Une quarantaine de pays africains participent à la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus des Nations Unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain.
C'est une réponse marocaine à l'organisation le même jour par l'Afrique du Sud, d'une conférence d'appui au polisario.
Malgré les délais très courts d'organisation, le Maroc arrive à réunir une quarantaine de pays africains pour contrer la propagande orchestrée par Pretoria et Alger au profit du polisario.
Le Maroc répond ainsi du tac au tac à Pretoria et vide sa conférence de sa substance. La conférence ministérielle organisée par le Maroc à Marrakech, ce lundi 25 mars, rappelle l'ordre des choses: l'UA n'a pas de rôle à jouer autre que celui d'appuyer le processus des Nations Unies sur le différend du Sahara. L'ONU garde le leadership sur cette question.
Pretoria organisé ces lundi et mardi, une conférence d'appui au polisario, avec le concours du SADC.
Le SADC, c'est la Communauté de développement d'Afrique australe, composée de 15 pays. Médias24 apprend que 6 pays du SADC participent au niveau ministériel à la réunion de Marrakech, plutôt qu'à la réunion de Pretoria.
Cette Conférence, qui connaît la participation d'une quarantaine de pays africains, en provenance des 5 sous-régions du Continent, vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie).
Cette décision réaffirme l’exclusivité des Nations Unies dans l’examen du différend régional au sujet du Sahara marocain, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
La tenue de cette conférence "s’inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l’unité du Continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d’intégration régionale et de prospérité de ses citoyens", conclut le communiqué.
medias24
LE MAROC REPOND DU TAC AU TAC A PRETORIA
Le Maroc organise le 25 mars 2019 à Marrakech, une conférence panafricaine inédite. Il s’agit de “la conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’UA au processus politique des Nations Unies sur le différend régional au Sahara“
Le polisario et l’Afrique du sud avaient annoncé le 16 février dernier que Pretoria accueillera les 25 et 26 mars 2019, une “conférence internationale de l'Organisation de développement de l'Afrique australe (SADC) de solidarité avec le Sahara occidental et de soutien au droit du peuple sahraoui à l'indépendance et à l'autodétermination“.
La Namibie, autre sponsor du polisario, est co-organisateur de cette conférence.
La SADC comprend 16 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Comores, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Namibie, Maurice, la République démocratique du Congo et les Seychelles.
La réponse du Maroc a été préparée discrètement.
Ce samedi 16 mars, nous apprenons que le Maroc organisera sa propre conférence à laquelle il invitera les ministres des Affaires étrangères de tout le continent. C’est un peu comme lors de l’adhésion du Maroc à l’UA: on verra qui réunira le plus de monde.
De plus, le Maroc remet les pendules à l’heure en reprenant la position officielle de l’UA : l’appui au processus politique de l’ONU et pas plus que cela, la seule référence étant les résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies. C’est la position qui a été adoptée par le sommet de l’UA à Nouakchott, en juillet 2018.
Cette résolution du sommet de Nouakchott met un terme aux errements conduits par les pays activistes anti-marocains, en particulier l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Algérie et le Mozambique.
La contre-offensive marocaine a permis, en 24 mois chrono, de neutraliser ces menées.
L’offensive s’est déployée de juillet 2016 au sommet de l’UA à Kigali où le Maroc avait déposé sa demande d’adhésion, jusqu’au sommet de Nouakchott où il a été décidé que la question du Sahara ne relèvera plus que d’une troïka : le président sortant, le président en exercice et le président entrant. En d’autres termes, ni le CPS, Conseil de la paix et de la sécurité, ni aucune autre instance ou personnalité, ne pourra s’exprimer au nom de l’UA sur ce sujet.
Le sommet avait décidé “d’établir un mécanisme africain comprenant la Troïka de l'UA, à savoir les Présidents sortant, en exercice et entrant de l’UA, ainsi que le Président de la Commission, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations unies, et ce en encourageant les parties à faire preuve de flexibilité, en mobilisant un appui aussi large que possible aux efforts que mènent les Nations unies et en réfléchissant, en étroite consultation avec les Nations unies, sur le contenu du compromis souhaité“.
