mise en place d’un gouvernement de présidium.
La notion d’État de présidium remonte à l’autorité suprême de l’État soviétique (URSS). Ce mode de gouvernance est composé non pas d’un président de la République, mais de plusieurs présidents, chacun représentant une partie de la population.
En d’autres termes : le présidium, système propre aux États communistes, est un système de chef d’État collectif. Ce dernier exerce à la fois les fonctions du pouvoir législatif et exécutif. Le présidium a été revu par plusieurs pays pour donner naissance au Bundestag en Allemagne, un présidium parlementaire en Islande ou encore un présidium estudiantin en Suisse et en Autriche.
Le Présidium de Noureddine Bedoui
Selon une source présidentielle, « l’exécutif ne voulait pas s’aventurer dans l’organisation des présidentielles alors que le peuple a besoin de temps pour s’organiser ». D’où « la période transitoire qui garantirait l’émergence d’un État démocratique (Deuxième République) ». Cependant, et vu que la base populaire refuse catégoriquement les réformes proposées par le gouvernement actuel, Noureddine Bedoui songerait à « l’instauration d’un gouvernement de présidium ».
« Un gouvernement de présidium algérien aurait pour but de mettre un terme à la crise sociopolitique. L’exécutif appellerait le peuple à s’organiser et à élire des représentants dignes de porter les revendications populaires. Ces personnes seraient aussi des technocrates, capables de gérer les affaires courantes, en attendant la création d’une Nouvelle République ».
« Une fois ces personnes désignées et validées par la base populaire, l’exécutif constituera alors un présidium. Le pouvoir leur sera remis, les ministères seront groupés en secteurs et confiés à ces technocrates, et les organismes législatifs seront dissous ». En effet, « toutes les prérogatives du Président seront confiées au présidium ». Ainsi, « le présidium du gouvernement algérien jouerait un rôle parlementaire et coordonnerait les activités des ministères en activités sectorielles ».
Un tel choix signifierait que le Premier ministre se serait inspiré de la feuille de route proposée par l’opposition. Car « le présidium devrait aussi revoir la loi électorale et organiser des élections libres et transparentes », une étape cruciale dans la future République algérienne.
Enfin, ce présidium devrait disparaitre au fur et à mesure pour laisser place à un gouvernement de « compétences nationales » et de consensus. Cependant, le Premier ministre n’arrive toujours pas à instaurer le dialogue, et toutes les figures de l’opposition et les personnalités politiques refusent de se réunir avec le gouvernement de Noureddine Bedoui. La proposition du Premier ministre risque donc de ne pas passer.
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Algérie : La politique de Noureddine Bedoui a été qualifiée d’« échec total » après que ce dernier ait reconduit le gouvernement de Ahmed Ouyahia. Cependant, et selon une source présidentielle, Noureddine Bedoui aurait reconduit cette même équipe pour se consacrer à l’étude et la mise en place d’un gouvernement de présidium.
La notion d’État de présidium remonte à l’autorité suprême de l’État soviétique (URSS). Ce mode de gouvernance est composé non pas d’un président de la République, mais de plusieurs présidents, chacun représentant une partie de la population.
En d’autres termes : le présidium, système propre aux États communistes, est un système de chef d’État collectif. Ce dernier exerce à la fois les fonctions du pouvoir législatif et exécutif. Le présidium a été revu par plusieurs pays pour donner naissance au Bundestag en Allemagne, un présidium parlementaire en Islande ou encore un présidium estudiantin en Suisse et en Autriche.
Le Présidium de Noureddine Bedoui
Selon une source présidentielle, « l’exécutif ne voulait pas s’aventurer dans l’organisation des présidentielles alors que le peuple a besoin de temps pour s’organiser ». D’où « la période transitoire qui garantirait l’émergence d’un État démocratique (Deuxième République) ». Cependant, et vu que la base populaire refuse catégoriquement les réformes proposées par le gouvernement actuel, Noureddine Bedoui songerait à « l’instauration d’un gouvernement de présidium ».
« Un gouvernement de présidium algérien aurait pour but de mettre un terme à la crise sociopolitique. L’exécutif appellerait le peuple à s’organiser et à élire des représentants dignes de porter les revendications populaires. Ces personnes seraient aussi des technocrates, capables de gérer les affaires courantes, en attendant la création d’une Nouvelle République ».
« Une fois ces personnes désignées et validées par la base populaire, l’exécutif constituera alors un présidium. Le pouvoir leur sera remis, les ministères seront groupés en secteurs et confiés à ces technocrates, et les organismes législatifs seront dissous ». En effet, « toutes les prérogatives du Président seront confiées au présidium ». Ainsi, « le présidium du gouvernement algérien jouerait un rôle parlementaire et coordonnerait les activités des ministères en activités sectorielles ».
Un tel choix signifierait que le Premier ministre se serait inspiré de la feuille de route proposée par l’opposition. Car « le présidium devrait aussi revoir la loi électorale et organiser des élections libres et transparentes », une étape cruciale dans la future République algérienne.
Enfin, ce présidium devrait disparaitre au fur et à mesure pour laisser place à un gouvernement de « compétences nationales » et de consensus. Cependant, le Premier ministre n’arrive toujours pas à instaurer le dialogue, et toutes les figures de l’opposition et les personnalités politiques refusent de se réunir avec le gouvernement de Noureddine Bedoui. La proposition du Premier ministre risque donc de ne pas passer.
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