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La transition idéale selon Benflis

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  • La transition idéale selon Benflis

    Ali Benflis, qui a participé aux réunions de l’opposition et donc à l’élaboration de sa plateforme politique, a rendu publique aujourd’hui, au nom de son parti ses propres propositions de sortie de crise.

    Dans la partie préambulaire du document, Benflis insiste sur la « fin imminente du système en place » accusant ce même pouvoir d’avoir choisi une « fin violente », alors qu’elle aurait pu se dérouler « dans le calme et la sérénité ».

    Le 28 avril sera la fin « du président absent » et Ali Benflis met en garde contre la tentation de prolonger son mandat avec le statut de chef d’Etat, car ce sera « un président putschiste, selon les standards politiques et constitutionnels »

    « Le pouvoir en place vit ses derniers moments, après que le peuple, source de toute légitimité, a décidé souverainement de son départ », souligne-t-il encore en relevant que « le mouvement populaire grandit chaque jour en nombre et en détermination. Et dans le même temps observe-il « les clans du pouvoir se déchirent et les maisons des clientèles s’effondrent les unes après les autres ».

    Vu le caractère sensible de la conjoncture, Benflis plaide pour un changement en douceur, en évitant surtout la reproduction des méthodes du système finissant. En considérant aussi le facteur temps qui est selon lui très important pour ce changement qui « ne doit pas être coûteux pour le pays ».

    Considérant que l’Algérie se trouve « à un point de bascule vers la transformation démocratique de notre système, Ali Benflis propose un certain nombre de mesure comme autant de préalables :

    1 - L’annulation de la décision unilatérale de la prolongation du mandat du président absent.

    2 - La suspension des consultations en vue de la formation du Gouvernement Bedoui.

    3 - Dissolution des deux chambres parlementaires qui n’ont selon lui ni crédibilité, ni légitimité, ni représentativité.

    4 - Annoncer le retour au processus électoral dans les limites du temps nécessaire à la mise en place du nouveau mécanisme électoral.


    Ali Benflis propose que cette période transitionnelle, la plus courte possible soit gérée par :

    * Une instance présidentielle composée de personnalités nationales jouissant de la crédibilité et de la confiance du peuple. »

    * Cette instance sous la forme d’un triumvirat avec un président et deux vice-présidents, une présidence collégiale, à charge pour ces trois personnalités de ne pas briguer un mandat électoral à la fin de leur mission.

    Au cours de son « mandat » la présidence collégiale aura à gérer le pays par ordonnances, tout en procédant à la formation d’un gouvernement de compétences nationales et non d’union nationale, pour éviter les querelles idéologiques ravivées par le Hirak.

    Ce gouvernement aura deux missions, à savoir la gestion des affaires courantes et les préparations de l’élection présidentielle avec la création d’un ministère spécialement dédié à cette mission.

    Enfin il propose également le changement de la composante du Conseil Constitutionnel ou le transfert provisoire de ses compétences à une Cour suprême.


    A1

  • #2
    - Une instance présidentielle composée de personnalités nationales jouissant de la crédibilité et de la confiance du peuple. ».

    En quelles personnalités nationales les Algériens font confiance pour leur intégrité? Zéroual et Consorts?

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    • #3
      Benflis fait lui-même partie de ce système à qui le peuple dit: Dégagez !...
      Il ferait mieux d'aller quelque part se faire oublier comme tous les autres èfélinistes qui nous ont étouffé plus d'un demi siècle.

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      • #4
        Ce guignol au service de l'état profond ne parle comme par hasard pas de nouvelle constitution... pourtant revendication majeure des algériens...

        Rien d'étonnant, car il n'a jamais eu plus d'envergure que de faire le valet du système...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Proposition décente..

          Mais Benflis n'a pu s’empêcher de glisser dans son communiqué 2 annotation dont lui seul a le secret !!

          Dans la partie préambulaire du document, Benflis insiste sur la « fin imminente du système en place » accusant ce même pouvoir d’avoir choisi une « fin violente », alors qu’elle aurait pu se dérouler « dans le calme et la sérénité ».
          Qu'en sait-il ?..


          L’annulation de la décision unilatérale de la prolongation du mandat du président absent.
          Aucune décision de ce genre n'a encore été prise

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          • #6
            Ali Benflis,
            je doute que ce ex-BOUTEFLIKISTE peux avoir un siège même dans sa ville natale
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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            • #7
              Benflis essaie de se positionner en perspective de la prochaine étape. Il a disparu des radars et maintenant que le peuple se soulève, il veut prendre la houle. Un dirigeant politique doit être une locmotive et pas un wagon.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Faut arrêter d'analyser les propos des gens qui sont sensés être dégagés oeilfermé




                mais bon, je m'arrête à la première
                1 - L’annulation de la décision unilatérale de la prolongation du mandat du président absent.
                Si Benflis était vraiment un homme de politique : Ce n'est pas une prolongation mais un 5eme mandat de Force !!!