“Ce mécanisme fera régulièrement rapport sur l'exécution de son mandat à la Conférence de l'Union et, en tant que de besoin, au Conseil de paix et de sécurité au niveau des chefs d'État et de Gouvernement“.
“La Conférence DÉCIDE que la question du Sahara occidental ne sera abordée que dans ce cadre et à ce niveau“.
En 2014, imitant l’ONU, l’organisation panafricaine avait désigné un “envoyé spécial pour le Sahara occidental“.
Ce dernier n’était autre que Joaquim Alberto Chissano, ancien président du Mozambique, connu pour son hostilité militante à l’égard du Maroc.
Cette nomination a été portée par le CPS, Conseil de la paix et de la sécurité en Afrique, présidé par l’Algérien Ismail Charki.
Pour des raisons évidentes, le Maroc n’avait jamais accepté que le dossier soit traité par l’Union africaine, et ce, depuis l’admission de la “rasd“ en 1984. Sinon, l'UA serait juge et partie.
Après la demande d’adhésion à Kigali en juillet 2016, le Maroc avait été admis solennellement et à une majorité écrasante en janvier 2017 à Addis Abeba. Il a alors commencé à jouer un rôle très actif dans toutes les instances panafricaines.
L’un des premiers objectifs a été le CPS, Conseil de la Paix et de la sécurité en Afrique. Le Maroc fait partie des pays qui ont le plus participé à des opérations de maintien de la paix sur le continent. Il a développé également une politique de solidarité avec les pays africains, menée par le Roi Mohammed VI et reconnue par tous
Le 26 janvier 2018, le Maroc a été élu pour un mandat de deux ans au sein du CPS présidé par l’Algérien Ismail Chergui.
Le mandat de ce dernier prend fin en 2020.
Il n’est pas impossible que le Maroc présente un candidat à sa succession.
Pour boucler donc la boucle, le sommet de Nouakchott en juillet 2018 a confié le monopole de toute déclaration ou prise de position sur le Sahara à la troïka africaine.
Le Maroc donne RDV aux ministres africains des Affaires étrangères le 25 mars prochain, pour soutenir les efforts de l’ONU, conformément aux résolutions de Nouakchott
medias24
C'est une réponse marocaine à l'organisation le même jour par l'Afrique du Sud, d'une conférence d'appui au polisario.
Malgré les délais très courts d'organisation, le Maroc arrive à réunir une quarantaine de pays africains pour contrer la propagande orchestrée par Pretoria et Alger au profit du polisario.
Le Maroc répond ainsi du tac au tac à Pretoria et vide sa conférence de sa substance. La conférence ministérielle organisée par le Maroc à Marrakech, ce lundi 25 mars, rappelle l'ordre des choses: l'UA n'a pas de rôle à jouer autre que celui d'appuyer le processus des Nations Unies sur le différend du Sahara. L'ONU garde le leadership sur cette question.
Pretoria organisé ces lundi et mardi, une conférence d'appui au polisario, avec le concours du SADC.
Le SADC, c'est la Communauté de développement d'Afrique australe, composée de 15 pays. Médias24 apprend que 6 pays du SADC participent au niveau ministériel à la réunion de Marrakech, plutôt qu'à la réunion de Pretoria.
Cette Conférence, qui connaît la participation d'une quarantaine de pays africains, en provenance des 5 sous-régions du Continent, vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie).
Cette décision réaffirme l’exclusivité des Nations Unies dans l’examen du différend régional au sujet du Sahara marocain, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
La tenue de cette conférence "s’inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l’unité du Continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d’intégration régionale et de prospérité de ses citoyens", conclut le communiqué.
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LE MAROC REPOND DU TAC AU TAC A PRETORIA
Le Maroc organise le 25 mars 2019 à Marrakech, une conférence panafricaine inédite. Il s’agit de “la conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’UA au processus politique des Nations Unies sur le différend régional au Sahara“
Le polisario et l’Afrique du sud avaient annoncé le 16 février dernier que Pretoria accueillera les 25 et 26 mars 2019, une “conférence internationale de l'Organisation de développement de l'Afrique australe (SADC) de solidarité avec le Sahara occidental et de soutien au droit du peuple sahraoui à l'indépendance et à l'autodétermination“.
La Namibie, autre sponsor du polisario, est co-organisateur de cette conférence.
La SADC comprend 16 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Comores, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Namibie, Maurice, la République démocratique du Congo et les Seychelles.
La réponse du Maroc a été préparée discrètement.
Ce samedi 16 mars, nous apprenons que le Maroc organisera sa propre conférence à laquelle il invitera les ministres des Affaires étrangères de tout le continent. C’est un peu comme lors de l’adhésion du Maroc à l’UA: on verra qui réunira le plus de monde.
De plus, le Maroc remet les pendules à l’heure en reprenant la position officielle de l’UA : l’appui au processus politique de l’ONU et pas plus que cela, la seule référence étant les résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies. C’est la position qui a été adoptée par le sommet de l’UA à Nouakchott, en juillet 2018.
Cette résolution du sommet de Nouakchott met un terme aux errements conduits par les pays activistes anti-marocains, en particulier l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Algérie et le Mozambique.
La contre-offensive marocaine a permis, en 24 mois chrono, de neutraliser ces menées.
L’offensive s’est déployée de juillet 2016 au sommet de l’UA à Kigali où le Maroc avait déposé sa demande d’adhésion, jusqu’au sommet de Nouakchott où il a été décidé que la question du Sahara ne relèvera plus que d’une troïka : le président sortant, le président en exercice et le président entrant. En d’autres termes, ni le CPS, Conseil de la paix et de la sécurité, ni aucune autre instance ou personnalité, ne pourra s’exprimer au nom de l’UA sur ce sujet.
Le sommet avait décidé “d’établir un mécanisme africain comprenant la Troïka de l'UA, à savoir les Présidents sortant, en exercice et entrant de l’UA, ainsi que le Président de la Commission, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations unies, et ce en encourageant les parties à faire preuve de flexibilité, en mobilisant un appui aussi large que possible aux efforts que mènent les Nations unies et en réfléchissant, en étroite consultation avec les Nations unies, sur le contenu du compromis souhaité“.
“Ce mécanisme fera régulièrement rapport sur l'exécution de son mandat à la Conférence de l'Union et, en tant que de besoin, au Conseil de paix et de sécurité au niveau des chefs d'État et de Gouvernement“.
“La Conférence DÉCIDE que la question du Sahara occidental ne sera abordée que dans ce cadre et à ce niveau“.
En 2014, imitant l’ONU, l’organisation panafricaine avait désigné un “envoyé spécial pour le Sahara occidental“.
Ce dernier n’était autre que Joaquim Alberto Chissano, ancien président du Mozambique, connu pour son hostilité militante à l’égard du Maroc.
Cette nomination a été portée par le CPS, Conseil de la paix et de la sécurité en Afrique, présidé par l’Algérien Ismail Charki.
Pour des raisons évidentes, le Maroc n’avait jamais accepté que le dossier soit traité par l’Union africaine, et ce, depuis l’admission de la “rasd“ en 1984. Sinon, l'UA serait juge et partie.
Après la demande d’adhésion à Kigali en juillet 2016, le Maroc avait été admis solennellement et à une majorité écrasante en janvier 2017 à Addis Abeba. Il a alors commencé à jouer un rôle très actif dans toutes les instances panafricaines.
L’un des premiers objectifs a été le CPS, Conseil de la Paix et de la sécurité en Afrique. Le Maroc fait partie des pays qui ont le plus participé à des opérations de maintien de la paix sur le continent. Il a développé également une politique de solidarité avec les pays africains, menée par le Roi Mohammed VI et reconnue par tous
Le 26 janvier 2018, le Maroc a été élu pour un mandat de deux ans au sein du CPS présidé par l’Algérien Ismail Chergui.
Le mandat de ce dernier prend fin en 2020.
Il n’est pas impossible que le Maroc présente un candidat à sa succession.
Pour boucler donc la boucle, le sommet de Nouakchott en juillet 2018 a confié le monopole de toute déclaration ou prise de position sur le Sahara à la troïka africaine.
Le Maroc donne RDV aux ministres africains des Affaires étrangères le 25 mars prochain, pour soutenir les efforts de l’ONU, conformément aux résolutions de Nouakchott
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