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                • #9
                  Ceux qui veulent une présidence collégiale ou toute forme de transition sans élection savent qu'ils ne seront jamais élu.

                  Pourquoi si c'est compliqué d'organiser des élections même pour l'équipe de transition. Elle peut même ce faire le 28 avril prochain si on y met de la volonté. Appelez au vote pour élire une équipe de 20-100 membres pour un mandat de 6-12 mois. Une équipe qui gérera les affaires courantes et toute les questions stratégiques passeront par des référendums ... c'est simple, claire et facile.

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                  • #10
                    Et pourquoi pas Azouz Begag dès lors que l'on est dans la plaisanterie?

                    -Azouz Begag : « Les jeunes Algériens ne réclament plus de visas pour la France »
                    Dans une tribune au « Monde », l’ancien ministre et écrivain constate que les manifestants en Algérie ne souhaitent pas quitter leur pays, mais cherchent au contraire à y vivre dignement.

                    Tribune. Depuis plusieurs semaines, on a pu voir combien les manifestations, inédites, de millions d’Algériens contre le cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika à travers le pays sont remarquables par leur ampleur et l’incroyable jeunesse de leurs participants. Elles le sont aussi par le formidable esprit de civisme, de calme et de paix qui les anime, salué dans le monde entier, ainsi que par l’humour – si algérien ! – des slogans qu’on peut lire sur les pancartes des manifestants, la forte participation des femmes, les images des habitants agglutinés sur leurs balcons, heureux, les youyous…

                    Cette deuxième révolution, venue de la rue, porte en elle une étonnante force tranquille, comme si elle voulait exprimer l’inéluctabilité des changements qu’elle exige désormais. Les fantômes des anciens présidents tunisien Ben Ali et égyptien Hosni Moubarak planent au-dessus des foules algériennes. Comme pour dire que le recours à la violence n’est plus nécessaire pour marcher dans le cours de l’histoire en mouvement. Aucun autre pays arabe n’a connu pareil changement dans ces conditions. On a l’impression que le mot « citoyen » a surgi brusquement au cœur d’une Algérie étouffée depuis 1962 par « un système », chaque manifestant ayant pris conscience que sa participation avait un sens, du poids et de la considération-.

                    Azouz Begag Chercheur au CNRS et ancien ministre.

                    Le Monde.fr

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                    • #11
                      Un dirigeant politique doit être une locomotive et pas un wagon.
                      Comme Larbi Zitout par exemple ?..

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                      • #12
                        Et qui va désigner cette instance présidentielle en l'absence d'un président chef d'etat.
                        Devant l'impasse constitutionnelle , il est possible que la commission constitutionnelle constate la vacance au poste du président de la république et fait un communiqué designant les membres de ce comité présidentiel. IL devrait aussi ajouter à sa proposition ,la révision de la constitution . IL n'est pas besoin d'une assemblée constituante. IL faudrait seulement mettre en place un comité au maximum de 10 personnes expertes et spécialisées en droit constitutionnel qui tiennent compte des préoccupations des citoyens- séparation des pouvoirs,diminution du pouvoir et attributions du président,système de contrôle des institutions,indépendance de la justice ...-
                        Un projet de constitution qui sera soumis aux débats et consultation avant référendum. Ce comité sera aussi chargé de la révision de la loi électorale.
                        Dernière modification par ELKSOURI, 25 mars 2019, 21h05.

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                        • #13
                          Pourquoi vous fixez sur la révision de la constitution comme priorité n1, on vit avec une trouée et mascarée depuis des décennies, on pourra continuer à survire avec la même quelque mois de plus.

                          La priorité, pour moi, est à l'election aux répresentants du peuple à tout les niveaux commune, wilaya, apn, présidentiel ... dans l'ordre si possible. Autrement on risque à passer deux ans à debattre sur le premier article de la constitution: la langue, car il y a ceux qui veulent introduire la langue chinoise et c'est leurs droit

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                          • #14
                            70 POUR CENT DEs JEUNES NON PAS DE CARTE DE VOTE

                            environ 70 pour cent des jeunes qui manifestent et en age de s'exprimer n'ont pas de carte de vote,si nous passons au vote dans 2 ou 3 mois,seuls les cachiristes,du fln et rnd et consorts sont détendeurs de cette carte,ils faut que nos jeunes s'impliquent dans le processus. si non c'est une bataille perdue bêtement.c'est d'une importance vitale. si chacun compte sur l'autre nous méritons ce qui adviendra.

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